Sandro Minimo a écrit :2- C'est pour ça que le travail des sceptiques (Allègre, Courtillot, Cabrol chez nous - d'autres ailleurs) repose à 99% sur du travail purement communicationnel (écrire des bouquins, passer des mois à en faire la promotion dans tous les médias)
Allègre le dit lui même (hier matin sur France Inter), il écrit des livres POLITIQUES sur le RC, et non scientifiques. C'est là où les médias ont une responsabilité de cadrage lors d'une intervention d'Allègre.
Le problème avec ce type de personnage, c'est qu'il utilise son statut de scientifique pour critiquer des travaux scientifiques complexes, mais pour représenter une idéologie et refuser les conclusions de rapports sur le climat. La ficelle est grosse et malhonnête, mais elle passe inaperçu à cause un travail bâclé des journalistes, ainsi qu'à la plupart de nos citoyens.
Finalement, c'est France Inter qui a raison : face à Allège, il faut un débateur politique, et non un scientifique. Il me semble que Allègre était a sa place alors dans le débat d'hier.
Sandro Minimo a écrit :4- Les sceptiques parlent souvent des "intérêts puissants" derrière le GIEC, mais RIEN ni PERSONNE n'a jamais réussi à démontrer qui trouvait un intérêt financier dans la théorie du RC. À l'inverse, les intérêts derrière la négation du RC sont extrêmement limpides, et pour le coup, encore une fois, parfaitement démontrés.
La problématique pour tout scientifique est que son indépendance est en contradiction constamment avec son financement. De fait, ce conflit est de plus en plus récurrent au vue des enjeux techno-scientistes de la planète, lors de débat aussi important que les OGM (souveraineté alimentaire), les NANO et les RFID (contrôle proto fasciste), le nucléaire (impasse technologique, risque, et traitement des déchets), le RC (système économique en contradiction avec la limitation des émissions de CO2), les armements, etc...
Ce n'est pas pour rien que le statut de
lanceur d'alerte est demandé par les scientifiques qui travaillent sur des sujets sensibles pour protéger leur intégrité, notamment lorsque les conclusions de leur recherche et de leur étude contredise les intérêts des industries qui les embauches.
Cependant, nombreux sont les scientifiques qui s'écrasent devant leur hiérarchie, mais ceci relève d'un comportement commun : la lâcheté. Et nombreux sont ceux qui utilisent leur statut de scientifique pour cautionner les lobbies qui les emplois. Pour ses derniers, il n'y a pas de mot assez dure pour les nommer.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le
PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett