La menace de destruction de tankers, appuyée par une bonne demi-douzaine d'exemples tous dans le Détroit, serait sans doute suffisante pour
- déclencher une action militaire conjointe, sans doute sous contrat ONU, dans le Détroit
- déclencher une soudaine hausse des cours, détruisant beaucoup de demande dans les pays qui peuvent se le permettre
- ramener à zéro momentanément les progressions de PIB dans l'OCDE (voir 9/11)
- contribuer ainsi aux politiques locales de sobriété et d'indépendance énergétique
- et ainsi agir à long terme pour une diminution de la consommation, faisant ainsi chuter les cours à nouveau dans les 18 mois.
On peut espérer qu'en 18 mois, un certain nombre de décisions aient pu être prises et mises en oeuvre pour agir dans la bonne direction.
Nous avons un exemple réel en cours : le pic du baril à 78 USD fut uniquement spéculatif, consécutif à la crainte d'une interruption possible de la fourniture pétrolière. Dès que cette crainte s'est révélée infondée, le cours a commencé à chuter, et il a fallu l'intervention expresse de l'OPEC pour l'empêcher de retomber dans la zones des 40 USD, c'est-à-dire le coût marginal du pétrole en gisement neuf : la chute a été trop rapide pour déclencher le mécanisme vertueux.
Ce genre de scénario est donc globalement favorable à l'évolution macro-économique. En dehors d'Areva, je ne vois pas grand-monde qui ait un intérêt réel à passer à l'action
