@Tiennel, @Dagobert : on arrive à la question clef de l'estimation des risques du nucleaires.
Certes je compare
une seule catastrophe industrielle. Mais notes aussi que c'est
la seule ayant provoqué un nombre important de victimes !
Si tu calcule le nombre de victimes divisé par la quantité d'energie produite, tu constatera que, même sans prendre en compte le RC, l'energie nucleaire est relativement sûre !
Même si on mutiplie par 10 ou 20 le nombre de centrales, ce ratio restera favorale au nucleaire, surtout si on prend en compte le nombre de victimes provoquées par le RC.
Bien sûr il y aura des accidents nucleaire. C'est une certitude.
Mais il ne faut pas s'arreter au qualitatif, et faire cette arithmetique macabre de mesure des risques et des victimes dans différent scenarios.
Et tu verra que les scenarios avec nucleaire ne sont pas les pires.
Le pire scenaro etant la croissance des GES à un niveau tel que la notion même d'evalution des riques serait oublié..
@Dagobert : En france la part de l'electricité est de 40 % environ, de mémoire. C'est certes une fraction, mais c'est déja pas mal.
J'ai déja montré plus haut qu'il etait raisonable de penser que le nucleaire pouvait permetre de reduire de 20 à 30 % des emissions de GES au niveau mondial. C'est insuffisant, on est d'accord, mais ca fait quand même des miliards de tonnes de CO2 en moins.
Par ailleurs, je crois au futur, detrompe toi. Un futur où le rechauffement climatique serait maintenu dans des limites raisonable. Quite à avoir d'avantage d'endroits sur la terre avec une plus forte radioactivité.
EDIT :
@echazare: je ne dis pas que le debat est clos. Il y a encore des dizaines de publications par mois sur les effets de la radio-activité sur l'organisme, notamment au niveau cardio-vaculaire. Disons plutot que les incertitudes sont mieux connues.
Même si tu prends les hypotheses scientifiques des auteurs du rapport TORCH (payé pas les verts allemand, je le rappele) , tu verra qu'un accident nucleaire de type Tchernobyl ne provoque pas une sur-mortalité significative d'un point de vue statistique.
Voici par exemples ce qu'ecrit
le CIRC, qui n'est pas lié au loby nuke :
Models predict that by 2065 about 16,000 (95% UI 3,400-72,000) cases of thyroid cancer and 25,000 (95% UI 11,000-59,000) cases of other cancers may be expected due to radiation from the accident, whereas several hundred million cancer cases are expected from other causes. Although these estimates are subject to considerable uncertainty, they provide an indication of the order of magnitude of the possible impact of the Chernobyl accident. It is unlikely that the cancer burden from the largest radiological accident to date could be detected by monitoring national cancer statistics. Indeed, results of analyses of time trends in cancer incidence and mortality in Europe do not, at present, indicate any increase in cancer rates - other than of thyroid cancer in the most contaminated regions - that can be clearly attributed to radiation from the Chernobyl accident.
Pour en revenir à JMJ (c'est le fil, non ? ) je rapelle sa conclusion tarabiscotée sur son site :
"Je ne dis pas que le nucléaire civil, c'est Alice au pays des Merveilles, et, surtout, je ne prétends pas - et ne prétendrai jamais - que de mettre du nucléaire partout est la solution à tous nos problèmes énergétiques. Mais il n'y a que la comparaison qui vaille, et, pour produire une quantité d'énergie significative, nombre des alternatives "classiques" (gaz, pétrole, charbon, grande hydraulique), ou renouvelables (éolien de masse, ou biocarburants, par exemple), présentent plutôt plus d'inconvénients que le nucléaire civil. Dans un monde où nous accepterions de limiter notre consommation d'énergie, ce qui me paraît assez indispensable si nous voulons éviter de gros ennuis un jour, produire cette énergie résiduelle en incluant du nucléaire me semble parfaitement recevable."