Je crois qu'il existe de nombreux contre-exemples à cette affirmation.
on ne s'en sort pas car les exemples existent dans les deux sens : de nombreux peuples sont "pauvres" mais heureux et ne s'étripent pas. Ils sont d'ailleurs majoritaires : si l'on enlève les conflits dont la motivation est le fric et le pétrole il n'en reste plus tellement.
Allons donc, tu n'as jamais séduit une femme ? Tu n'as jamais profondément désiré qu'elle soit à toi ? Qu'elle t'offre ses faveurs ? Et au moment où elle a cédé, tu n'as pas ressenti ce bonheur inouï ? Tout ça, quoi qu'on en dise, c'est tout de même un acte de compétition vis-à-vis des autres !
si, mais je ne considère pas une femme comme étant la propriété de quelqu'un. Elle est libre de faire comme elle veut. Si un autre considère un acte de compétition je n'y peux rien, ce n'est pas mon cas. Mais en général j'essaie d'éviter de faire de la provoc.
Mais moi, il y a des aspects de mon animalité que je ne veux surtout pas abandonner, enfin quoi !
là tu te trahis tu ne "veux pas" abandonner...

il faudra trouver d'autres façons de la traduire, de l'exprimer, cette animalité. C'est justement ce qu'il nous faudra inventer dans la société du futur.
Ces aspects existent parce qu'ils sont nécessaires dans le monde animal afin qu'il puisse bien fonctionner, et pour qu'ils existent et fonctionnent bien ils procurent du plaisir (l'envie et le plaisir sont les moteurs de la vie)... Mais la particularité de l'humain c'est qu'à un moment donné il a pris une bifurcation avantageuse : il peut à présent déroger et outrepasser les règles du monde animal, il comprend ce qui se passe il peut choisir ce dont il a envie (la société moderne fait partie du résultat de cette expérience) et il doit donc continuer d'évoluer (tout évolue toujours, rien n'est statique) pour trouver des règles qui lui sont adaptées, c'est à dire des méthodes plus humaines et moins désagréables qui peuvent se substituer aux méthodes nécessairement violentes du monde animal.
S'il n'y a plus assez de mulots, les renardeaux meurent de faim : le renard ne peut rien y changer et il ne s'en occupe pas. L'année suivante il y a des chances que la balance aille de nouveau dans l'autre sens.
Mais l'humain ne doit plus fonctionner de cette manière : il doit trouver des méthodes humaines. çà ne se fait pas du jour au lendemain mais çà se fait.
alors c'est intéressant que tu dises que ce sont des aspects de ton animalité que tu ne veux pas abandonner, puisque effectivement ce sont aussi des sources de plaisir : seulement cela implique le maintien d'une certaine violence... alors que dans le futur l'humain doit inventer d'autres plaisir ou transformer les choses afin qu'elle n'aient plus d'incidence désagréable.
Et... concernant le sexe (je sais, je suis un obsédé ), connaissez-vous les bonobos ?
oui, à force de les voir donnés en exemple

obsédés, nous le sommes tous un peu : là aussi c'était une nécessité pour faire fonctionner le système. Dans notre société d'aujourd'hui c'est un sujet qui a pris une ampleur démesurée le modernisme nous ayant libérés physiquement et psychiquement de beaucoup d'autres préoccupations qui sont alors négligées au profit de la simple recherche de ce plaisir : mais là aussi on en arrive à un stade où par suite du phénomène de "toujours plus" on se lasse et çà tourne mal. La soupape de sécurité - car il y en a toujours une, le système étant fort intelligent - c'est l'arrêt du monde moderne.