nemo a écrit : ↑28 avr. 2023, 15:04
Rien ne dit que le successeur de Micron reviendra en arrière s'il y est pas contraint. On aura sans doute une nouvelle opération castor car si Micron est grillé je ne doute pas que la bourgeoisie fera tout son possible (et comme tu dois savoir elle manque pas de moyen pour cela -ses médias par exemple) pour lui trouver un remplaçant "acceptable". De surcroit si c'est l'extrême droite qui gagne je suis près à parier qu'il reviendront pas sur la retraite à 64 ans.
Avec l'impopularité actuelle de Macaron et de ses complices, il n'est pas non plus gagné que les Macroniens soient au deuxième tour des prochaines élections présidentielle en 2027, surtout si la majorité n'évolue pas et que les réformes sont bloquées!
Un deuxième tour RN/Nupes, n'est pas a exclure dans ce cas!
On peut aussi avoir des surprises comme un référendum lancé et perdu par Macron et une démission avec intérim de Larcher puis quelques mois plus tard une élection présidentielle ou Macron reviendrait après l'intermède Larcher ... avec la bénédiction de ses copains du Conseil Constitutionnel!
Gérard Larcher à l'Elysée ? "Ce n'est pas un mandat"
Une autre question se pose : un intérim du président du Sénat, prévu par la Constitution en cas d'éventuelle démission d'Emmanuel Macron, peut-il être considéré comme un mandat à part entière, susceptible de remettre les compteurs à zéro ? "L'intérim n'est pas un mandat, insiste pour sa part Dominique Rousseau. Actuel président du Sénat, "Gérard Larcher n'aura pas été élu pour être président de la République. Cet intérim est un mécanisme prévu par la Constitution pour éviter une vacance du pouvoir", prolonge Jennifer Halter, avocate et autrice du Petit Livre de la Constitution française (éditions First). Pour Didier Maus, une telle stratégie constituerait même une "fraude manifeste, une sorte d'entourloupe".
Si une démission d'Emmanuel Macron se produisait et que l'actuel chef de l'Etat souhaitait se représenter, "les Sages [le Conseil constitutionnel] ne seraient pas censés valider sa candidature", estime Jennifer Halter. "Ce n'est pas inintéressant d'imaginer cette hypothèse : le Conseil constitutionnel, autorité juridique chargée de juger en pur droit, pourrait-il s'en tenir à une lecture strictement juridique de la situation, dans l'hypothèse où Emmanuel Macron serait plébiscité d'un point de vue politique ?", interroge de son côté Bertrand-Léo Combrade, maître de conférences en droit public.
https://www.francetvinfo.fr/politique/e ... 15170.html
Vous avez dit "Entourloupe", la spécialité de Macaron!
