Les négateurs du RC anthropique ...

Discussions libres mais portant sur le thème général de la déplétion.

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Message par energy_isere » 05 févr. 2007, 20:10

@Aerobar

:smt038

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Message par Transparence » 05 févr. 2007, 21:08

J'ai ouvert une discussion qui rejoint la thématique du présent fil :
Le rapport sur le climat pourrait donner lieu à des procès
http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?t=4600

On peut fusionner (si c'est pas trop tard et si cela ne perturbe pas les discussions sur les deux fils)... ;)

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Message par Transparence » 05 févr. 2007, 21:34

Interview d'un géographe négateur, Marcel Leroux (Université Jean Moulin, Lyon III - Là où a enseigné de 1981 à 2005 Bruno Gollnisch, FN) :

Marcel Leroux, 5 janvier 2007 :
" Parler de réchauffement climatique est un mythe ! (...) On ne peut pas du tout dire avec certitude que la terre se réchauffe.(...) Les climatologues réellement soucieux de l’analyse du temps se sont d’ailleurs regroupés en association, dont l’une particulièrement active est intitulée « climat sceptics ». (...)"

(...)D’ailleurs, la grande majorité de ses membres [à propos des 2500 scientifiques du climat qui ont participé aux travaux du GIEC...] ne sont pas climatologues, à l’instar de Michel Petit, ingénieur en télécommunications, ou bien Jean Jouzel, qui est un excellent chimiste glaciologue, mais dont les connaissances scientifiques sur le climat sont limitées. (...)

Source : http://www.resiliencetv.fr/modules/news ... oryid=1819
Le site du labo de Leroux : http://lcre.univ-lyon3.fr/
J'adore la page publications :lol: : http://lcre.univ-lyon3.fr/climato/actualites.htm

A propos de son collègue d'Université Bruno Gollnish, Lyon III :
Pour les juges, Gollnisch est négationniste
Condamné pour des propos tenus à Lyon en 2004, le leader FN a décidé de faire appel.
Libération, 19 janvier 2007 http://www.liberation.fr/actualite/soci ... 522.FR.php

http://www.amnistia.net/news/articles/n ... ln_208.htm

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Message par Transparence » 06 févr. 2007, 00:03

Les négationnistes passent à l'attaque
http://www.ledevoir.com/2007/02/02/129641.html
Les adversaires de Kyoto mobilisent des chercheurs américains pour attaquer la crédibilité du rapport de l'ONU sur le climat

En prévision du choc que risquent de provoquer ce matin les conclusions des experts sur le climat réunis à Paris depuis une semaine, des négationnistes nord-américains et canadiens ont entrepris d'attaquer la crédibilité du quatrième rapport onusien, qui sera dévoilé ce matin, pendant que d'autres reprochaient à mots couverts aux gouvernements et aux écologistes de trop mettre l'accent sur la lutte contre les causes du mégaproblème. Ces attaques ont toutefois des allures de baroud d'honneur devant l'importance que prend le dossier des changements climatiques aux États-Unis, où trois aspirants à la présidence, un républicain et deux démocrates, ont publiquement pris position depuis deux jours en faveur d'un engagement ferme des États-Unis dans la bataille du climat.

Au Canada cependant, le Natural Resources Stewardship Project (NRSP) dénigrait par communiqué la crédibilité du rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC), dont le «Sommaire réservé aux décideurs» a été débattu et finalement approuvé la nuit dernière par plus de 500 climatologues et scientifiques de partout sur la planète et divulgué à 3h30 ce matin, heure d'ici. C'est l'ébauche soumise à cet imposant groupe scientifique que Le Devoir dévoilait samedi dernier. Pour le NRSP, qui a mobilisé plusieurs chercheurs états-uniens à l'appui de sa thèse néanmoins marginale, l'adoption du sommaire proposé par le GIEC est un geste plus politique que scientifique. Citant Richard Lindzen, professeur au MIT de Boston et membre du GIEC, le NRSP soutient que les conclusions du sommaire «traduisent un consensus entre des représentants gouvernementaux (dont plusieurs représentent leur pays au sein du protocole de Kyoto) plutôt qu'entre des scientifiques». Aussi, ajoute le groupe négationniste, le rapport lui-même ne sera pas disponible avant le mois de mai, car il faudra le modifier pour le rendre conforme aux conclusions de la rencontre scientifique de Paris. Au cours de cet exercice, ajoute le communiqué du groupe canadien, on ne sait pas ce qui se passera, les auteurs du rapport final ayant fait le serment de garder secrètes leurs délibérations. Le NRSP poursuit ses attaques contre la crédibilité du GIEC en ajoutant que plusieurs de ses membres censés contrôler les études et le bilan quinquennal statuent aussi sur leurs propres études.

La réalité est quelque peu différente, car les analyses et les constats du GIEC sont basés sur une intégration des données et des analyses de 19 grands modèles mathématiques prévisionnels qui aboutissent par des chemins différents à des conclusions très similaires. Le bilan quinquennal du GIEC synthétise aussi les conclusions de plusieurs centaines d'études réalisées par plusieurs milliers de chercheurs à travers le monde, dont les conclusions généralement convergentes sont actuellement validées à Paris par un groupe scientifique qui requiert pour chaque mot l'unanimité des 500 participants. Les conclusions du GIEC sont pour une grande part basées sur plusieurs études de la NASA et de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis, un pays dont l'administration fédérale renie pourtant le protocole de Kyoto. Enfin, notons que l'Académie nationale des sciences des États-Unis, dont les négationnistes canadiens citent la critique d'un des chercheurs, a approuvé l'été dernier une déclaration conjointe avec quatre autres grands pays émetteurs de gaz à effet de serre, déclaration qui va précisément dans le sens des conclusions du GIEC.

D'ailleurs, hier à Paris, les débats se sont enflammés, selon l'agence Associated Press, autour de la marge d'erreur de la conclusion centrale du GIEC, qui attribue clairement aux humains le réchauffement en cours de la planète. Alors que le groupe scientifique concluait qu'il est «très probable» que le réchauffement soit d'origine humaine (c'est-à-dire probable à plus de 90 %), certains auraient voulu qu'on dise «quasiment certain» (c'est-à-dire à plus de 99 %). Mais la délégation de la Chine, le pays qui, l'an prochain, devrait devenir le premier émetteur en importance sur la planète, s'est opposée à tout durcissement supplémentaire de la formulation, ont rapporté les délégués de la Barbade, Leonard Fields, et du Zimbabwe, Washington Zhakata.

La conclusion finalement retenue -- le «très probable» suggéré par le GIEC -- va quand même plus loin que celle du rapport de 2001, qui affirmait, sans préciser le degré de fiabilité de l'assertion, que le réchauffement était «probablement» attribuable aux émissions de CO2 d'origine humaine.

Pendant ce temps, au Canada, le Conference Board déplorait, étude à l'appui, qu'on parle trop peu ici de la nécessité de s'adapter aux changements climatiques, ce qu'on devrait faire plutôt que de toujours discuter, comme le font les écologistes et les politiques, de la nécessité de mobiliser les énergies pour agir sur les causes du problème. Dans un communiqué rédigé uniquement en anglais, le Conference Board dit estimer que «quoi qu'on fasse pour réduire les émissions, le climat va changer et cela affectera les Canadiens», expliquait son vice-président, Gilles Rhéaume. La baisse des niveaux des Grands Lacs, donnait-il en exemple, risque de provoquer des pénuries d'eau et de modifier les récoltes dans les Prairies canadiennes alors que les trois régions côtières du pays seront aux prises avec la hausse du niveau des mers.

Il faut, selon le Conference Board, mettre en avant dès maintenant des politiques «d'adaptation» aux changements climatiques, axées sur les problèmes que les institutions publiques et le secteur privé devront affronter. Selon le Conference Board, les politiques, le public et les médias passent à côté d'une dimension fondamentale des changements climatiques en parlant trop peu des problèmes d'adaptation et en mettant trop l'accent sur la lutte contre les changements climatiques, un dossier qui a fait beaucoup jaser mais qui a suscité peu d'action, soutient l'organisme.

À l'opposé de cette démarche, un groupe d'investisseurs institutionnels américains totalisant des actifs de 41 trillions $US a demandé hier aux 2400 sociétés industrielles les plus importantes de la planète de dévoiler dès maintenant et chaque année leurs émissions de gaz à effet de serre afin que tout le monde puisse suivre leur progression ou le danger qu'elles représentent pour la sécurité climatique. Ces 284 grands investisseurs estiment que le Carbon Disclosure Project, qui vise à préciser aux investisseurs la dépendance au carbone des société industrielles, est désormais un incontournable pour qui veut vraiment donner l'heure juste à propos de ses perspectives d'avenir sur le plan économique. Ces grands investisseurs plaident pour un changement draconien des politiques gouvernementales dans la lutte contre les sources d'émissions car, à leur avis, il serait inutilement coûteux d'investir dans l'adaptation si le problème n'est pas attaqué à sa source même.

Le Congrès s'échauffe

Les conclusions du prochain rapport du GIEC et les majorités démocrates au Congrès modifient totalement le débat sur les changements climatiques.

C'est ainsi que la sénatrice Hillary Clinton et son principal adversaire à l'investiture démocrate, le sénateur Barack Obama, ont tous deux signé au cours des derniers jours le projet de loi présenté au Sénat par Joe Lieberman, un indépendant du Connecticut et ancien colistier d'Al Gore, ainsi que par le sénateur républicain John McCain, de l'Arizona. Ce projet de loi, un des cinq récemment déposés au Congrès, propose de ramener d'ici 2012 les émissions de GES des États-Unis au niveau de 2004 avec, par la suite, une baisse annuelle de 2 % pour atteindre une réduction globale de 60 % d'ici 2050.

Tous les projets de loi déposés proposent un plafonnement des émissions des grands émetteurs -- et, dans certains cas, des émissions de tous les secteurs économiques -- ainsi que la mise en place d'un marché de crédits d'émissions, calqué sur le modèle européen, ce que l'administration Bush et les promoteurs des combustibles fossiles refusent totalement.

Le comité sénatorial où les grandes figures du Sénat se sont presque toutes prononcées cette semaine pour un engagement ferme des États-Unis dans la bataille du climat siège en même temps qu'un autre comité sénatorial qui instruit une enquête sur les tentatives de l'administration Bush de museler les chercheurs de la NASA et de la NOAA, notamment, afin qu'ils ne parlent pas publiquement de leurs travaux et, surtout, qu'ils évitent les conclusions et les commentaires contraires aux voeux de l'administration. Le nombre d'interventions visant à forcer la science du climat dans le sens des visées de l'administration Bush est tel que le Sénat a ouvert une enquête publique.

Le Devoir

Avec l'Associated Press

et l'Environmental News Service

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Message par Berthier » 07 févr. 2007, 20:07

À l'est aussi

« Le soleil responsable du réchauffement climatique »


La conférence scientifique qui se réunit à Paris, lundi 29 janvier 2007, va publier, nous dit-on, un nouveau rapport pessimiste des experts internationaux. Le Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) devra s’interroger sur la pertinence et l’efficacité des moyens mis en place, par le Protocole de Kyoto, pour lutter contre le changement climatique. Mais, en tout état de cause, l’avenir de ce protocole dépend de trois inconnues : les attitudes des Etats-Unis (le président G. Bush, rappelons-le, a renoncé au protocole), de la Chine et de l’Inde.
L’agence RIA Novosti a publié, en février 2006, sous la plume d’Olga Vtorova, une interview que lui avait donnée Khabiboullo Abdoussamatov, chef du Laboratoire d'études spatiales de l'Observatoire principal (de Poulkovo) de l'Académie des sciences russe. Selon ce chercheur, c'est le soleil qui serait responsable du réchauffement climatique global, le gaz carbonique n'influant pratiquement pas sur ce processus.
S’exprime ainsi une théorie non conforme aux thèses, que nous connaissons, qui ont pour fondement une prolifération du dioxyde de carbone (CO2), avec ses émissions de gaz à effet de serre. Les scientifiques sont loin d’être d’accord entre eux. On peut se demander si ces thèses ne seraient pas tout simplement une arme médiatique déployée par les nations occidentales pour on se sait quelle bonne ou mauvaise cause, tout en fournissant aux Européens une nouvelle « bonne conscience » ! Par exemple, préparer l’opinion à recevoir près de 150 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050, comme annoncé par l’ONU et le GIEC (voir Hervé Chambonnière, « Réfugiés climatiques. Le phénomène a commencé », in « Le Télégramme » du 09/01/07)
(http://www.letelegramme.com/gratuit/dos ... 754241.php),
ou conditionner les Européens à avoir à supporter l’instauration d’une fiscalité (supplémentaire) environnementale, incitant aux changements de comportement des ménages et aux économies d’énergie.
Cette interview a été publiée le 17/01/07. Polémia la soumet à la réflexion de ses lecteurs. Polémia.



« Le réchauffement global du climat de la Terre que l'on observe est dû non pas au rejet des gaz à effet de serre dans l'atmosphère mais à un niveau particulièrement élevé et à un essor prolongé, pendant pratiquement la totalité du siècle dernier, de l'intensité de l'énergie diffusée par le Soleil », explique le chercheur.

Khabiboullo Abdoussamatov rappelle que des scientifiques ont prélevé des carottes de glace dans des puits creusés profondément (à plus de 3 km) dans l'Antarctique et au Groënland. Après avoir étudié ces échantillons, ils ont découvert que des variations considérables de la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphère et du réchauffement climatique s'étaient produites avant l'ère industrielle, en l'absence totale d'activité industrielle de l'homme.

« Il a été établi, ce faisant, qu'une augmentation, même importante, de la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphère n'a jamais précédé un réchauffement du climat de la Terre, et qu'au contraire une telle augmentation a toujours suivi une élévation de la température. Autrement dit, même une accumulation considérable de gaz carbonique dans l'atmosphère ne conduit pas, pratiquement, à une augmentation de la température de la Terre », explique le chercheur.

Selon Khabiboullo Abdoussamatov, cela prouve que l'augmentation de la concentration de gaz carbonique que l'on observe dans l'atmosphère est la conséquence, essentiellement, de l'élévation de la température de l'Océan mondial, due à l'augmentation de l'intensité du rayonnement solaire.

« On sait que l'élévation de la température de l'Océan mondial entraîne le rejet dans l'atmosphère de volumes importants de gaz carbonique. Par conséquent, l'idée, largement répandue, du rôle déterminant de l'activité industrielle de l'homme dans le réchauffement climatique global, est due au fait que l'on a pris la conséquence pour la cause », dit le chercheur.

Khabiboullo Abdoussamatov réfute également l'affirmation selon laquelle le gaz carbonique joue dans l'atmosphère un rôle de « verre de serre », laissant passer vers la Terre le rayonnement solaire et ne renvoyant pas dans l'espace une partie des rayons infrarouges irradiés par la planète.

« Il n'est pas scientifiquement fondé d'attribuer à l'atmosphère terrestre les propriétés de l'effet de serre », affirme le chercheur. Selon lui, la théorie de l'effet de serre ne tient pas compte de la transmission efficace de la chaleur à travers les couches supérieures de l'atmosphère. « Des volumes de gaz carbonique réchauffé, qui deviennent légers à la suite de leur expansion, s'élèvent vers les couches supérieures de l'atmosphère et restituent la chaleur absorbée », ajoute-t-il.

Khabiboullo Abdoussamatov souligne également que le début du refroidissement des couches supérieures de l'Océan mondial a constitué une réelle surprise pour les climatologues, ce qui témoigne, à l'évidence, que le maximum thermique global est déjà atteint sur la Terre : « Les hommes ne sont pas en mesure d'influer d'une manière tant soit peu substantielle sur le réchauffement climatique global, et un refroidissement profond de la Terre suivra inévitablement son réchauffement », affirme le chercheur.

Selon K. Abdoussamatov, la quantité d'énergie qui arrive du Soleil sur la Terre baisse depuis déjà le milieu des années 1990 du siècle dernier : « C'est pourquoi, explique-t-il, la Terre, au lieu du réchauffement général prédit pour 2012-2015, doit s'attendre à ce que sa température se mette à baisser lentement. La diminution progressive de l'énergie diffusée par le Soleil, qui atteindra son minimum vers 2040, conduira inévitablement à un profond refroidissement du climat de la Terre – son minimum climatique – vers 2055-2060 », prévoit le scientifique.

Selon lui, le refroidissement pourrait être semblable à ce que l'on a observé, entre 1645 et 1715, dans toute l'Europe, en Amérique du Nord et au Groënland, lors du minimum de Maunder de l'activité solaire. « En Hollande, tous les canaux étaient alors gelés, et au Groënland, à la suite de l'avancée des glaciers, les hommes avaient été contraints d'abandonner une partie des colonies de peuplement. A Londres, la Tamise était gelée, et il en était de même pour la Seine à Paris », rappelle le chercheur.

D’après les dernières études, cette situation devrait perdurer pendant une cinquantaine d'années, et ce n'est qu'au début du XXIIe siècle que la température de la Terre pourrait de nouveau repartir à la hausse.

« C'est pourquoi le Protocole de Kyoto n'est pas nécessaire actuellement, et son action doit être reportée, d'au moins une centaine d'années : une baisse de la température globale de la Terre interviendra même si les pays industriellement développés ne limitent pas leurs rejets de gaz de serre », estime Khabiboullo Abdoussamatov.

D’après Olga Vtorova (Agence RIA Novosti), interview de Khabiboullo Abdoussamatov donnée en février 2006.
http://relatio.blogspirit.com/tag/russie
17/01/07

Polémia
27/01/07

Voir également Bernard Beauzamy, PDG de Société de calcul mathématique, S.A., Algorithmes et Optimisation, « Le réchauffement climatique : mystifications et falsifications » :

http://perso.orange.fr/scmsa/rechauff.pdf

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Message par hyperion » 07 févr. 2007, 21:50

le dernier lien est trop fort.
si vous voulez savoir pourquoi le petrole est une energie plus renouvelable que l'energie des marees . çà détend.....
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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Message par Tiennel » 07 févr. 2007, 22:41

:shock: :lol:

Retenez ce nom : Bernard Beauzamy, X de formation, mathématicien, ayant commis l'erreur fatale de s'imaginer qu'il suffit d'être compétent dans une science (les mathématiques) pour pouvoir se prétendre tel dans une autre (la climatologie).

Ce qui est un peu gênant, c'est qu'il semble avoir été commandité par le Secrétariat Général de la Défense Nationale. Je sais que nos vaillants militaires n'hésitent pas à faire tourner les chars en rond pour consommer les queues de crédit en carburants, mais de là à les dépenser en négations du RC, c'est fort !

Pour montrer qu'il y a parfois peu de distance entre le courage intellectuel et l'aveuglement (pour rester poli) :

Image

Bon, il est de la promotion 1968 : les mauvaises langues disent que cette année-là, on a un peu admis n'importe qui à Polytechnique :smt077
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Message par Krom » 07 févr. 2007, 23:20

Ce type fait un peu honte à la profession. Je garde son nom au chaud.

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Message par Tiennel » 07 févr. 2007, 23:22

Ce type mériterait un fil dans Humour à lui tout seul. Je vous conseille son "éditorial" (une newsletter en mode HTML de base, même Campbell fait mieux) : http://perso.orange.fr/scmsa/lettre.htm#edito

Un extrait savoureux :
Biodiversité

La Jaune et la Rouge (journal des anciens élèves de Polytechnique) consacre son numéro de juin-juillet 2006 à ce sujet à la mode, et on lit sous la plume d'un dénommé Christophe Lefebvre, président du Comité permanent du Conseil national de protection de la nature, entre autres âneries : "L'augmentation moyenne de la température de 1,8 à 2 degrés d'ici 2050 entraînerait, dans certaines régions du monde, dont l'Europe, la disparition de 15 à 37 % des espèces vivantes et de profonds bouleversements écologiques".

Il est difficile de dire davantage d'absurdités en si peu de mots. La totalité des espèces vivantes s'adaptent sans problème à toutes les variations climatiques. L'espèce humaine, en particulier, parvient à survivre, et même à proliférer, entre –50°C et +50°C.
Et à propos de la bulle immobilière :
Exploitant ces indicateurs, nous sommes parvenus à une conclusion très claire : il n’y aura pas de retournement du marché de l’immobilier au cours des quatre années à venir.
Blague à part, je pense que c'est ce genre de monsieur qu'on va chercher pour écrire des études pour minimiser les risques industriels (amiante, Tchernobyl, etc). Quel beau métier :?
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Message par vipere mazoutee » 08 févr. 2007, 11:44

Et un aller simple pour Venus histoire de verifier que l'effet de serre intense est benefique et que l'espece humaine s'adapte :lol:

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Message par Birdy » 08 févr. 2007, 18:02

Encore un qui vient de se griller lamentablement : Pas de certitude scientifique sur le climat, par Serge Galam (Le Monde)
A voir les commentaires, je ne savais pas qu'il y avait autant de lecteurs de ce journal avec si peu d'esprit critique... Ces scientifiques d'opérettes font quand-même de beaux dégâts dans les esprits de toutes ces autruches humaines !
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Message par energy_isere » 08 févr. 2007, 18:24

Birdy a écrit :Encore un qui vient de se griller lamentablement : Pas de certitude scientifique sur le climat, par Serge Galam (Le Monde)
A voir les commentaires, je ne savais pas qu'il y avait autant de lecteurs de ce journal avec si peu d'esprit critique... Ces scientifiques d'opérettes font quand-même de beaux dégâts dans les esprits de toutes ces autruches humaines !
à la fin de l' article :
Serge Galam, physicien au CNRS, membre du Centre de recherche en épistémologie appliquée (CREA) de l'Ecole polytechnique.
encore l' école polytechnique ! :-D

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Message par Environnement2100 » 08 févr. 2007, 18:34

Lamentable en effet : je l'ai fait remarquer à JMJ, qui publie un autre article de cet auteur sur son site.
On ne peut pas considérer que ce type est idiot, ou mal informé : je crains qu'il soit cintré, ce serait utile de demander au CNRS de nous confirmer son état mental : je vais leur faire une petite bafouille.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par Environnement2100 » 08 févr. 2007, 18:46

Correction :
Serge Galam, physicien de formation, spécialiste des théories du désordre, oeuvre au rapprochement de sa discipline d'origine et des sciences humaines au sein du Centre de recherche en épistémologie appliquée (Ecole polytechnique-CNRS) de Paris. Ce «sociophysicien» s'intéresse, en particulier, aux mouvements d'opinion.
De plus :
L'un de ses modèles, décrivant « la propagation d'opinions minoritaires en milieu démocratique », s'applique, comme un gant, au référendum sur la Constitution de l'Europe. Il montre comment le « non », aujourd'hui minoritaire dans les sondages, est en mesure, d'un strict point de vue mathématique, de s'imposer finalement.

(…)
« En cas de doute, précise Serge Galam, c'est l'opinion la plus proche du statu quo qui l'emporte. » Un phénomène que l'on retrouve dans la prime au sortant des scrutins électoraux ou dans la peur de l'inconnu que doit surmonter tout projet de réforme. (…)
Tout l'intérêt du modèle est de mettre en évidence comment, de proche en proche, ce processus local peut faire tache d'huile, jusqu'à « contaminer » bientôt la totalité de la population. Et de montrer qu'un retournement massif d'opinion peut être la résultante de microchangements.
Il n'est donc pas exclu que ce grand malade ait utilisé le sujet du RC pour faire une expérience en vraie grandeur sur la façon dont le "oui" et le "non" vont se répartir face à ce sujet.

Cintré, je vous dis.

http://filinfo.joueb.com/news/137.shtml
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par Krom » 08 févr. 2007, 21:36

Serait-ce les balbutiements de la psycho-histoire?

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