A 150 $ la facture pétrolière dépasse largement les 5,5 % du PIB mondial, et c'est la re-rechute assurée, et la baisse de la demande entraînant la baisse du prix. Re-plouf !
Donc de façon concise ; "150$ à vrai dire, j'ai envie de dire "jamais".
Donc je ne joue pas non plus.
Le Wall Street Journal s'inquiète (24/02) : « La hausse des prix du pétrole menace le rétablissement » de l'économie mondiale. Le quotidien financier souligne l'évidence : « Quand les consommateurs dépensent plus d'argent à la pompe, ils compensent souvent en diminuant les achats qu'ils considèrent comme n'étant pas strictement nécessaires. »
« La plupart des économistes considèrent qu'il faudrait que le prix du pétrole monte au moins à 120 dollars le baril, et qu'il se maintienne à ce niveau, pour que la reprise soit menacée », note le Wall Street Journal. On n'en est pas tellement loin.
Autre manière d'envisager un seuil limite : une récession économique est probable dès que la facture pétrolière dépasse 5,5 % du Produit intérieur brut mondial, estiment les auteurs d'une étude publiée en 2009 par le département des sciences de l'environnement de l'université de New York.
Cette limite de 5,5 % du PIB mondial n'est pas très éloignée, elle non plus. En 2011, la facture pétrolière mondiale devrait représenter « 5,1 % du PIB, contre 5 % en 2008 », d'après l'institut français Coe-Rexecode, rapporte l'AFP. Cette facture devrait atteindre un niveau sans précédent, évalué à 3400 milliards de dollars, soit 9,3 % de plus qu'en 2008, lors de la dernière flambée des cours du brut.
Lire la suite