[Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

Message par energy_isere » 25 janv. 2023, 09:03

Rod a écrit :
25 janv. 2023, 08:48
Sympa si elle explose au décollage à 10km d'altitude histoire de bien en disséminer partout....
je ne pense pas que le décollage terrestre utilise cette propulsion nucléaire. Ca restera des propergols classiques.

C'est pour la phase interplanétaire que ce mode de propulsion sera mis en route.
Le principe c'est poussée faible mais pendant longtemps. Rien à voir avec un décollage.

Mais ca reste dangereux quand meme en cas de crash initial du lanceur.

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Message par GillesH38 » 25 janv. 2023, 09:25

si elle explose à cause des carburants traditionnels ça risque de disséminer la matière fissile quand même. C'est pour ça qu'on n'envoie pas les déchets nucléaires sur le Soleil ce qui serait une manière simple de s'en débarrasser : le décollage reste toujours trop risqué.

Après il y a eu certaines sondes comme Cassini équipée d'un réacteur à radioactivité (ne faisant pas de fission mais quand meme "nucléaire") pour alimenter en énergie les instruments, elle s'éloignait trop du Soleil pour que les panneaux solaires suffisent.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par energy_isere » 25 janv. 2023, 20:36

GillesH38 a écrit :
25 janv. 2023, 09:25


Après il y a eu certaines sondes comme Cassini équipée d'un réacteur à radioactivité (ne faisant pas de fission mais quand meme "nucléaire") pour alimenter en énergie les instruments, elle s'éloignait trop du Soleil pour que les panneaux solaires suffisent.
et pas que. Il y a aussi le rover martien Curiosity de la NASA fonctionne avec un générateur isotopique.

https://www.nuklearforum.ch/fr/nouvelle ... -nucleaire

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Message par energy_isere » 28 janv. 2023, 15:15

La NASA et la DARPA développent un moteur-fusée dopé par un réacteur nucléaire

Eric Bottlaender 26 janvier 2023 clubic

Le projet s'appelle DRACO, pour « Demonstration Rocket for Agile Cislunar Operations », un nom très pompeux et qui étrangement cache la nature même du moteur-fusée à l'étude entre la NASA et la DARPA, l'agence de recherche de la défense américaine. Car il s'agit bien ici de développer un moteur-fusée nucléaire, dont le principe, connu, s'appelle NTP (Nuclear Thermal Propulsion).
Techniquement, un petit réacteur à fission est utilisé pour chauffer à très haute température un ergol, générant un maximum d'énergie récupérée ensuite en poussée en éjectant les gaz à travers une tuyère, comme dans un moteur-fusée classique. Une méthode qui n'est pas si complexe sur le papier, et qui pourrait apporter à la fois puissance et rendement (jusqu'à trois fois mieux qu'un moteur-fusée « classique » !). Toutefois, un NTP demande des études très précises, car l'architecture est différente d'un moteur classique… Et surtout, il nécessite l'accès à des petits réacteurs nucléaires à fission pour lesquels même les grands noms de l'industrie doivent passer par les instances étatiques. Avec DRACO, les deux agences américaines veulent lever ce verrou et développer à la fois un moteur et un démonstrateur.

Avec DRACO, il ne s'agit pas que de montrer les capacités de cette technologie de rupture lors de tests au sol, même s'ils seront nécessaires. La DARPA va diriger les efforts de développement, l'aspect sécurité et la gestion des partenaires industriels, tandis que la NASA va offrir l'accès à ses infrastructures, mais aussi à ses équipes qui prépareront un premier vol de démonstration, pour l'instant prévu en 2027… On sait néanmoins que ce genre de nouvelle technologie peut vite prendre quelques années de retard, en particulier autour du nucléaire. DRACO décollera à destination de l'orbite basse, et n'opérera qu'entre 700 et 2000 km d'altitude environ : pas question de risquer sa descente et sa désintégration à travers l'atmosphère. La propulsion NTP elle-même ne génère pas de gaz ou d'éjections radioactifs, mais il faudra évidemment préparer le moteur aux potentielles collisions de micrométéorites ou débris spatiaux, à un risque d'échec au décollage, etc.

Des oppositions vont se faire entendre

S'il est technologiquement attrayant, en particulier dans l'optique de voyages futurs vers le lointain et pour l'aventure de l'humain vers Mars (objectif déjà annoncé pour DRACO), le moteur-fusée à fission nucléaire doit aussi compter sur un important support politique. En effet les risques associés ne manqueront pas de faire réagir les associations antinucléaires, mais aussi d'autres nations qui ne sont pas nécessairement en phase avec les États-Unis et qui ne manqueront pas de voir ce développement d'un mauvais œil. La gestion de la fin de mission sera scrutée en particulier… Mais ce n'est pas encore à l'ordre du jour. D'ici là, NASA et DARPA vont surtout avancer de concert pour passer de la théorie à la pratique, avec l'aide des industriels américains. L'an dernier la DARPA avait sélectionné Blue Origin, General Atomics et Lockheed Martin pour des designs préliminaires, et la NASA avait de son côté des études parallèles avec BWX Technologies, General Atomics et USNT (Ultra Safe Nuclear Technologies). Les lignes bougent : l'agence américaine poursuit aussi ses efforts dans d'autres technologies, comme les prometteurs moteurs à détonation, qui ont récemment montré des progrès.
https://www.clubic.com/mag/sciences/con ... eaire.html

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Message par energy_isere » 28 janv. 2023, 19:46

Le mythe de l'extraction minière spatiale toujours vivant.
AstroForge se prépare à extraire des métaux dans l’espace lointain
par Brice Louvet
27 janvier 2023
https://sciencepost.fr/astroforge-extra ... -lointain/

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Message par energy_isere » 10 févr. 2023, 08:50

suite de ce post du 18 juin 2022 viewtopic.php?p=2345415#p2345415
SpaceX se rapproche d'un premier vol orbital pour sa méga-fusée Starship

AFP•10/02/2023

SpaceX a franchi jeudi une étape importante dans le développement de sa méga-fusée Starship, destinée à emmener des humains sur la Lune et Mars, en réalisant un impressionnant test au sol de ses moteurs, ouvrant ainsi la voie à un possible premier vol orbital le mois prochain.

Durant quelques secondes, dans un énorme grondement, les moteurs Raptor du premier étage de la fusée se sont allumés, formant une immense boule de feu et projetant un épais nuage de fumée sur la base de SpaceX à Boca Chica, dans l'extrême sud du Texas.

Au total, 31 des 33 moteurs se sont allumés, a déclaré sur Twitter le patron de l'entreprise, Elon Musk. "Mais c'est assez de moteurs pour atteindre l'orbite!", s'est-il exclamé.

L'un d'eux a été éteint par les équipes de SpaceX "juste avant le début" du test, et un moteur "s'est arrêté de lui-même", a-t-il détaillé.

Ce lanceur n'a encore jamais volé dans sa configuration complète, avec son premier étage, appelé Super Heavy et haut de 69 mètres.

Seul le vaisseau Starship, le deuxième étage de la fusée, a effectué des vols tests suborbitaux, dont plusieurs s'étaient terminés en d'impressionnantes explosions.

Début février, Elon Musk avait tweeté que "si tous les tests restants se pass(aient) bien", un décollage de Starship avec Super Heavy serait tenté en mars.
....................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0ccb63e3f0

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Message par energy_isere » 01 mars 2023, 22:41

Plus gros, plus lourds, plus puissants : SpaceX envoie ses premiers satellites Starlink V2 en orbite

Article de Eric Bottlaender 1er mars 20233 clubic

Elle a beau s'appeler V2 Mini, la nouvelle génération est plus imposante que l'ancienne... © SpaceX
La méga-constellation de l'entreprise fondée par Elon Musk ne cesse de s'agrandir. Avec plus de 1 million de clients pour de la connectivité en orbite, SpaceX change de braquet avec une nouvelle génération de satellites Starlink. De meilleurs débits, des coûts d'exploitation plancher… mais des unités plus imposantes.

Starlink devrait continuer de grandir avant même de remplacer les anciens satellites.
........................
https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/sho ... dc97&ei=64

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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

Message par Glycogène » 02 mars 2023, 21:43

Je me demandais comment fonctionne le suivi des satellites Starlink par l'antenne du terminal utilisateur au sol (et réciproquement).
L'antenne du satellite est fixe par rapport au satellite, et l'antenne du terminal est fixe par rapport au sol.
Ce sont des antennes réseau à commande de phase : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antenne_r ... e_de_phase
L'antenne du terminal comporte 1280 petites antennes sur un plan, et le faisceau émis par l'antenne est dirigé par le déphasage entre les petites antennes. Ca marche aussi pour la réception (comme si on avait une antenne parabolique dirigé vers le satellite).
C'est la technologie utilisée dans les radars à balayage électronique.
https://www.youtube.com/watch?v=qs2QcycggWU
https://fr.wikipedia.org/wiki/Starlink# ... tilisateur
Dernière modification par Glycogène le 02 mars 2023, 22:56, modifié 1 fois.

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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

Message par energy_isere » 02 mars 2023, 22:15

Fantastique, merci bien ! J'ai regardé en entier. C'est d'une complication démentielle cette communication Starlink.
J'imagine qu'ils ont déposés un tas de brevets. On voit un échantillon de ça à 27mn00 et 27mn25s.

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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

Message par energy_isere » 03 mars 2023, 00:53

Deux Américains, un Russe et un Emirati en route vers la Station spatiale internationale

AFP•02/03/2023

Deux astronautes américains, un émirati et un cosmonaute russe étaient en route jeudi, à bord d'une capsule de SpaceX, vers la Station spatiale internationale, où ils doivent arriver après un voyage d'environ 24 heures et rester environ six mois.

Le décollage de la fusée de SpaceX a eu lieu jeudi depuis le centre spatial Kennedy de la Nasa, en Floride, à 00h34 heure locale (05H34 GMT).

La capsule Dragon dans laquelle voyagent les quatre passagers doit s'amarrer vendredi à la station spatiale (ISS) à 01H17 heure de la côte est américaine (06H17 GMT).

L'équipage, baptisé Crew-6, est composé des astronautes de la Nasa Stephen Bowen et Warren Hoburg, de l'astronaute émirati Sultan al-Neyadi, et du cosmonaute russe Andreï Fediaïev.

Sultan al-Neyadi, 41 ans, devient le quatrième astronaute d'un pays arabe de l'Histoire, le deuxième émirati, et il sera le premier de son pays à passer six mois dans l'espace.

Par ailleurs, même si les tensions entre Washington et Moscou sont au plus haut un an après le début de l'offensive russe en Ukraine, les deux pays ont maintenu un programme d'échange permettant à des Russes de voyager avec SpaceX, et des Américains de voyager à bord des fusées russes Soyouz. La station spatiale constitue l'un des rares champs de coopération encore en cours entre les deux pays.

"Crew-6 sera bien occupé à bord de la Station spatiale internationale, en conduisant 200 expériences qui nous aideront à nous préparer à des missions pour la Lune, Mars et au-delà", a déclaré dans un communiqué Bill Nelson, le patron de la Nasa.

Lundi, le décollage avait été annulé à la dernière minute en raison d'un problème technique. La Nasa a expliqué mercredi que le problème concernait l'acheminement d'un liquide servant à l'allumage des moteurs, causé par un "filtre bouché". Ce dernier avait été remplacé avant le décollage jeudi.

Crew-6 remplacera les quatre membres de Crew-5 (deux Américains, une Russe et un Japonais), arrivés en octobre 2022 et qui redescendront sur Terre à bord de leur propre vaisseau SpaceX, après quelques jours de passation.

Trois autres passagers (deux Russes et un Américain) se trouvent également à bord de la station spatiale, arrivés eux avec un vaisseau Soyouz. L'ISS accueillera donc durant quelques jours pas moins de 11 personnes.

La Nasa paie les services de SpaceX pour acheminer ses astronautes environ tous les six mois vers le laboratoire volant.

Ils y conduisent des expériences scientifiques et assurent la maintenance de la station, habitée en permanence depuis plus de 22 ans.

Crew-6 est le sixième équipage à se rendre dans l'ISS lors d'une mission de rotation régulière assurée par l'entreprise du milliardaire Elon Musk.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... bddb5f0a33

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Message par energy_isere » 07 mars 2023, 09:04

Nouvel échec pour le lanceur spatial japonais H3, ordre d'autodestruction (Jaxa)

AFP•07/03/2023

La fusée japonaise de nouvelle génération H3 a reçu mardi l'ordre de s'autodétruire peu après son décollage en raison d'une défaillance d'origine encore inconnue qui rendait impossible le succès de sa mission, a annoncé l'agence spatiale japonaise Jaxa.

Il s'agit d'un deuxième échec cuisant d'affilée pour ce nouveau lanceur spatial dans lequel le Japon place beaucoup d'espoir. Mi-février, ce modèle avait échoué à décoller en raison d'un problème concernant ses propulseurs d'appoint (boosters), ce qui avait contraint la Jaxa à reporter son vol inaugural.

Cette fois-ci, la fusée a réussi à décoller comme prévu à 10H37 heure japonaise (01H37 GMT) depuis le centre spatial de Tanegashima (sud-ouest du Japon).

Mais la mission a été avortée une dizaine de minutes plus tard, alors que la vélocité de l'engin semblait diminuer anormalement.

Le centre de commande a d'abord indiqué que l'allumage des moteurs du deuxième étage de la fusée n'était "pas confirmé", avant d'annoncer un ordre d'autodestruction parce qu'il n'y avait plus de "possibilité de réussir la mission".

L'imposant modèle H3, successeur des fusées H2-A, est censé permettre à l'avenir au Japon d'assurer des lancements spatiaux commerciaux plus fréquents, plus sûrs et moins coûteux pour être capable de rivaliser notamment avec le lanceur Falcon 9 de l'entreprise américaine SpaceX pour convoyer des satellites.

La Jaxa était réputée pour la haute fiabilité de ses vols, mais elle connaît une série d'échecs depuis l'an dernier.

En octobre dernier, un autre de ses lanceurs de plus de petite taille, Epsilon, avait lui aussi reçu un ordre d'autodestruction peu après son décollage en raison d'un problème de trajectoire. Il s'agissait à l'époque du premier échec pour une fusée de la Jaxa depuis 2003.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f57a6abfe8

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Message par energy_isere » 23 mars 2023, 08:50

La première fusée imprimée en 3D échoue à atteindre son orbite

AFP•23/03/2023

La troisième tentative n'aura pas été la bonne. La première fusée imprimée en 3D a décollé mercredi de Cap Carnaval, en Floride aux Etats-Unis, mais a échoué à atteindre son orbite en raison d'une "anomalie" pendant la séparation du deuxième étage, selon une retransmission en direct.

Ce troisième échec fait suite à deux précédents essais annulés à la dernière minute à cause de problèmes techniques.
.......................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... aa5e91dfda

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Message par energy_isere » 26 mars 2023, 20:58

Internet spatial : avec son succès en Inde, OneWeb dispose du nombre de satellites nécessaire pour une couverture mondiale

Article de latribune.fr 26 mars 2023

A 10h14 du matin ce dimanche en Inde, quand le contact des 36 satellites lancés 1 heure et 14 minutes plus tôt du centre spatial Satish Dhawan de Sriharikota, a été établi, les équipes de OneWeb, la société britannique de communication par satellite en orbite basse, avait doublement le sourire : non seulement elles tenaient leur promesse d'apporter prochainement à l'Inde une connectivité internet à haut débit sécurisée, y compris dans les zones reculées, mais elles pouvaient aussi se réjouir de disposer du nombre de satellites suffisant pour couvrir d'ici à la fin de l'année l'ensemble de la planète. Pour rappel, avec sa constellation en orbite basse, à quelques centaines de kilomètres d'altitude, OneWeb fournit de l'internet à haut débit et à faible latence, c'est-à-dire rapide dans la transmission de données, au profit notamment des régions isolées et dépourvues de fibre optique.

« Il s'agit de l'étape la plus importante dans l'histoire de OneWeb, puisque nous atteignons le nombre de satellites nécessaires à une couverture mondiale. Avec le déploiement du satellite d'aujourd'hui (..) nous réalisons cette ambition centrale et sommes encore plus près de changer des vies à grande échelle », s'est félicité dans un communiqué Neil Masterson, le directeur général de OneWeb, la société britannique de communication par satellite en orbite basse.

De fait, avec le déploiement réussi de ces 36 satellites pour la couverture de l'Inde, la constellation Oneweb dispose désormais de 618 satellites. Bien plus que les 588 nécessaires pour une couverture mondiale.
...............................
https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... 6661&ei=11

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Message par energy_isere » 01 avr. 2023, 14:49

Larguer des fusées low-cost ne rapporte pas, Virgin Orbit en faillite ?

Eric Bottlaender 31 mars 2023

Depuis jeudi dernier, les employés de Virgin Orbit sont renvoyés chez eux, en attente de leur sort. L'entreprise, devenue célèbre pour sa méthode de largage de fusées orbitales avec un Boeing 747 modifié, n'a plus d'argent. Un signal important, que de nombreux acteurs du secteur du NewSpace vont regarder de près.

C'était une rumeur qui courait depuis plusieurs mois : Virgin Orbit a un gros problème de fonds. L'arithmétique est relativement simple, dans une année comme 2022, l'entreprise installée à Long Beach a dépensé pratiquement 200 millions de dollars, avec moins de 30 millions de dollars de revenus. De quoi drainer les comptes rapidement, d'autant que l'entrée en Bourse en 2021 n'a pas apporté la manne espérée (228 millions au lieu de 483 attendus) pour espérer tenir plusieurs années et augmenter significativement les lancements, et donc les rentrées d'argent. En ce mois de mars 2023, la situation est devenue intenable.

Depuis jeudi dernier, les 750 employés de Virgin Orbit ont été renvoyés chez eux, au chômage technique : l'entreprise n'est plus capable de les payer. Et comme souvent dans ces situations, le coup d'arrêt est important. Soit un investissement important va avoir lieu (avec ou sans rachat à la clé), soit les dirigeants vont annoncer une mise en faillite. CNBC rapporte que de nombreux employés interrogés ont déjà entamé des recherches d'emploi. La direction, elle, refuserait les offres sous les 200 millions de dollars, sa valeur officielle en bourse (mais qui chute).

Cosmic dette

La situation à moyen terme de Virgin Orbit aurait été complexe même sans ces problèmes de fonds. En effet, en ce mois de janvier, la firme a souffert d'un échec en vol de sa fusée LauncherOne, larguée depuis le 747 modifié de l'entreprise… Alors qu'il avait pour la toute première fois décollé depuis l'Angleterre. Un problème lié à un filtre dans les lignes d'apport de carburant sur le deuxième étage.

« Space is hard », la formule est sans cesse renouvelée, mais elle ne dit pas tout : pour espérer réussir et dépasser le statut de start-up prometteuse, il faut non seulement atteindre l'orbite, mais le faire très régulièrement, à bas prix et avec une méthode qui donne confiance aux investisseurs. Avec un maximum de 2 lancements en 2021 et 2 en 2022, la cadence attendue et les promesses de « vol rapide à la demande » n'ont pu être tenues pour Virgin Orbit. D'autant qu'à environ 12 millions de dollars pièce, la fusée LauncherOne n'est pas la moins chère sur le marché.

Décollage (des investisseurs)

De nombreux autres acteurs du NewSpace américain observent la situation de Virgin Orbit avec attention (rachat ou faillite), car la leur n'est pas nécessairement meilleure. C'est le cas d'Astra, par exemple, qui a abandonné l'année dernière les travaux avec sa fusée Rocket 3, cette dernière n'étant pas assez fiable. Une partie du personnel a déjà été renvoyée le temps que les travaux préparatoires de Rocket 4 soient terminés… Globalement, aucun acteur public ou privé de ce secteur des petits lanceurs (Rocket Lab, Firefly, Relativity Space, ABL Space, Virgin Orbit, Astra et d'autres) n'a encore pu atteindre la tant attendue rentabilité. Rocket Lab y est presque, en grande partie grâce à ses investissements et rachats d'entreprises innovantes pour des composants de satellites et des panneaux solaires… Et ce malgré 9 lancements l'an dernier !

Les prix bas, la concurrence entre acteurs et le succès des vols groupés à prix plancher de SpaceX font mal au portefeuille. Plusieurs acteurs attendent des regroupements, des rachats et faillites dans le secteur, aux États-Unis surtout.
https://www.clubic.com/virgin-orbit/act ... llite.html

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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.

Message par tita » 03 avr. 2023, 13:22

Un aspect, c'est aussi que le marché est assez limité. SpaceX envoie beaucoup de ses propres satellites starlink. Ce qui lui permet de diversifier ses financements.

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