Et le grand perdant est... Energy !

J'avoue que pour ma part je ne sais pas trop ce que j'aurais pronostiqué à l'époque.
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Enfin au moins pour la phase actuelle, car on entre maintenant un peu en "terre inconnue" à mon avis ...
La courbe du haut illustre la production maximale possible de pétrole (en orange) et sa consommation (en bleu). Le prix est figuré sur la courbe du bas, avec les dates en concordance. Quand le prix est haut il marque une offre qui n'est pas au niveau de la consommation souhaitée, et à ce moment l'économie détruit de la demande avec un mélange de prix élevés et de récession, ce qui fait baisser la consommation, ce qui fait baisser le prix, ce qui permet du coup à la consommation de se remettre à croître, entraînant avec elle le PIB à la hausse, jusqu'au moment où la consommation se heurte au "plafond de production", ce qui engendre une hausse du prix, et le cycle recommence.
Incidemment, quand le prix redescend, les acteurs privés - qui ont beaucoup de mal à imaginer la vitesse à laquelle cela repartira à la hausse (et qui n'ont pas envie d'y croire de toutes façons !) - ne voient pas l'intérêt d'investir pour économiser de l'énergie, d'autant plus que désormais cette baisse de prix n'est jamais très éloignée d'un contexte économique déprimé.
Du coup la dépendance au pétrole n'aura pas assez baissé, et à la prochaine augmentation du prix l'économie prendra de nouveau une claque, qui désormais sera souvent plus méchante que la fois précédente, car l'économie aura été affaiblie par la précédente sans avoir vraiment eu le temps de s'en remettre. Fichue économie de marché !
Dans ce genre de contexte, prédire un prix sans dire à quelle date il est associé est un peu difficile....
hum, juillet 2012 ... juste 6 ans de retard sur le professeur Sceptique d'Oleocène (qu'il lit d'ailleurs surement de temps en tempsyvesT a écrit :On peut dire que Jancovici avait vu assez juste dans son article ci dessous :
Non c'est noël ce jour là les producteurs paieront les consommateurs pour qu'ils acceptent de prendre leur pétrole.matthieu25 a écrit :1$ le 25 décembre 2015 pendant qu'on y est...
c'est vrai mais il me semble bien qu'on parlait déjà à cette époque sur Oleocène de l'hypothèse de cycles récurrents de hausse et de baisse.yvesT a écrit :@Gilles
Pas mal mais ça correspond plus à une prévision du cycle pic 2008 et chute qui s'ensuit, avec les subprimes à la place de l'Iran, et l'on peut aussi considérer que l'explosion des subrpimes (ou crise financière en général) est une conséquence de la montée 2004 2008.
Et pourtant, comme l'a indiqué Gilles plus haut dans le fil "le baril à 150$ puis 30$ puis 150$ ?", en 2006, j'avais indiqué, tout comme Jancovici quelques années après le mécanisme qui aboutit à des stagnations (voire des récessions) récurrentes avec un prix du baril apparemment chaotique. Et je n'ai pas été le seul à approfondir cette analyse que peu de personnes d'ailleurs ont contesté. Certaines, cependant, pensaient impossible que le baril redescende aussi bas que 50 où 30$ après avoir passé le seuil des 100$. Mais en fait sans contester l'argumentation de l'époque.mobar a écrit :Toute prévision est rendue impossible par des centaines de variables, sans compter les éléments externes au système (taches solaires, météorites, virus, pandémies ...) qui peuvent tout bouleverser d'un instant à l'autre
Le pétrole subira le sort de l'huile de baleine lorsqu'il sera remplacé, Lapalisse aurait pu aussi le diresceptique a écrit :Et pourtant, comme l'a indiqué Gilles plus haut dans le fil "le baril à 150$ puis 30$ puis 150$ ?", en 2006, j'avais indiqué, tout comme Jancovici quelques années après le mécanisme qui aboutit à des stagnations (voire des récessions) récurrentes avec un prix du baril apparemment chaotique. Et je n'ai pas été le seul à approfondir cette analyse que peu de personnes d'ailleurs ont contesté. Certaines, cependant, pensaient impossible que le baril redescende aussi bas que 50 où 30$ après avoir passé le seuil des 100$. Mais en fait sans contester l'argumentation de l'époque.mobar a écrit :Toute prévision est rendue impossible par des centaines de variables, sans compter les éléments externes au système (taches solaires, météorites, virus, pandémies ...) qui peuvent tout bouleverser d'un instant à l'autre
Tu enfonces des portes ouvertes là !mobar a écrit :Une prévision ce n'est pas seulement un prix, c'est aussi une date associée
Prévoir le moment ou le pendule passe à l'altitude basse est facile, prévoir la date à laquelle le baril sera à 43,53 $ à la seconde prés, c'est une autre histoire
Chacun peut dire qu'il fera chaud en été et qu'il fera froid en hiver et même prédire une température au dixième de degré, lui associer une date et un lieu devient impossible, relève du pur hasard, de la statistique ou de la loi des grands nombres ... ou de la mystification
C'est exactement le même mécanisme que ceux que chacun peut constater avec le cycle de vie des produits : croissance, maturité et fin de viesceptique a écrit : Je n'ai jamais essayé de "prédire" le cours à une date exacte. J'ai simplement tenté d'expliquer à l'époque (en 2006 donc) le mécanisme qui allait justement rendre les cours chaotiques et donc la prédiction effectivemment impossible. Et les cours s'avérent bien chaotiques depuis. Alors que, par exemple, beaucoup ici même voyaient une augementation permanente jusqu'à des niveaux impensables.
1. La courbe de Hubbert ne sert pas à prédire le cours du baril.mobar a écrit :La courbe de King Hubbert a cependant un défaut pour prédire le prix du baril c'est qu'elle ne sait pas intégrer les innovations (internes au système) qui augmentent le taux de récupération et les changements (externes) qui modifient l'environnement concurrentiel