Deux remarques 1) la limite de 1000 GtC est un pari, rien ne dit qu'on en restera là. Alors on ira peut être pas à 5000 Gt mais de là à assurer qu'on dépassera pas les 1000 en question...GillesH38 a écrit : ↑03 janv. 2020, 20:45ah bon, pourtant j'essaie d'être clair dans mes messages , qui ne comportent pas tant de points que ça !!Remundo a écrit : ↑03 janv. 2020, 19:49toujours Maître dans l'art dialectique, bonne année !
on a déjà eu ces débats, point besoin d'en remettre une couche.
Il y a un autre de tes travers, c'est que la discussion et la contradiction interminable importent plus que le contenu débattu, sur une multitude de choses diverses au point qu'on ne sait même plus de quoi on parle et le "fil rouge" du sujet est dilué.
pour résumer :
* Oui la combustion des fossiles produit du CO2 (environ 2 ppm de plus pour 10 GtC brulés)
* oui le CO2 produit un réchauffement ( actuellement environ 0,1 °C pour 10 ppm de plus, soit 0,1 °C pour 50 GtC ) )
* mais les modèles qui le prédisent sont cependant assez imprécis, essentiellement parce que des phénomènes importants comme la formation des nuages ou la circulation océanique sont mal connus et mal décrits, les modèles prévoyant une fourchette de sensibilités assez large (facteur 3)
* cependant, la comparaison des modèles avec les observations montrent que le réchauffement est plutot dans la fourchette BASSE des modèles (invalidant l'idée que des rétroactions positives importantes auraient été négligées, sinon on observerait plutot l'inverse)
* si on suppose qu'on ne brulera essentiellement que les réserves fossiles connues, de l'ordre de 1000 GtC, qui devraient donner un pic de production de CO2 vers 2030, ça ne produira pas de réchauffement supérieur à 2,5°C si on extrapole les observations actuelles
* c'est certes supérieur au seuil de 2°C affiché comme but des accords de Paris, mais rien n'indique que les problèmes posés par un RC de 2,5 °C soient insurmontables , et surtout supérieurs à ceux produits par la déplétion des fossiles, il n'est donc pas justifié de faire décroitre les fossiles plus rapidement que ce que la déplétion naturelle conduira, ce qui provoquera déjà de gros problème, et probablement sur le long terme la disparition de la civilisation industrielle (de toutes façons il est très improbable qu'on brule MOINS que les réserves prouvées).
voilà 6 propositions qui me semblent simples à exprimer, à comprendre, argumentées par des faits et des chiffres, et qui constituent l'essentiel de mes conclusions sur le problème de l'énergie et du climat.
Il y a quelque chose que tu ne comprends pas là dedans ?
Après tu peux ne pas être d'accord, penser qu'on va bruler bien plus de carbone que 1000 GtC, inventer des rétroactions puissantes que personne ne voit, etc, etc ... imagine ce que tu veux, mais moi j'estime que ces hypothèses sont très improbables.
Tu peux être d'accord, ou pas, mais ne dis pas que je ce que je pense est difficile à suivre ! au contraire c'est le minimum le plus simple qu'on puisse tirer des connaissances actuelles , c'est à dire se baser sur les données de température et de CO2 observées actuellement, et sur les réserves estimées actuellement, je ne vois pas comment faire plus simple !!
2)
Ceci montre bien le caractère idéologique de la position de Gilles. Le problème est que après-demain on pourra plus continuer avec nos gadget et à manger des fraises en hiver. La disparition du vivant et les risques climatiques on s'en tape ça concernera que nos enfants de toutes façon.