Non évidemment, cela ne peut pas être obtenu par un simple transfert de salaires. Un stratagème peut être de recourir aux taxes : taxer l'énergie et détaxer le travail ; cela favorise les activités riches en main d'oeuvre, même si ce sont des emplois moins bien rémunérés, c'est quelque chose plutôt que rien.phyvette a écrit : ↑06 janv. 2018, 01:03Et comment sans croissance pourrait on créer des emplois.
Je veux dire, si il n'y a plus de croissance on est d'accord, en d'autres termes le "gâteau" ne grossi plus. Comment avoir plus d'emplois, donc plus de masse salariale donc plus de part de gâteau ? Il y a dans cette proposition quelque chose d'antinomique, j'ai peine a croire qu'il soit sans croissance du pib possible d'augmenter le nombre d'emplois, la mesure du pib étant par construction la somme des revenus du travail.
La solution logique et comptable et de ne plus avoir de croissance, couplée à une décroissance globale des revenus et une meilleure répartissions des ressources. Certains devront travailler moins et gagner moins pour pouvoir donner des salaires à d'autres.
Ben...Schumpeter, la destruction créatrice. Il existe déjà un certain nombre de personnes qui acceptent de gagner moins... en échange d'un travail, il s'agit des chômeurs. Ou des gens difficiles à caser (c'est mon cas). De bon gré ? Quand t'arrives au bout, t'es content de trouver quelque chose, même si ce n'est pas aussi bien payé qu'avant.
D'ailleurs Macron s'emploie furieusement à fluidifier ce passage vers les bas salaires ; évidemment, c'est pas pour donner du boulot à tout le monde, c'est juste pour que le 1% qui s'enrichit puisse s'enrichir encore plus.
Sur le long terme, oui. Sur le moyen terme, la grosse difficulté est la diminution constante des surfaces agricoles.Remundo a écrit : ↑06 janv. 2018, 10:10S'il y a contraction énergétique majeure, nous reviendrons au plein emploi ; presque tout le monde sera au boulot... dans les champs, car il faudra bien bouffer. Il y aura un peu moins d'oisifs en admiration devant Hanouna par exemple... ma foi sur ce point ce sera positif.![]()
Oui, c'est déjà expérimenté par un certain nombre de gens actuellement.
Oui bien sûr, il s'agit des petites oscillations du plateau ondulant de la contraction énergétique, sur lequel nous nous trouvons actuellement. Un p'tit coup de récession, un p'tit coup de reprise, up, down, up, down... Je ressens ces oscillations même dans ma micro-entreprise créée en 2008 en même temps que la crise des subprimes ; 2010/2011 plutôt up, 2012/2013 franchement down, 2014-2016 plutôt stable en fourchette moyenne/haute. Ce n'est pas toujours bien corrélé, mais ça oscille http://www.lemonde.fr/economie-francais ... 56968.htmlenergy_isere a écrit : ↑06 janv. 2018, 11:47et pourtant la croissance est revenue en Europe.
Lisez la presse économique.
Mais globalement on est en diminution de la dérivée seconde de l'évolution du PIB : la croissance ralentit en Euros constants, on le voit sur séries longues http://france-inflation.com/evolution_pib_france.php
@rico : si si, la presse économique peut être intéressante, on y apprend par exemple comment Bruxelles nous mange à la sauce Gopé

