évidemment, mais l'erreur reste contenue à la première génération, donc l'impact des incertitudes reste faible sur la population totale, et croit ensuite exponentiellement.Glycogène a écrit : ↑19 juil. 2022, 11:24Je trouve cette affirmation bien foireuse.
Si les prévisions à 30 ans sont précises, on peut donc connaitre avec précision le nb des futurs parents qui seront déjà nés dans 30 ans. Et donc on peut prévoir avec précision la population dans 60 ans. Etc.
Pourquoi est-ce que la prévision à 60 ou 90 ans serait plus foireuse qu'à 30 ans ? Parce que c'est bien beau de connaitre avec précision le nb de potentiels futurs parents, mais on ne connait pas avec précision l'évolution sur 30 ans de leur taux de fécondité, ni leur taux de mortalité avant d'être parent, ni le taux de mortalité infantile de leurs enfants. Ca fait déjà 3 paramètres dont la "petite" évolution de chacun sur 30 ans ajoute une erreur.
c'est un peu comme l'épidémie de covid, les prévisions de croissance des cas étaient assez justes sur les 15 jours suivants (durée typique sur laquelle on est contagieux), et après c'était de plus en plus incertain.
C'est un problème de "durée de Lyapunov" https://fr.wikipedia.org/wiki/Durée_de_Liapounov : le temps caractéristique de divergence exponentielle est de l'ordre de grandeur du temps de renouvellement d'une génération.