D'un autre côté, je préciserai (au risque d'être polémique

) que s'il est vrai que la concentration de CO2 atmosphérique a récemment enregistré un bond et que le réchauffement climatique est une réalité avérée que plus personne ne conteste, il n'en reste pas moins vrai non plus que les concentration actuelles ne sont en rien une situation exceptionnel jamais vu au cours de l'histoire.
Le climat est loin d'être un élément constant au cours des millénaires et notre belle petite boule bleue a régulièrement et constamment réalisé des allez-retour entre périodes glaciaires et interglaciaires.
Actuellement nous naviguons au sein d'une période de réchauffement initiée voilà de cela 10.000 ans mais elle-même enchâssée au dedans d'une période de temps qui se démarque par un refroidissement global.
Bref, on est dans
"une période chaude de la période froide".
Non pas qu'on est pas notre part de responsabilité dans ce changement, je ne dis pas le contraire... Mais il faut arrêter d'être paranoïaque et imaginer qu'on amène Gaïa vers l'échafaud.
Certes, la planète se transforme, mais en définitive, c'est ce qu'elle a toujours fait et continuera encore à faire bien après notre disparition.
Même durant les périodes protohistoriques et historiques, des changements ont eu lieu et été vu l'homme en être le témoin.
Avons nous pour autant disparu ?... Bien sûr que non... Même si des fois c'est pas passé loin (cf. Lac Toba).
En définitive, l'homme ne constitue guère plus qu'un bouleversement environnemental parmi tous ceux que notre bonne vieille planète a déjà subit.
Et encore j'irai jusqu'à dire que nous sommes loin d'être les pires !...
Il n'y a qu'à se pencher sur les conséquences d'éruptions volcaniques majeures pour se rendre compte que par rapport à certains géants endormis, nous ne sommes guère que des enfants de cœur.
En effet, l'histoire de l'homme montre que certains cataclysmes justement causé par des volcans aux dimensions monstrueuses ont aboutis à la disparition de plusieurs civilisations qui n'ont pas survécu aux troubles sociaux et environnementaux engendrés par les bouleversements climatiques que nous devons à certains tueurs en série bien connus.
Le Mont Tambora qui a explosé en 1815 par exemple nous a laissé en leg
"l'année sans été" de 1816. On imagine les troubles sociaux qu'un tel évènement a pu déclencher.
Ce n'est bien entendu qu'un exemple parmi d'autres...
Un autre très notable, sera celui de l'éruption Minoéenne vers -1650/-1600 avant J.C, qui détruisit entièrement l'île de Thera, engendra des perturbations climatiques au niveau planétaire et figure en bonne place sur la liste des raisons ayant conduit à l'effondrement de la dynastie Xia en Chine.
Bref, l'histoire de l'homme a déjà enregistré bien pire que ce qu'on voit se dérouler sous nos yeux aujourd'hui.
La différence sera par contre notre capacité à enregistrer ces changements en temps réel et à en mesurer les dimensions qui donnent le vertige par rapport à ce que la civilisation moderne (je dire du XXème et XXIème siècle) a jusqu'ici observé.
Alors oui, c'est exact :
-Nous avons participé à une évolution/transition du climat,
-Nous sommes coupable d'avoir profondément transformé notre environnement en de nombreux endroits du globe,
-De nombreuses espèces animales et végétales disparaissent régulièrement du fait de notre impact sur notre environnement.
Mais j'aurai tendance à dire qu'il n'y a là rien de profondément inhabituel pour notre planète. Celle-ci fait face continuellement à des évènements cataclysmiques, nous ne sommes qu'un parmi tant d'autres et nous sommes très loin d'être les pires. La planète nous survivra sans aucun problème, elle a l'habitude d'encaisser les coups.
Par contre cela est déjà nettement moins vrai pour nos civilisation et ces dernières ne sont nullement à l'abri d'une baisse de la disponibilité des ressources dont elles dépendent (énergie / eau / nourriture / etc...) et sans lesquelles elles s'effondreront immanquablement.
Bref... Pour tout vous dire, je ne nourri pas beaucoup de craintes quand à la survie de notre environnement et à la capacité qu'à Mère Nature à récupérer des coups que nous lui assenons avec une régularité qui défi le bon sens.
Nous nous fatiguerons bien avant elle, et notre capacité à lui nuire s'épuisera bien avant que des dommages mortels ne lui soient occasionnés.
C'est plus notre survie que la sienne que nous mettons en réalité en balance.
La planète vit, évolue et se transforme comme elle l'a toujours fait... Les espèces qui peuvent s'adapter survivent et les autres crêvent ça a toujours été aussi simple que cela...
La question est :
"Serons-nous en fin de compte assez malin ?" 