Je crois qu'il est important de distinguer croissance (production) et croissance verte (efficience des techniques).
Michel (mmy) page 6, disait :
"Personnellement, je n'évoque pas la robotisation comme une méthode pour augmenter la croissance ou même la production, mais pour augmenter le rendement humain, la production par heure de travail d'un humain. C'est donc une source de rendement croissant."
Si je comprends bien, le rendement croissant permet la "croissance verte". Mais même une croissance verte ne dure pas indéfiniment en raison des énergies fossiles. Dès que ce sera épuisé, ou lorsque la science remplacera ces énergies, on fera moins, voire pas du tout de croissance verte. Les nouvelles techniques et maîtrises demandent du temps avant de se perfectionner; efficience zéro
Un temps d'adaptation à ces nouvelles techniques, secteur, maîtrises, etc sont nécessaires. les techniciens super diplômés d'antan ne seront plus aussi efficaces à partir de ce moment là. leur savoir-faire ne leur plus à rien.
Ca revient à ce que tu disais dans ton post initial (sur ce topic du moins), où le moteur premier de croissance, c'est l'accumulation, et le perfectionnement du savoir-faire, le "rendement humain" comme le dit Michel.
Ce que dit Cécile, sur l'autre sujet, n'est pas dénué de sens du tout; les mobiles permettent réellement des économies d'essence, de temps, ... et d'argent !!
Ca me rappelle les recherches dans la génétique, vous savez, les super-bébés, ou les HGM; customiser permet des gains de productivité, grâce à l'efficience du cerveau, plus perfectionné (on apprend plus vite, mémorise plus vite, etc...)
Dans le même état d'esprit on peut imaginer qu'un gendarme permet des gains de productivité; il protège la population des voleurs et des brigands, protège les récoltes des saccages du "gosse de rue". Par contre, on peut aussi avancer que ce n'est pas de la richesse pour autant. Former des policiers pour mater des "gosses de rue", c'est assurer le bon fonctionnement de l'économie. Crucifier des vampires, c'est empêcher la vampirisation de l'économie par les bois-sans-soif, je n'appelle pas ça de la richesse, bien que ce soit compté dans le PIB ... ... .... ...
Tout ça pour en arriver à la conclusion que des gains de productivité ne sont pas forcément synonymes de richesses.
Je ne sais pas si c'est moi ou si c'est le PIB, mais je sens que j'ai parfois des difficultés à comprendre le sens du mot "croissance" quand on l'emploie.
Quand on dit croissance de production infinie, je suis plutôt sceptique. Ce n'est pas ce qui se passe; les industries ne font pas de croissance. Parce que la croissance détruit des emplois (industriels).
Ce sont les rendements et la technologie qui font la croissance. Quand je dis "croissance", j'entends par là accroissement de l'efficience, ou l'équivalent de la croissance verte.
Or, l'emploi du terme "croissance" présuppose, ou plutôt est sensé présupposer une croissance du bien-être. Premièrement, le lien n'est pas aussi étroit qu'on voudrait nous le faire croire.
Deuxièmement, ce n'est pas croissance (production) qui fait de nous plus riches, mais bien la croissance verte, du moins, dans un contexte de développement durable.