Pas pour un chrétien-anarchiste@ nemo
Saint Jean et Debord ? Etrange...

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Pas pour un chrétien-anarchiste@ nemo
Saint Jean et Debord ? Etrange...
MDRtyzef a écrit : En économie, le cinéma zombiesque de George A. Romero s’appelle la stagflation. Un cocktail de mort-vivant fait de croissance molle et d’une inflation dure.
Très pertinent au vu de la situation actuelle...peaknik a écrit :Le batiment est un secteur majeur d'endettement des ménages, donc de création monétaire. Une partie des dollars en circulation dans le monde ont comme contrepartie finale une maison en cagette du fin fond d'une suburbia quelconque du texas ou de la nouvelle angleterre.
L'augmentation du prix des energie fossile joue de deux manières:
elle génere de l'inflation sur l'ensemble des prix. Cette inflation sera combattue par une hausse de la remuneration des actif en dollars. L'endettement des menage devient plus cher. Le pouvoir d'achat pour acheter une maison en cagette d'une suburbia du texas baisse. La valeur des maison avec.
D'autre part la hausse du cout des energie rencherie à la fois le chauffage et le transport automobile. Dans une maison quelconque de suburbia, le cout du transport + chauffage est mettons de 3000 dollars en 2007. Il passe à 6500 dollars en 2010. Il est evident qu'une maison dont le cout d'entretiens, et le cout de la vie qu'elle génère ( transport) augmente la valeur de la maison, son attractivité decroit. ( toute chose egale par ailleurs).
Le dollars est basé in fine et pour une part non négligeable sur la valeur de marché de ses habitation de banlieue... Le jour ou la valeur de ces actifs baissera, le dollars baissera.
La politique monetaire visera jusqu'au bout à eviter une crise massive du à la depreciation de l'immobilier par la baisse des taux.
Mais cette baisse des taux entraine une baisse de la valeur du dollars entraine sur le marché des change... et donc une hausse du cout du baril.
La hausse du baril entraine une baisse du dollars, la baisse du dollars entraine une hausse du baril.
A 80$ de le baril, le reste de l'économie, l'economie hors petrole est encore suffisament importante pour garder un minimum de stabilité, et permet à la fed de conserver quelques marge de manoeuvre. Mais il existe un seuil ou les levier de correction ne marcheront plus.
On ne peut pas durablement conserver un niveau de richesse constant ou croissant quand la base de cette richesse disparait. raisonnement basique...
Le senario d'emballement inflationniste - qui permet en general un reajustement a la baisse des salaire réels- parait difficilement évitable.
Remplacer le petrole par un xTL ca reviendra de fait à substituer un baril a 80$ par un baril a 200$ ce qui ne rendra pas suburbia plus atractif...
L'interet de l'approche par la finance, c'est que la crise financiere precedera de beaucoup la "crise geologique" le peak oil à proprement parler.
http://www.enerzine.com/14/5967+aie--45 ... -enr+.htmlAIE:45 000 milliards de dollars pour développer les Enr
(src : AIE)
L'Agence Internationale de l'Energie (AIE) appelle les décideurs à mettre en place des mesures fortes pour viser 50% de l'approvisionnement en électricité dans le monde provenant d'énergies renouvelables. Un niveau élevé, mais que l'Agence estime nécessaire pour réduire de moitié les émissions de CO2 d'ici 2050 et minimiser les impacts du changement climatique.
Pour atteindre un tel objectif, 45 000 milliards de dollars d'investissements seront nécessaires d'ici à 2050, estime un nouveau rapport présenté lundi à Berlin. Pour Nabuo Tanaka, directeur de l'AIE, il s'agit surtout de rediriger les dépenses existantes vers les énergies renouvelables. "Nous ne pensons pas qu'il s'agisse d'une somme élevée" a-t-il avancé.
Pour y parvenir, "il faudra un engagement politique sans précédent ainsi qu'une conception et une mise en oeuvre efficace". "Seul un nombre limité de pays ont mis en oeuvre des politiques efficaces de soutien aux énergies renouvelables, il y a un grand potentiel d'amélioration."
Pour la première fois, l'AIE a réalisé une étude comparative des dispositifs mis en place dans le monde pour promouvoir les énergies renouvelables. L'analyse note que ces dernières années, certains pays ont réalisé des progrès considérables, avec à la clé une expansion considérable des marchés.
L'étude couvre 35 pays,dont les membres de l'OCDE et les BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, et envisage les trois postes clés de la production d'énergie : électricité, chauffage et transport. En 2005, ces 35 pays représentaient 80% de la production commerciale d'électricité renouvelable, 77% du chauffage renouvelable (hors usage traditionnel de la biomasse) et 98% du carburant renouvelable.
Le rapport met notamment en évidence les obstacles qui entravent l'expansion rapide des Enr, et augmentent les coûts de leur développement.
"Fixer un prix pour le carbone ne suffit pas", a plaidé M.Tanaka. "Afin de favoriser une transition harmonieuse et efficace vers l'intégration des énergies renouvelables sur les marchés de masse, les politiques d'énergies renouvelables devraient être conçues autour de principes fondamentaux, insérés dans des principes politiques prévisibles, transparents et stables, et mis en oeuvre par une approche intégrée."
Selon l'étude, les politiques d'énergie renouvelable devraient refléter 5 principes clés:
# La suppression des barrières non économiques, comme les démarches administratives, les freins à l'accès au réseau, la mauvaise conception du marché de l'électricité, le manque d'information et de formation, et la lutte pour l'acceptation sociale (NIMBY : "Pas dans mon jardin")
# La nécessité d'un cadre de soutien prévisible et transparent pour attirer les investissements.
# L'introduction de mesures incitatives de transition, abaissées au fil du temps, pour encourager et suivre l'innovation technologique et déplacer rapidement les technologies vers un marché compétitif.
# Le développement et la mise en oeuvre de mesure incitatives appropriées garantissant un niveau de support spécifique aux différentes technologies en fonction de leur degré de maturité technologique, en vue d'exploiter le potentiel considérable du large éventail de solutions.
# La prise en considération de l'impact à large échelle des technologies d'énergie renouvelable sur le système énergétique général, en particulier dans les marchés libéralisés, en ce qui concerne les coûts et l'efficacité du système.
"Les gouvernement doivent prendre des mesures d'urgence" a conclut M.Tanaka. "Nous les encourageons à développer soigneusement des cadres politiques adaptés aux technologies à différents niveaux de maturité, et éventuellement à appliquer des mesures d'incitation appropriées, tel le prix du carbone, pour les énergies renouvelables les plus matures. La migration vers un solide portefeuille de technologies d'énergie renouvelable en vue d'une pleine intégration par le marché est l'un des principaux éléments dont nous avons besoin pour que la révolution de la technologie énergétique se réalise."
Mais ceux qui font l'histoire regardent toujours vers le futur...nemo a écrit :"L'histoire a plus d'imagination que le hommes"