nemo a écrit :On n'en sais rien, mais diminuer intensité énergétique et limité nos émissions de co2 ne peut être négatif, ça va forcément dans le bon sens.
Ben oui, ça va dans le bon sens pour s'adapter au PO !
Perso je m'en fout du CO2, tous les fossiles faciles seront consommées de toute façon. Ce qui compte pour moi, c'est le partage des ressources. Or avec une ressource limitée, un partage signifie limiter son utilisation à ce qui est "indispensable", donc ne pas gaspiller. Mais comme la définition de ce qui est indispensable est subjective, je n'impose pas mes choix personnels (d'autant plus que je n'ai pas la prétention de ne pas gaspiller).
GillesH38 a écrit :je n'ai aucune raison de penser que le raisonnement qui a conduit au PO, c'est à dire qu'il est illusoire de consommer massivement des ressources chères et non économiquement rentables actuellement de pétrole, ne s'appliquera pas AUSSI au charbon. Donc , combien de réserves économiquement rentables de charbon y a-t-il ?
L'exploitation actuelle du charbon profite aussi de toutes les facilités permises par le pétrole. Il y a des mines de charbon alimentées en électricité issue de centrales au charbon, mais si toute l'industrie charbonnière devait se contenter du charbon pour faire son infrastructure et pour les transports, la production de charbon n'atteindrait jamais le niveau actuel. On peut imaginer réserver le pétrole en dépletion à l'industrie primaire (dont le charbon), et/ou faire du CTL pour compenser le pétrole, mais cela implique forcément que la part de l'industrie énergétique dans le PIB augmente, et si ça dépasse trop 5%, paf récession...
A mon avis le pic charbon suivra de peu le PO, or comme je considère le PO en 2008, je table sur un PC avant 2020.
A la limite pour le CO2 on s'en fout un peu : ce qui compte, c'est la production cumulée sur 100 ans. On peut bien avoir un PC en 2015 et une dépletion faible, donnant une production cumulée plus grande qu'un PC en 2030 et une dépletion forte.
Mais une autre hypothèse est que les utilisations non conventionnelles du charbon (CTL, centrales électriques au charbon pour alimenter des dizaines de millions de voitures électriques, ...) resteront marginales (toujours le fait que si l'industrie énergétique dépasse 5% du PIB ça coince), donc la consommation (et production) de charbon suivra celle du pétrole au début, puis on retombera sur une économie à majorité charbon, mais avec une production bien plus faible qu'aujourd'hui.