Le Peak Oil, encore loin ?

[epe]

Tout ce qu'on peut observer depuis 10 ans c'est que la croissance de la production ralentit, mais elle continue de croître et rien ne permet d'affirmer qu'elle ne va pas encore croître pendant 10 ans.

Mais aussi que la demande de carburants liquides ne faiblit pas et que la pression sur les prix reste très forte. La crise économique et le ralentissement de la croissance mondiale (car il y a toujours croissance) est une conséquence de la fin de l'énergie bon marché. L'effondrement attendu par certains n'est pas encore là, en tous cas pas pour tout le monde, mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir que le monde est bel et bien en train de changer sous la pression du coût de l'énergie (et d'autres ressources aussi)

[mahiahi]

Tout ce qu'on peut observer depuis 10 ans c'est que la croissance de la production ralentit, mais elle continue de croître

Non, elle décroit, la croissance ; c'est la production qui continue de croître

[sceptique]

Tout ce qu'on peut observer depuis 10 ans c'est que la croissance de la production ralentit, mais elle continue de croître

Non, elle décroit, la croissance ; c'est la production qui continue de croître

En clair : la dérivée première est positive mais la dérivée seconde est négative.

[mahiahi]

En clair : la dérivée première est positive mais la dérivée seconde est négative.

Tu trouves ça plus clair?

[matthieu25]

Pour un matheux, Oui.Sinon, non.

[sceptique]

En clair : la dérivée première est positive mais la dérivée seconde est négative.

Tu trouves ça plus clair?

Justement non ! C'était une blague.

[energy_isere]

Les économistes et l’illusion d’un boom pétrolier

26 Juillet 2013

Le mythe du boom pétrolier a la vie dure. Depuis le début de 2012, les économistes et les analystes financiers occupent l’espace média avec un discours triomphant : grâce à l’exploitation des schistes, nous allons nager dans le pétrole et les prix vont bientôt s’effondrer.
.......................

je note en particulier :

...........
Débordant du cadre strict de la géologie, l’article souligne qu’à partir de 110 $ le baril, le prix du pétrole semble provoquer une forte baisse de la demande. Il est donc possible que la production chute un jour non pas en raison de l’épuisement des réserves, mais faute d’acheteurs solvables – un facteur dont les économistes ne tiennent jamais compte. Dans l’état actuel des choses, le plafonnement de la production mondiale entrave également le retour de la croissance économique......

[sceptique]

C'est sur que quand le cours monte trop la demande baisse ! Quoique certains ici nient ce principe élémentaire.

[energy_isere]

C'est sur que quand le cours monte trop la demande baisse ! Quoique certains ici nient ce principe élémentaire.

Ah je vois l' allusion à la discussion enfiévrée avec nemo.

[kercoz]

C'est sur que quand le cours monte trop la demande baisse ! Quoique certains ici nient ce principe élémentaire.

Quoique si j' étais producteur et que la demande baisse , je m' arrangerait pour maintenir un court assez haut ...pasque j' ai vachement investi sur des trucs chiants a ramener a l' air libre et que je perds ma chemise sous les 100 $

[sceptique]

C'est sur que quand le cours monte trop la demande baisse ! Quoique certains ici nient ce principe élémentaire.

Quoique si j' étais producteur et que la demande baisse , je m' arrangerait pour maintenir un court assez haut ...

Oui, mais pour maintenir le cours assez haut, si la demande baisse, il faut que la production baisse encore plus. Maintenant, avec plusieurs producteurs qui disent tous :

pasque j' ai vachement investi sur des trucs chiants a ramener a l' air libre et que je perds ma chemise sous les 100 $

Et bien tous les producteurs sont d'accord pour que le producteur voisin baisse sa production ! C'est aussi cela le marché.
Et là ou il est "méchant" c'est que personne ne lâche (pourquoi moi et pas les autres ?) les prix baissent beaucoup et le premier qui "laisse sa chemise" (en gros fait faillite) sa production est illico annulée et les cours remontent ...
Mais cela est difficile à comprendre pour certains.

[kercoz]

Les producteurs etant moins nombreux que les consommateurs , il leur est plus facile de s'entendre ...de plus leurs liens avec "le" politique permet des arguments "frappants" .......la "main invisible" tient souvent un flingue .

[nemo]

C'est sur que quand le cours monte trop la demande baisse ! Quoique certains ici nient ce principe élémentaire.

Je n'ai jamais nier cela. Je dis que bien d'autre facteur entre en compte ce qui est tout à fait différent par exemple ceux dont parle kercoz.

[epe]

Ce dont certains économistes ne tiennent pas compte non plus c'est que la réserve de demande est énorme. Dés que du pétrole sous un plafond de prix X (variable selon la catégorie de consommateur potentiel) arrive sur le marché, il trouve preneur, et la pression de la demande sur une offre "au taquet" fait remonter le prix.

Pétrole de schiste ou pas il me semble impossible qu'on revienne à la situation d'abondance d'avant le premier choc pétrolier où il suffisait d'adapter l'offre à la demande (ouvrir le robinet), le prix n'étant déterminé que par la concurrence (ou l'entente) entre producteurs. Aujourd'hui une part de plus en plus significative de la production est du pétrole cher voire très cher à produire et/ou transformer. Dés que le prix baisse trop, ce pétrole sort du marché, ou du moins les investissements dans ces pétroles difficiles sont suspendus ou supprimés.

Finalement le pétrole de schiste n'est qu'un substitut en terme de coût d'exploitation au pétrole des gisement conventionnels en voie d'épuisement. Une pause dans le naufrage inévitable, la pompe qui vide l'eau du bateau au même rythme qu'elle rentre par un brèche de la coque. Mais pas de quoi réparer le bateau pour qu'il puisse poursuivre sa route comme si de rien n'était.

A propos de la réserve de demande, je ne sais pas si ce n'est qu'une impression, mais je trouve que les produits importés d'Asie (genre les ordinateurs) sont de moins en moins sur-emballés. Comme si il valait mieux financièrement accepter un certain pourcentage de casse que payer le prix fort pour le transport.

[nemo]

Comme si il valait mieux financièrement accepter un certain pourcentage de casse que payer le prix fort pour le transport.

Dans le même ordre d'idée "la route de la soie" est de plus en plus utilisé. Traverser le asie centrale à partir de la Chine jusqu'en Europe par le train commence à être rentable, surtout que cela prend 2 fois moins de temps. Et il y a un potentiel de progression important les infrastructures étant vraiment faible mais cela demanderait des investissements importants.