Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Discussions libres mais portant sur le thème général de la déplétion.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
metamec
Condensat
Condensat
Messages : 510
Inscription : 22 avr. 2005, 16:22
Localisation : france

Message par metamec » 19 déc. 2007, 14:37

Ah, mais j'ai déjà dit que je n'étais pas sectaire, même si ça ne se voit pas a priori : nos solutions sont tellement rares que je suis prêt à écouter toutes propositions, même si tu n'es pas blonde à forte poitrine : je t'écoute !
Brun avec des cuisses de traileur :-D

D'une façon générale, je pense que les solutions techniques ne sont qu'une toute petite partie de la solution, le reste venant des comportements. Et pour ce qui est des solutions techniques elles existent déjà pour le bâtiment qui représente 40% de la consommation en France (je sais c'est pas que du pétrole).

Pour le VE, son domaine de prédilection est la ville. Pour moi en ville la voiture n'est pas la solution (TC, vélo, marche). Mais là il s'agit de faire changer les comportements ce qui n'est pas simple
Je vous enseigne le surhumain. L'homme n'existe que pour être dépassé. Qu'avez-vous fait pour le dépasser ?
Friedrich Nietzsche

Avatar de l’utilisateur
Environnement2100
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2489
Inscription : 18 mai 2006, 23:35
Localisation : Paris
Contact :

Message par Environnement2100 » 19 déc. 2007, 14:45

Glycogène a écrit : Si un pays fait cela plus tôt que les autres, en quoi est-il pénalisé ? Qu'est-ce qui impact négativement le PIB dans tout ce que j'ai dit (c'est possible, mais rien d'évident).
Le principe du décideur, c'est la liste d'attente, et ton indice mediamat.
Quand t'es 51e dans la liste d'attente, tu peux te brosser.
Si tu fais 3% chez mediamat, tu peux te brosser.

Tant que personne ne parle du Pic (ou du RC), on est (loin) derrière des tas d'autres sujets, entre autres :
- le chômage
- la croissance
- les prochaines élections
- ce con qui veut ma place
- ma prochaine émission
- Carla Cecilia Farida
- le trou de la Sécu
- mon remaniement
- la grippe aviaire
- Ingrid les infirmières le Darfour et qu'est-ce que je pourrais trouver d'autre
- mes rencards avec George Vladimir Gordon
- ...

Tu vois que nous sommes loin de la tête. Mais c'est pas tout : il y a pas mal de décideurs qui, à force d'habitude et d'enraînement, ont beaucoup de chiffres en tête : tu te ramènes avec ton histoire d'EnR, et au bout de dix secondes "il" te sort le chiffre exact du budget de l'ADEME consacré aux subventions des chauffe-eau solaires qui n'est épuisé qu'à moitié, et tu te fais engueuler comme si c'était ta faute.

Le coup d'après tu fais bien attention à parler d'autre chose.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

Avatar de l’utilisateur
Environnement2100
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2489
Inscription : 18 mai 2006, 23:35
Localisation : Paris
Contact :

Message par Environnement2100 » 19 déc. 2007, 15:07

metamec a écrit :D'une façon générale, je pense que les solutions techniques ne sont qu'une toute petite partie de la solution, le reste venant des comportements. Et pour ce qui est des solutions techniques elles existent déjà pour le bâtiment qui représente 40% de la consommation en France (je sais c'est pas que du pétrole).
Pour moi le résidentiel-tertiaire est prioritaire depuis longtemps parce que :
- c'est effectivement le premier poste budgétaire, à la fois en termes de consommation, et en termes d'économies potentielles
- c'est là que nous faisons les plus grosses conneries
- nous avons des tas de solutions (je connais des bâtiments du 15e siècle mieux conçus que des bâtiments actuels)
- ce sont des réformes à faire de façon "rampante", c'est-à-dire qu'on fait pas trop de mousse, mais ça progresse quand même, avec zéro budget apparent
- ça fait travailler nos petits Français

Je m'arrête là, mais il n'y a pratiquement que des avantages, y compris détruire les zones à l'urbanisme criticable - je fais allusion aussi bien aux cabanes à lapins qu'aux lotissements sauvages.

En gros, j'ai une grande confiance dans les professionnels de ce domaine, même si aujourd'hui la préoccupation environnementale (en moyenne) est proche de zéro : une fois qu'on leur aura expliqué, ça va fonctionner ; comme nous sommes beaucoup plus gaspilleurs que nos voisins dans ce domaine facile, c'est bon signe, nous allons vite faire des économies ; le sujet est parfaitement identifié chez EdF, qui est fort mécontent à chaque fois qu'on en parle.
Pour le VE, son domaine de prédilection est la ville. Pour moi en ville la voiture n'est pas la solution (TC, vélo, marche). Mais là il s'agit de faire changer les comportements ce qui n'est pas simple
Le VE me plaît parce que c'est technique, c'est grandiose, c'est difficile, c'est de l'ingénierie. C'est aussi psychologique : plein de gens savent qu'on ne sait pas faire d'automobiles sans essence. Donc il faut, psychologiquement parlant, présenter une solution, même si cette solution est beaucoup plus tirée par les cheveux que les solutions du bâtiment, où je vais trouver mon -1% annuel sans me faire mal. Et puis je te rappelle que, contrairement à mon camarade Phyvette qui est fort optimiste en la matière, et à qui ça va coûter cher en Champagne, je n'envisage son avènement qu'en 2020 : à cette heure-là, toute l'industrie du bâtiment en France (et en Europe) ne construira plus que des bâtiments basse conso.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

Avatar de l’utilisateur
metamec
Condensat
Condensat
Messages : 510
Inscription : 22 avr. 2005, 16:22
Localisation : france

Message par metamec » 19 déc. 2007, 15:49

En gros, j'ai une grande confiance dans les professionnels de ce domaine, même si aujourd'hui la préoccupation environnementale (en moyenne) est proche de zéro : une fois qu'on leur aura expliqué, ça va fonctionner ; comme nous sommes beaucoup plus gaspilleurs que nos voisins dans ce domaine facile, c'est bon signe, nous allons vite faire des économies ; le sujet est parfaitement identifié chez EdF, qui est fort mécontent à chaque fois qu'on en parle.
Pour fréquenter le domaine je suis moins optimiste.
Pas sur les solutions, elles existent et sont pour la plus part éprouvées, mais là encore c'est un changement de comportement à faire passer chez les architectes (Dans leur formations ils n'abordent pas les problèmes thermiques et énergétiques, j'en côtoie), et chez les artisans (La mise en œuvre étant très importante). Certains ne respectent pas la RT2005 qui n'est absolument pas au niveau. Le CSTB a une responsabilité dans les épaves thermiques française

J'arrête là sur ce fil on est HS. On en reparle dans la rubrique habitat et transport
Je vous enseigne le surhumain. L'homme n'existe que pour être dépassé. Qu'avez-vous fait pour le dépasser ?
Friedrich Nietzsche

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 30055
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Message par GillesH38 » 19 déc. 2007, 17:44

Environnement2100 a écrit : - l'impact du Pic est de plusieurs ordres de grandeur moins grave que l'impact du RC ; j'ai des solutions de rechange pour le Pic, je n'en ai pas pour le RC
plusieurs ordres de grandeur, diable.... comment tu les quantifies?

et qu'appelles tu "solutions de rechange"? l n'y a pas de solutions ni pour la montée en température, ni pour la décroissance de la production : elles seront la de toutes façons quoi qu'on fasse. Il ne s'agit donc pas de "solutions" mais de mode de vie s'y adaptant, qu'on sera forcé quoiqu'il arrive d'adopter.

mais personnellement je ne vois pas en quoi l'impact sur le mode de vie de la dépletion pétrolière serait "des ordres de grandeurs" plus faibles que celui du RC, ni sur quelles études tu te bases pour dire ça !!
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Avatar de l’utilisateur
frgo84
Brut lourd
Brut lourd
Messages : 360
Inscription : 05 avr. 2005, 18:11
Localisation : vaucluse

Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par frgo84 » 13 janv. 2008, 19:28

D'après ce graphique, le pic de production de pétrole brut est bien derrière nous. Il n'y a pas de plateau, juste une pente.

http://graphoilogy.blogspot.com/

Avatar de l’utilisateur
metamec
Condensat
Condensat
Messages : 510
Inscription : 22 avr. 2005, 16:22
Localisation : france

Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par metamec » 14 janv. 2008, 10:30

il manque juste les derniers mois durant lesquels la production a augmenté
Je vous enseigne le surhumain. L'homme n'existe que pour être dépassé. Qu'avez-vous fait pour le dépasser ?
Friedrich Nietzsche

Lo
Condensat
Condensat
Messages : 555
Inscription : 05 juil. 2005, 12:24
Localisation : Marseille

Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Lo » 20 janv. 2008, 18:50

http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=2933
$150 en 2012, y a plus de tabou ma bonne dame... [-(
La banque canadienne CIBC vient de publier un rapport mettant en lumière les difficultés que devrait rencontrer la production mondiale de pétrole à suivre la demande au cours des cinq prochaines années.
D’après ce document, le premier facteur de déséquilibre est le taux d’épuisement des champs pétrolifères en exploitation, qui a franchi le seuil des 4 % l’an. Cette situation ampute la production annuelle de pétrole d’environ quatre millions de barils par jour. Cela signifie, qu’avant de produire plus, pour suivre la demande croissante, il faut que les nouvelles installations compensent la baisse. Jeff Rubin, économiste en chef chez 'Marchés mondiaux CIBC' résume ainsi la situation : « Il faut courir plus vite pour faire du surplace ».

CIBC a étudié près de 200 nouveaux projets de production pétrolière devant entrer en fonction entre 2008 et 2012, et la règle qui prédomine est que les calendriers de production étaient généralement trop optimistes. Globalement, les opérations s’avèrent plus coûteuses et techniquement plus exigeantes. A titre d’exemple Jeff Rubin indique que « les retards au Venezuela et au Canada amputeront de plus de 700 000 barils par jour les prévisions antérieures visant la production de 2012 ». Plus le temps passe et plus l’extraction du pétrole devient laborieuse. L’étude indique que, depuis 2005, les augmentations de production sont liées à des gisements en eau profonde ou à des sables bitumineux ; la production « conventionnelle » apparaissant bloquée au niveau de 2005 à 67 millions de barils par jour.

Autre facteur de tension du marché : la forte augmentation de la consommation dans les pays producteurs ainsi que dans ceux aux économies en transition. Des pays comme la Chine, l’Inde, la Russie et ceux de l’OPEP (1) affichent des taux de croissance de consommation en hydrocarbure supérieurs à 6 % par an. Dans l’ensemble de ces pays, les gouvernements ont, pour l’instant, fait le choix de subventionner fortement les prix à la pompe pour leur population ; ceci ayant pour effet de rendre la consommation moins sensible aux augmentations des prix du marché mondial.

Globalement, CIBC estime que la production peinera à augmenter de trois millions de barils par jour d’ici à 2012, ce qui est très inférieur aux projections de l’Agence internationale de l’énergie qui tablent sur une croissance de dix millions par jour. Au niveau du marché, l’impact de cette situation devrait, selon l’étude, amener le cours du baril de pétrole vers les 150 dollars à l’horizon 2012. Ce prix de 150 dollars ne tenant pas compte d’événements géopolitiques qui pourraient déstabiliser le marché plus brutalement.

Cette nouvelle étude, semble conforter la thèse de l’EWG qui estime que le pic de la production mondiale de pétrole a été atteint en 2006.
Michel Sage
1- OPEP : L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole a été créée en 1960 afin de coordonner les politiques de ses Etats membres pour leur assurer une stabilité des prix pétroliers. Elle se compose de : l’Iran, l’Irak, l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Venezuela, l’Angola, l’Algérie, le Nigeria, l’Indonésie, la Libye, le Qatar et les Emirats Arabes Unis. En 2006 l’OPEP représentait « officiellement » 75 % des réserves mondiales déclarées de pétrole et 43 % de la production.

Avatar de l’utilisateur
hyperion
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1990
Inscription : 18 juin 2005, 19:36
Localisation : herault

Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par hyperion » 20 janv. 2008, 21:45

oui, rubin évoquait les 100$ pour la fin 2008 lors de la conference de l'aspo en septembre dernier.
alors 150 est loin d'etre impossible bien avant 2012. la loremo (2l/100) sera loin d'etre la norme d'ici là.
seule une recession chez les pays producteurs l'éviterait, car si le veritable plateau ondulé a tjs une date indéterminé, le very hard pic des exportations a bien eu lieu en 2005 2006.
la recession, on en parle tous les jours à la télé au moment des flash info bourses, mais si les indices ont perdu presque 20% le light n'en a perdu que 10.
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

Star Ghawars
Kérogène
Kérogène
Messages : 9
Inscription : 04 févr. 2008, 17:42

Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Star Ghawars » 04 févr. 2008, 18:41

Avertissement : J'y connais rien au pétrole et j'écris assez mal. Veuillez m'en excuser...

Interrogations sur le Vénézuela

Le Vénézuela a t-il pu connaitre son pic pétrolier ?

Faisant partie de l'OPEP, il est très difficile de faire l'analyse de la production de pétrole dans ce pays à cause notamment du système des quotas mais certaines faits doivent être mis en lumière.

Ce pays a produit beaucoup de pétrole au début des années 70 puis à nettement moins produits. Avant de repartir très à la hausse il y a une vingtaine d'années. Depuis maintenant 11 ans la production de pétrole vénézuelien n'a cessé de diminuer...assez curieux pour ce pays prétendants déténir environ 80 milliards de pétrole + les sables bitumineux de l'orénoque.

Une de mes théories foireuses est que le Vénézuela à peut être atteind son peak oil au plus bas de sa production le tous ni vu ni connu grâce aux systèmes des quotas. En tous cas si il y a un pays qui a bien gérer sa production de pétrole c'est bien le Vénézuela.

Conclusion : 1.Un premier pic pétrolier probablement atteint au Vénézuela ni vu ni connu
2. Une forte baisse de la production probable pour les années à venir si pas de très très gros investissements ni transferts de technologies (et encore....).
3. En 2008 Le Vénézuela n'arrive plus à gérer sa production (obliger de maintenir au max) à cause de la forte demande en pétrole (USA) et donc des devises (milliards $$$) qui entre dans les caisses à Chavez.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97878
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par energy_isere » 04 févr. 2008, 19:28

pour Star Ghawars :

Le Venezuela à fait une courbe de production en "dos de chameau" :

d' aprés la lettre de l' ASPOn°67 de Juillet 2006 :

Image

le pic le plus haut est la bosse de 1970. A donc peaké la méme année que les USA. Sauf qu' aux USA la décroissance est continue (pas de deuxiéme pic) :-D

Avatar de l’utilisateur
phyvette
Modérateur
Modérateur
Messages : 13149
Inscription : 19 janv. 2006, 03:34

Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par phyvette » 04 févr. 2008, 20:09

univers-nature a écrit :CIBC estime que la production peinera à augmenter de trois millions de barils par jour d’ici à 2012...........] Au niveau du marché, l’impact de cette situation devrait, selon l’étude, amener le cours du baril de pétrole vers les 150 dollars à l’horizon 2012.
Un an pour passer de 50 à 100 us$ (100%) et 4 ans pour faire 50% , jusqu'à 150 us$ . Si ce n'est pas de l'optimisme cela y ressemble bougrement.
univers-nature a écrit :Cette nouvelle étude, semble conforter la thèse de l’EWG qui estime que le pic de la production mondiale de pétrole a été atteint en 2006
Image

LIEN
Dans son rapport, l’EWG donne le comparatif entre ses projections de production à moyen terme et celles de l’AIE :
- En 2020 : 58 Millions de barils par jour pour l’EWG et 105 pour l’AIE.
- En 2030 : 39 Millions de barils par jour pour l’EWG et 116 pour l’AIE.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

пошел на хуй пу́тин
Image

Avatar de l’utilisateur
Saratoga Elensar
Condensat
Condensat
Messages : 524
Inscription : 06 nov. 2007, 19:37

Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Saratoga Elensar » 15 févr. 2008, 17:33

Prévision de Charles T. Maxwell is a senior energy analyst with Weeden & Co., LP—an institutional equity trading and investment research firm. This article was first published and circulated as an equity research document.

Back in 2001, I set out some timing benchmarks for energy developments that I saw coming towards us (“Nearing the Top of Hubbert’s Peak,” 8/1/01). These benchmarks have served me well over the succeeding six years in a general sense, but now I think that they need to be sharpened and tightened a bit. We are closing in on some of the dates cited for important defined events such as the peak of non-OPEC oil supply, projected then for 2010. I now believe that certain of these dates should be modified, in this case to 2008. The reasons here are more technical than fundamental.

Some 12 out of the top 30 non-OPEC countries have already recorded their peak production of oil. They comprise together some 42% of total non-OPEC output today. China, with approximately 9% of the volume of the 30, appears to be on a three or four-year plateau of output and could be expected to start down in 2008 or 2009. Whenever that date falls, that would be the signal that the majority of barrels lifted in the non-OPEC world were in a declining production mode. Our previous best guess of a top in 2010 might have worked if Angola and Ecuador had stayed in the non-OPEC group. But, they switched over to the OPEC production column in 2007. With their volumes subtracted from the non-OPEC total, and Chinese production rolling over as discussed above, I believe that 2008 would be the most likely date for the remaining non-OPEC group to reach their combined peak.

The main significance of this particular benchmark is that after 2008, the non-OPEC world would be unable, on balance, to produce a net incremental barrel to supply its own needs, and would have to go to the OPEC countries and ask them if they had any availability of oil, and at what price it might be purchased. This situation should lift OPEC’s power to discriminate politically among its possible clients, and to tighten or loosen supplies in world oil markets, thereby guiding oil prices.

Next in chronological order would be a new entry among benchmarks: the Peak of Companies’ Own Crude Volumes. I would place the date of this peak around 2011 (in this case the peak might turn out to be a plateau), and would use late 2012 for the rollover into decline. Oil companies could modestly influence these dates by spending a bit more on enhanced oil recovery, and by processing more natural gas liquids, etc. in the short term. Some majors would also summon up some small production gains from OPEC reserves they manage in places like Nigeria, Qatar, and Angola. Others could slightly speed up oil sands developments. However, the sum of these efforts is likely to be “too little, too late.”

For the investing public, it may be a shock to see these great companies going into long-term liquidation as a group. (Each company would have its own individual peaking date.) There will likely be much maneuvering, many deals, and a re-birth of ingenious strategies for companies forced to handle accelerating depletion and fast rising costs, without help from growing volumes.

This period, still well before the final Peak, is when the general public would probably become aware of what may lie ahead for the oil business. The end game, I believe, would raise many questions directed to oil companies and different governments about how such an essential issue as energy was let to slip so long without adequate attention.

In regard to Hubbert’s Peak (combined OPEC and non-OPEC output), I suggested in 2001 that this could fall in the 2015-2020 range of years. I put some special latitude on this date because many oil peak forecasters before had been too exact, and their estimates had been overtaken by events. I felt more secure using a range. Further, I left it on the wide side, with the thought that 2015 could be the likely geological date if the world public could not be alerted to the dangers (political, economic and social) that lay on the other side of the Peak. However, 2020 might be more accurate if widespread preparations for the peak were made earlier in terms of increased energy efficiency, national energy conservation programs, and long-term storage programs.

I obviously had misplaced hopes in those days that such preparations might allow us to delay the oncoming Peak by an all-out effort to lower world demand for oil. However, I’m now convinced that governments, the public, oil companies, and industry in general are not going to react sufficiently to signals about future problems in energy availability and use. So, it seems likely that we will march right into the next energy crisis with bands playing and flags flying before the final curtain comes down. For this reason, I’m now content to estimate 2015 as the best single date for Hubbert’s Peak, though, in fact, we may be describing a two- or three-year plateau. My best guess at the year would include production of all petroleum supplies, i.e., traditional flowing oil, tar sands, enhanced-oil-recovery barrels, oil shales, coal-to-liquid barrels, super heavy oils produced by heat, condensates and NGLs. For traditional flowing oil alone, I might use a 2013 date, some two years earlier.

So, the particular time frames set out above carry us to a series of oil production peaks: 2008 for the non-OPEC group of countries, 2011 for the crude oil volumes of major oil companies, 2013 for global flowing oil, and 2015 for all liquids (both conventional and not).

This strikes me as placing the oil peaking problem practically in our laps. Since large new oil projects now take 5-7 years to be completed, there isn’t, as I see it, very much now that the oil industry or the governments can do about these peaks, either to stop them or modify their course. Again, it’s too late for that. I think we have to focus on which direction to go after these harsh blows have fallen. It is apparent to me now that it is only after Hubbert’s Peak that intelligent and far-reaching policy decisions could be made by governments and citizens alike in the democratic context. When it becomes plain what must be done, I suspect that we will all do it, much as in World War II.

You will note that I have moved several benchmarks a bit closer to us in time that they were before. I don’t believe that my geological perceptions of a growing tightness of supply have changed very much in the last six years. But, our political, economic and social situation certainly has. My tightening up of dates is also a response to more widespread resource nationalism around the globe, to a lack of concern about future supply availability in many national oil companies, large international oil companies, and many governments (“you cannot solve a problem that you cannot perceive”), and to a continuing sense of insecurity that many of us feel about developments in the Middle East where over 60% of the world’s remaining oil reserves are located. So, it is right, I think, to predict that an energy storm is moving in our direction and useful to place some estimates on its arrival time.
http://www.aspo-usa.com/index.php?optio ... &Itemid=91
another world is not only possible, she is on her way, on a quiet day i can hear her breathing

Avatar de l’utilisateur
Saratoga Elensar
Condensat
Condensat
Messages : 524
Inscription : 06 nov. 2007, 19:37

Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Saratoga Elensar » 15 févr. 2008, 17:50

http://www.howestreet.com/articles/inde ... le_id=5711

http://seekingalpha.com/article/64765-p ... tors_picks
The following graph of "all liquids" supply and demand going forward five years gives us an basis to compare recent observations on peak oil by Matt Simmons, Charlie Maxwell and Chris Skrebowski, three very astute oil observers, and draw some conclusions.
Image

Image
Overall, the chart implies ample supply in 2008, a possibility of pinched supply in 2009, a squeeze in 2010, and a serious shortfall thereafter. Let’s see how it gets there.

First, non-OPEC oil production is expected to grow about 700kb/d in 2008 and by lesser but still positive amounts thereafter. Charlie Maxwell, on the other hand, has predicted that non-OPEC supply will peak in 2008. Compared with Charlie’s vision, this chart is extremely optimistic for 2009, a bit less so for 2010, and still optimistic for 2011 and 2012 by about 500,000 b/d. Charlie believes non-OPEC crude will decline on a net basis after 2008.

Second, biofuels growth is expected to be fairly minimal in 2008, about 300 kb/d, and then decline to almost nothing. This estimate is consistent with observations that I recently posted that were first published in Oil and Gas Journal, the thrust of which is that we have already seen the easy growth of ethanol, substituting for MBTE. The argument is that future ethanol growth will be contained by limitations on ethanol distribution and mixture capacities.

Third, natural gas liquids: these are oil-like deposits found in a form like natural gas when the pressure of an old field is declining. They have been a major source of oil-like liquids in the past two or three years and are projected in this graph to grow strongly in 2008 and 2009, but to become a negligible factor thereafter. Matt Simmons has written that natural gas liquids cannot continue to grow. The graph may be especially optimistic about 2009.

The final supply category is "OPEC Capacity Growth". This category does not forecast actual production but assumes OPEC is the swing producer and forecasts only its capacity to produce. That number increases 1 mb/d in 2008 and 2010, about 500 kb/d in 2009, 700 kb/d in 2011, and 350 kb/d in 2012 for a total of 3.5 mb/d over the five years. This number seems quite optimistic unless Iraq and Nigeria settle their political disputes and channel peace into oil production improvement. Saudi Arabia has indicated it will increase supply by 2.5 mb/d over this time frame, but that claim is not universally respected.

In summary, this forecast seems extremely optimistic in terms of non-OPEC oil production, somewhat optimistic about natural gas liquids, and dependent on favorable political events in Iraq and Nigeria to meet its expectations for OPEC increases. Overall, it is substantially more optimistic than Skrebowski, who expects oil production to peak about 2010 and Maxwell who expects it to peak in 2013 but to become insufficient to meet demand in 2010. Simmons believes it has already peaked. This graph shows it continuing to grow through 2012.
"My opinion is that it's increasingly likely that we actually set an all-time record in May 2005 of 74,252,000 barrels per day," states Matt Simmons, founder and chairman of the world's largest energy investment banking company, Simmons & Co. International.
another world is not only possible, she is on her way, on a quiet day i can hear her breathing

Avatar de l’utilisateur
Saratoga Elensar
Condensat
Condensat
Messages : 524
Inscription : 06 nov. 2007, 19:37

Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Saratoga Elensar » 15 févr. 2008, 19:16

Increasing Numbers of Oil Experts are Forecasting Impending Peak Production Plateaus

Matt Simmons’ presentation to the Minnesota House of State Representatives, February 4, 2008, shows the current production plateau on slide 29, with a forecast of 69 mbd crude oil and lease condensate by 2012.

On January 31, 2008, Kang Wu and Fereidun Fesharaki, of the East-West Center, released a book titled "Asia's Energy Future: Regional Dynamics and Global Impliciations" which stated that global oil production might increase to 100 or perhaps even 105 mbd somewhere between 2015 and 2020.

Jeff Rubin and Peter Buchanan, CIBC World Markets, wrote a report, dated January 10, 2008, which forecasts a peak production plateau of just over 88 mbd from 2011 to 2012.

On January 22, 2008, Jeroen van der Veer, CEO of Shell, in an email to all Shell employees, acknowledged the reality of peak plateau when he said that “after 2015 supplies of easy-to-access oil and gas will no longer keep up with demand”.

In a similar acknowledgement in November 2007, the CEO of Total, Christophe de Margerie, and the CEO of ConocoPhillips, James Mulva, both stated that supply would not exceed 100 mbd.

Colin Campbell, in his November 2007 newsletter also stated the possibility of a peak plateau now, altering his original forecast of a depletion based “Peak in 2010 at 87.3 Mb/d that becomes 90 Mb/d with refinery gain. A depletion-based Peak may not of course be reached if high prices hold down demand, delivering more of a plateau than a peak”.

On October 30, 2007, Shokri Ganem, Libya's National Oil Corp Chairman, said that supply may not exceed 100 mbd and later, in January 2008, he said that OPEC can do little and that most OPEC countries are producing at capacity.

Sadad Al-Husseini, former Saudi Aramco exploration and production head, presented this production forecast at the Oil & Money October 2007 conference which showed a production plateau of crude oil, condensate and natural gas liquids extending from 2009 to 2012 at 83 mbd, followed by a decline.

Dr. Werner Zittel and Jorg Schindler, Energy Watch Group, wrote a report, dated October, 2007, which forecasts a historic peak of 81 mbd in 2006 of crude oil, condensate and natural gas liquids.

On October 8, 2007, Jim Buckee, retired CEO of Talisman Energy, said that the world is at peak production or close to it.

Finally, Chris Skrebowski, editor UK Petroleum Review, said in October 2007, that world total liquids production will reach a peak plateau of 92 mbd during 2010 to 2011 but he adds: “so what my analysis is saying is that we’ve got another 5 to 7 million barrels a day to come if everything works properly”.

Another expert who made great contributions to the awareness of peak oil is Dr. Ali Morteza Samsam-Bakhtiari, a retired director of the National Iranian Oil Co., who regrettably passed away in October 2007. Dr Samsam-Bakhtiari, using his WOCAP model, predicted a 2006 to 2007 peak plateau of 81 to 82 mbd of crude oil, lease condensate and natural gas plant liquids. He also said that “it became clear that the modelling phase of ‘Peak Oil’ had come to an abrupt close and that henceforward ‘Peak Modelling’ should be shelved once and for all”.
another world is not only possible, she is on her way, on a quiet day i can hear her breathing

Répondre