que la situation des 0,1% les plus pauvres se soit dégradée est un grave problème mais il ne permet pas de dire que la pauvreté a augmenté.nemo a écrit :Et voilà la moyennisation frappe une fois de plus.les cas que tu mentionnes sont tellement peu nombreux qu'effectivement ils n'influencent pas les statistiques.
Et le nombre de SDF, qui n'a plus rien a voir avec celui des années 80? Un effet marginal? Et le nombre de gens refusant purement et simplement de travailler?
On a connu un boulversement majeur ces 40 derniéres années, mais on continue de faire comme si de rien n'était.
Augmentation de la pauvreté ?
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- Goudron
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- Cassandre
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7 millions de travailleurs pauvres (on estime à ça, hein…) vous appelez ça « marginal » ?
Vit-on dans le même pays ?

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- Brut léger
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Bonjour,rurbain a écrit :Au niveau de la planète, la pauvreté a diminuée.transhuman a écrit :po a écrit :les prix du pétrole ont été multipliés par 8 depuis 10 ans et il n'y a pas d'augmentation de la pauvreté.Rassures moi tu fait de l'humour là ?
Sur qu'observée au niveau local ( surtout en France ), c'est pas vraiment le cas.
Tout le monde voit midi à sa porte ( enfin devrait )
Ok dis comme çà c'est vrai.
Effectivement mon post d'origine ne concernait que la situation française et se voulait à la recherche de renseignements pratiques :
- achat de pièces d'automobile, de vélo, d'outils
- achat de chaussures de qualité, de chaussure de travail, de sport ... robuste, cousues et non collées à la va vite!
- achat de "petits" matériaux de construction , de bois, de matériel d'éclairage varié...
- Liste des campagnes promotionnelles pour les déplacements en train ou en avion....
- Liste des sites promotionnels pour les achats de graines et de plantes...
Ce n'est pas en perfectionnant l'alumette qu'on a inventé l'électricité
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- Goudron
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là tu ne parles pas des travailleurs sans logement ou des SDF en général. et ce n'est plus marginal.Cassandre a écrit :7 millions de travailleurs pauvres (on estime à ça, hein…) vous appelez ça « marginal » ?![]()
Vit-on dans le même pays ?
et justement c'est une catégorie qui ne s'est pas appauvrie (bien sûr il y a des catégories qui se sont appauvries: les jeunes smicards qui doivent chercher un logement en ce moment par ex.)
c'est peut être choquant de le dire mais c'est vrai. comme pour les travailleurs chinois qui bossent 60 ou 70 heures en usine pour un salaire de misère: leur sort s'est amélioré parce qu'ils partaient de plus bas encore: avant ils manquaient d'eau potable, de calories pour se nourrir...
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Persistance des inégalités de revenus et de la pauvreté en France!
jeu 15 nov
Le mouvement de baisse des inégalités de niveau de vie et de la pauvreté, régulier depuis les années 70, s'est essoufflé depuis 2002, la pauvreté ayant même légèrement augmenté en 2005, tandis que les inégalités de patrimoine se sont, elles, renforcées entre 1997 et 2003.
C'est le constat que dresse l'Insee dans "France, portrait social 2007" publié jeudi, où un chapitre est consacré, pour la première fois dans cette onzième édition, aux "indicateurs d'inégalités sociales".
Entre 2002 à 2005 (dernière année de statistiques disponibles), "les inégalités de niveau de vie ont peu évolué", constate l'Insee.
Les 10% d'individus les plus modestes avaient en 2005 un niveau de vie inférieur à 780 euros mensuels, les 10% aux plus hauts revenus un niveau de vie supérieur à 2.450 euros.
La pauvreté monétaire est restée à peu près au même niveau, alors que, depuis les années 1970, la courbe de la pauvreté a diminué régulièrement et même fortement dans les premiers temps.
En 2005, rappelle l'Insee, on dénombrait 7,1 millions de personnes pauvres au seuil de 60% du niveau de vie médian (817 euros par mois, par personne seule) et 3,7 millions au seuil de 50% (681 euros).
Les taux de pauvreté s'élèvent, selon le seuil considéré, à 12,1% et 6,3% de la population en 2005 (contre 12,2% et 6% en 2002, mais 17,9% et 12% en 1970).
La hausse entre 2004 et 2005 (+0,4 point et +0,1 point) est, selon l'Insee, peu significative et "ne saurait être interprétée comme une nouvelle tendance".
Le Haut commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch, chargé par le président Sarkozy d'une mission de réduction d'un tiers de la pauvreté en cinq ans, a estimé en revanche cette hausse inquiétante. Elle correspond, fait-il remarquer, à "260.000" pauvres supplémentaires.
C'est le système de redistribution qui permet de corriger les inégalités. Le jeu des prélèvements et des prestations "réduit ainsi le niveau de vie des 20% les plus élevés de 22% en moyenne" et fait grimper de 40% le niveau de vie des 20% les moins aisés, a calculé l'Insee.
Mais, entre 1996 et 2006, "la baisse globale du poids des prélèvements, en particulier de l'impôt sur le revenu, a profité davantage aux plus aisés", alors que les prestations, qui bénéficient aux ménages les plus modestes, "en revanche ont peu évolué".
Les minima sociaux et les allocations logement représentent respectivement 12,4% et 15,1% du niveau de vie des 20% de personnes aux revenus les plus modestes, qui bénéficient de près de 80% des montants de ces prestations.
A peu près pendant la même période, de 1997 à 2003, les inégalités de patrimoine privé se sont, elles, fortement accrues, en raison de l'évolution de l'immobilier.
Le patrimoine a progressé de 40% pour les 10% de Français les plus riches et a stagné pour les 10% les plus modestes, souligne l'Insee.
Les écarts entre les catégories sociales se mesurent aussi dans la consommation des ménages: le poids du logement pèse plus lourd dans le budget des plus modestes, et les dépenses de loisirs et de culture ont augmenté chez les plus aisés.
En revanche, les uns et les autres s'accordent à dépenser moins pour l'alimentation, l'habillement, l'alcool et le tabac.
jeu 15 nov
Le mouvement de baisse des inégalités de niveau de vie et de la pauvreté, régulier depuis les années 70, s'est essoufflé depuis 2002, la pauvreté ayant même légèrement augmenté en 2005, tandis que les inégalités de patrimoine se sont, elles, renforcées entre 1997 et 2003.
C'est le constat que dresse l'Insee dans "France, portrait social 2007" publié jeudi, où un chapitre est consacré, pour la première fois dans cette onzième édition, aux "indicateurs d'inégalités sociales".
Entre 2002 à 2005 (dernière année de statistiques disponibles), "les inégalités de niveau de vie ont peu évolué", constate l'Insee.
Les 10% d'individus les plus modestes avaient en 2005 un niveau de vie inférieur à 780 euros mensuels, les 10% aux plus hauts revenus un niveau de vie supérieur à 2.450 euros.
La pauvreté monétaire est restée à peu près au même niveau, alors que, depuis les années 1970, la courbe de la pauvreté a diminué régulièrement et même fortement dans les premiers temps.
En 2005, rappelle l'Insee, on dénombrait 7,1 millions de personnes pauvres au seuil de 60% du niveau de vie médian (817 euros par mois, par personne seule) et 3,7 millions au seuil de 50% (681 euros).
Les taux de pauvreté s'élèvent, selon le seuil considéré, à 12,1% et 6,3% de la population en 2005 (contre 12,2% et 6% en 2002, mais 17,9% et 12% en 1970).
La hausse entre 2004 et 2005 (+0,4 point et +0,1 point) est, selon l'Insee, peu significative et "ne saurait être interprétée comme une nouvelle tendance".
Le Haut commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch, chargé par le président Sarkozy d'une mission de réduction d'un tiers de la pauvreté en cinq ans, a estimé en revanche cette hausse inquiétante. Elle correspond, fait-il remarquer, à "260.000" pauvres supplémentaires.
C'est le système de redistribution qui permet de corriger les inégalités. Le jeu des prélèvements et des prestations "réduit ainsi le niveau de vie des 20% les plus élevés de 22% en moyenne" et fait grimper de 40% le niveau de vie des 20% les moins aisés, a calculé l'Insee.
Mais, entre 1996 et 2006, "la baisse globale du poids des prélèvements, en particulier de l'impôt sur le revenu, a profité davantage aux plus aisés", alors que les prestations, qui bénéficient aux ménages les plus modestes, "en revanche ont peu évolué".
Les minima sociaux et les allocations logement représentent respectivement 12,4% et 15,1% du niveau de vie des 20% de personnes aux revenus les plus modestes, qui bénéficient de près de 80% des montants de ces prestations.
A peu près pendant la même période, de 1997 à 2003, les inégalités de patrimoine privé se sont, elles, fortement accrues, en raison de l'évolution de l'immobilier.
Le patrimoine a progressé de 40% pour les 10% de Français les plus riches et a stagné pour les 10% les plus modestes, souligne l'Insee.
Les écarts entre les catégories sociales se mesurent aussi dans la consommation des ménages: le poids du logement pèse plus lourd dans le budget des plus modestes, et les dépenses de loisirs et de culture ont augmenté chez les plus aisés.
En revanche, les uns et les autres s'accordent à dépenser moins pour l'alimentation, l'habillement, l'alcool et le tabac.
- weremouse
- Kérogène
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En ce moment, aux actus, ça ne parle que du pouvoir d'achat.
Dès que j'allume la radio, dès que j'ouvre un journal : le pouvoir d'achat, encore le pouvoir d'achat, toujours le pouvoir d'achat.
Depuis que je connais le problème de la Déplétion, ce débat me paraît extrêmement vain. J'en suis encore toujours à m'émerveiller que certains produits soient si bon marché, tout en me disant que ce ne sera plus pareil dans quelques années, voire l'an prochain. Alors, vos histoires de pouvoir d'achat...
Ce qui compte, ce n'est pas le pouvoir d'achat, mais la qualité de vie : c'est différent. A quoi bon un pouvoir d'achat fort, si c'est pour travailler comme un forçat dans un environnement bruyant et pollué ?
Dès que j'allume la radio, dès que j'ouvre un journal : le pouvoir d'achat, encore le pouvoir d'achat, toujours le pouvoir d'achat.
Depuis que je connais le problème de la Déplétion, ce débat me paraît extrêmement vain. J'en suis encore toujours à m'émerveiller que certains produits soient si bon marché, tout en me disant que ce ne sera plus pareil dans quelques années, voire l'an prochain. Alors, vos histoires de pouvoir d'achat...
Ce qui compte, ce n'est pas le pouvoir d'achat, mais la qualité de vie : c'est différent. A quoi bon un pouvoir d'achat fort, si c'est pour travailler comme un forçat dans un environnement bruyant et pollué ?
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- Brut léger
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- kercoz
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Re: Augmentation de la pauvreté ?
"""""""Petit à petit on dévalorise la valeur du petit billet de 50 € que tu tiens dans ta main."""""""
Faut bien renflouer les banques ! , ils se sont plantés , ça arrive a tout le monde ! ils ont pas fini de jouer et il n'y a pas d'autres solutions . plutot libéral que mort . On va purger , on te dis ;En attendant on va juste cracher nos tunes . qui a dit rigueur , c't'un effet d'optique !
Faut bien renflouer les banques ! , ils se sont plantés , ça arrive a tout le monde ! ils ont pas fini de jouer et il n'y a pas d'autres solutions . plutot libéral que mort . On va purger , on te dis ;En attendant on va juste cracher nos tunes . qui a dit rigueur , c't'un effet d'optique !
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)