[Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
Tiens, en parlant de ça... Starlink a débuté une beta-test il y a 3 semaines, appelée "Better than nothing". Et on connaît un peu mieux l'équipement nécessaire à ce système. Déjà, ça nécessite une antenne parabolique. Du coup, elle doit obligatoirement se situer dans un endroit complètement dégagé... Et cette antenne est complexe. Elle s'oriente dans la phase d'initialisation pour détecter la meilleure réception (pas pour suivre les satellites), ce qui facilite grandement l'installation. Elle utilise une "antenne réseau à commande phase", ce qui permet d'orienter électroniquement l'antenne. Mais tout ça requiert une électronique embarquée.
Le premier gros problème, c'est que ça consomme 100W. Ce qui est un gouffre énergétique si l'antenne fonctionne en permanence (876 kWh par an). Le second problème, c'est que mettre de l'électronique dans des conditions externes, c'est un nid à problèmes potentiels, quelle durée de vie pour cette antenne? Et enfin, c'est actuellement coûteux... 500$ pour le matériel, 99$ par mois pour la connexion à laquelle il faut rajouter la consommation électrique (15$ par mois).
Pour le moment, ça s'adresse à un marché de niche, les lieux isolés qui ont une connexion limitée. Mais on a de la peine à imaginer que ça puisse s'adresser à un public plus large. Bref, à suivre.
Le premier gros problème, c'est que ça consomme 100W. Ce qui est un gouffre énergétique si l'antenne fonctionne en permanence (876 kWh par an). Le second problème, c'est que mettre de l'électronique dans des conditions externes, c'est un nid à problèmes potentiels, quelle durée de vie pour cette antenne? Et enfin, c'est actuellement coûteux... 500$ pour le matériel, 99$ par mois pour la connexion à laquelle il faut rajouter la consommation électrique (15$ par mois).
Pour le moment, ça s'adresse à un marché de niche, les lieux isolés qui ont une connexion limitée. Mais on a de la peine à imaginer que ça puisse s'adresser à un public plus large. Bref, à suivre.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
C'est vraiment au point son 1er étage réutilisable :
https://news.google.com/articles/CAIiEJ ... id=FR%3AfrAvec le 100ème vol de Falcon 9, SpaceX bat tous les records de réutilisation de sa fusée
Yannick Smaldore 25 novembre 2020
Décidément, SpaceX n’arrête pas de repousser les limites de son concept de fusées réutilisables. Cette nuit, l’entreprise américaine effectuait la 100ème mission de la fusée Falcon 9, la 23ème de l'année. Il s’agissait aussi du septième vol du booster B1049, qui a été récupéré intact et pourrait donc voler une nouvelle fois !
Ce vol a également permis de mettre en orbite 60 satellites Starlink supplémentaires.
Sept vols en deux ans pour le premier étage de cette Falcon 9
En 2015, SpaceX réussissait à récupérer pour la première fois le premier étage – ou booster – d’une fusée Falcon 9. Depuis, la procédure est devenue assez familière pour l'entreprise, les boosters de Falcon 9 ayant d’abord été récupérés sur des plots d’atterrissage au sol, puis à bord de navires.
Cette nuit, le booster B1049 s’est à nouveau posé sur le navire autonome (ou drone de surface) nommé Of Course I Still Love You et situé dans l’Atlantique. Il s’agissait de la 67ème récupération de booster pour SpaceX, et de la 7ème récupération de B1049. Avec ce vol, ce premier étage de Falcon 9 confirme son statut de booster le plus utilisé de la flotte de SpaceX, fort d'un record de six vols établi en août, cette année.
En deux ans, B1049 aura ainsi effectué cinq lancements pour le compte de la constellation Starlink, un lancement pour Iridium et un autre pour Telstar. Étant donné que chaque vol Starlink permet de placer plusieurs dizaines de satellites en orbite, B1049 est a priori le premier étage ayant mis le plus de satellites en orbite de toute l’histoire spatiale !
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
https://www.usinenouvelle.com/article/v ... p.N1038759[Vidéo] Malgré un crash en fin de test, SpaceX a enfin fait voler son prototype de fusée Starship
SIMON CHODORGE Usine Nouvelle 10/12/2020
VIDÉO Demi-réussite ou demi-échec ? SpaceX voit le verre d’eau à moitié plein. Quatorze mois après sa présentation, un prototype de fusée Starship s’est envolé en haute altitude le 9 décembre.
Après plusieurs reports, la maquette Starship SN8 s’est envolée le 9 décembre à 17h45 (23h45 en France métropolitaine) depuis le site SpaceX de Boca Chica, dans l’État du Texas (États-Unis). Propulsée par trois moteurs Raptor, la mission devait atteindre une altitude de 12,5 kilomètres avant de redescendre vers la Terre en effectuant la manoeuvre complexe de “belly flop”, caractéristique des lanceurs réutilisables.
Après six minutes de vol, la fusée de 50 mètres de hauteur a effectivement débuté son retour… Un peu trop rapidement. La tentative d'atterrissage s’est soldée par un échec, la fusée explosant au moment de toucher le sol (voir vidéo ci-dessous).
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
D'après la vidéo, un moteur s'est arrêté lors de la phase d'atterrissage. Les 2 moteurs restant n'ont pas pu compenser la poussée perdue. Ou il aurait fallu avoir plus de marge, mais ça consomme plus si la marge n'est pas utilisée, ils ne doivent pas en prevoir autant.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
Toujours aussi impressionnant à regarder, mais est-ce que ça vaut vraiment la peine?
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
C'est assez difficile à dire. Faire atterrir un booster requiert plus de carburant... Et chaque kilo qui se rajoute requiert plus de carburant pour amener la fusée à la hauteur voulue. C'est le grand gag des fusée, la majorité du carburant sert à déplacer la propre masse du carburant.
Mais en terme de coûts... Il y a un avantage potentiel, pour autant que le carburant ne soit pas cher. Mais c'est pas ça qui réduit drastiquement les coûts d'un lancement dans le cas de SpaceX. Leur objectif est surtout de multiplier les lancements et de faire de l'activité spatiale une industrie où toujours plus de capitaux circulent, faire croître ce secteur.
La finalité reste floue. Et à moins de découvrir des techniques de propulsion qui requièrent une masse de carburant sensiblement plus faible, c'est difficile d'imaginer ce secteur croître. On est toujours dans la même technologie de propulsion qu'on avait dans les années 60.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
Tout-à-fait. Je trouve surprenant qu’une technologie souffrant d’un tel défaut reste la meilleure méthode démontrée pour accéder à l’espace.tita a écrit : ↑11 déc. 2020, 07:32C'est assez difficile à dire. Faire atterrir un booster requiert plus de carburant... Et chaque kilo qui se rajoute requiert plus de carburant pour amener la fusée à la hauteur voulue. C'est le grand gag des fusée, la majorité du carburant sert à déplacer la propre masse du carburant.
C’est bien le sens de ma question. Les navettes étaient magnifiques, mais elle étaient aussi supposées diviser les coûts par dix... et c’est l’inverse qui s’est produit. Les fusées réutilisables sont très cool, mais au final c’est l’impact sur le prix qui montrera si c’est un éléphant blanc ou un coup de génie.tita a écrit :Mais en terme de coûts... Il y a un avantage potentiel, pour autant que le carburant ne soit pas cher. Mais c'est pas ça qui réduit drastiquement les coûts d'un lancement dans le cas de SpaceX. Leur objectif est surtout de multiplier les lancements et de faire de l'activité spatiale une industrie où toujours plus de capitaux circulent, faire croître ce secteur.
Perso j’ai jamais compris pourquoi on n’a pas encore un rail gum à la startram, à minima pour le fret.tita a écrit :Et à moins de découvrir des techniques de propulsion qui requièrent une masse de carburant sensiblement plus faible, c'est difficile d'imaginer ce secteur croître. On est toujours dans la même technologie de propulsion qu'on avait dans les années 60.
https://en.m.wikipedia.org/wiki/StarTram
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
La technique de lancement par avion à pas réussi à s'imposer et a l' air de fonctionner que pour des satellites de faible masse.
Il y a Virgin qui doit refaire un essais bientot.
l' essais du 26 mai 2020 avait échoué. https://www.numerama.com/sciences/62636 ... echec.html
Le Stratolaunch lui a fait faillite. voir http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 7#p2284277 de juin 2019
Sinon de très récent il y a ceci :
https://www.usine-digitale.fr/article/l ... e.N1037934La start-up Aevum dévoile son drone conçu pour envoyer des satellites en orbite basse
VIDÉO Aevum veut révolutionner la mise en orbite de satellites à l'aide d'un drone de lancement autonome baptisé Ravn X. Ce dernier, au look évoquant un avion de chasse futuriste, emporte un lanceur réutilisable capable de placer en orbite terrestre basse un satellite pesant jusqu'à 500 kg.
LÉNA COROT | PUBLIÉ LE 09 DÉCEMBRE 2020
La start-up américaine Aevum a dévoilé au début du mois de décembre le Ravn X, un aéronef sans pilote destiné à envoyer des satellites en orbite terrestre basse. L'objectif de cette start-up basée dans l'Alabama et fondée en 2016 est de simplifier la mise en orbite rapide de petits satellites. Pour l'aider, la pépite compte comme partenaire clé l'US Space Force.
UN DRONE DE LANCEMENT AUTONOME
Aevum entend bousculer le secteur spatial en réduisant le délai des lancements de quelques années à quelques mois. Pour parvenir à ses fins, l'entreprise développe un drone de lancement au profil élancé. Avec ses 24 mètres de long et son envergure de 18 mètres, il pèse jusqu'à 25 tonnes et a besoin d'une piste mesurant 1,6 kilomètre de long pour décoller.
Une fois que le Ravn X atteint l'altitude appropriée, la fusée à deux étages qu'il transporte est éjectée et démarre en une demi-seconde environ. A terme, 95% du lanceur devrait être réutilisable selon la start-up, contre seulement 70% au début. L'appareil peut placer en orbite une charge utile comprise entre 100 et 500 kg.
Une fois le lancement réalisé, le Ravn X retourne au hangar afin d'être disponible pour une nouvelle mission. L'objectif final est d'avoir une flotte d'appareils pour pouvoir envoyer à tout moment des satellites en orbite. Mais avant d'en arriver là, une première mission doit être réalisée l'année prochaine pour prouver la viabilité de l'engin.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
https://news.google.com/articles/CAIiEP ... id=FR%3AfrL'Europe va avoir sa mini navette spatiale
Par Rémy Decourt Journaliste Le 10/12/2020 futurasciences
Après le X-37B américain et le drone spatial chinois récemment testé en orbite, l'Europe se dote également d'un système de transport automatisé et réutilisable. Baptisé Space Rider, ce drone spatial sera capable d'une large variété de missions en orbite. Thales Alenia Space et Avio ont signé avec l'Agence spatiale européenne le contrat de développement de Space Rider en vue d'un premier vol en 2023.
......
Heritage technique de l'IXV inside.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
https://www.air-cosmos.com/article/le-r ... ra-5-23975Le retour du lanceur russe lourd Angara 5
Le très attendu deuxième lancement du futur remplaçant du lanceur russe Proton est finalement intervenu ce matin, après… six ans d’attente.
14 déc 2020
Victime de la crise économique
Tirant son nom d’une rivière de Sibérie qui prend sa source dans le lac Baïkal, le lanceur Angara 5 / Breeze M du constructeur russe GNPKZ Krounitchev n’avait pas volé depuis le… 23 décembre 2014, date de sa première mission orbitale.
Le lanceur, d’une masse de 773 t au décollage (soit 40 t de plus que le Delta 4 Heavy d’United Launch Alliance ou 23 t de plus qu’une Ariane 5 d’Arianespace), est capable de placer jusqu’à 24,5 t de charge utile sur orbite basse (contre 28,3 t pour le Delta 4 Heavy et 21 t pour Ariane 5).
Il est mis en œuvre depuis le cosmodrome militaire de Plessetsk, à 800 km au nord de Moscou, en attendant un premier lancement depuis Vostotchny, au sud-est de la Sibérie, où un pas de tir dédié devrait être achevé l’an prochain.
Angara 5 devait remplacer « progressivement » dans les années 2010 le vénérable lanceur Proton de Krounitchev (en service depuis le 16 juillet 1965), mais a été victime de la crise économique russe.
Les VKS aux commandes
Ce second vol d’Angara 5 était de nouveau réalisé pour le compte des Forces spatiales russes (VKS), créées en juin 2001 pour la lutte antimissile et la collecte d'informations au moyen de satellites de reconnaissance.
Ce sont notamment les VKS qui gèrent les cosmodromes de Baïkonour (Kazakhstan), de Plessetsk et de Svobodni (base de repli en cas d'indisponibilité de Baïkonour).
Comme en 2014, le lanceur Angara 5 embarquait pour ce second vol d’essais une maquette d’évaluation cylindrique GVM attachée au quatrième étage Breeze M, visiblement d’une masse d’environ 2 t, représentant un satellite géostationnaire.
Le lancement est intervenu avec succès depuis Plessetsk, le 14 décembre à 5 h 50 UTC.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
merci pour ce lien.Jeudi a écrit : ↑11 déc. 2020, 16:59
Perso j’ai jamais compris pourquoi on n’a pas encore un rail gum à la startram, à minima pour le fret.
https://en.m.wikipedia.org/wiki/StarTram
Oui, baissons l'énergie pour aller dans l'espace. Je me suis aussi posé la question d'un accélérateur posé sur une montage qui monte à quelques km de haut près de l'équateur : une partie de l'accélération est acquise et de l'altitude est parcourue, et sur cette distance le g est le plus élevé : il y a besoin d'embarquer beaucoup moins de carburant. Dans le détail, je ne sais pas quantifier ce "beaucoup moins" et l'investissement

car ça demande un sacré investissement. Investissement qui se jusitifie seulement si on envoi de grosses quantités de matières.
(suivant un extrait dans ce lien)il a été affirmé qu'environ 150 000 tonnes pourraient être mises en orbite chaque année.
On a moins de 1000 tonnes satelisées chaque année suivant
http://un-regard-sur-la-terre.org/2020/ ... itaux.html
et ça pose déjà le risque de la catasrtophe en chaine de débris spatiaux, et que ferait t-on de toute cette masse satelisée?
il y a une tendance à vouloir toujours plus observer et mettre d'engin en orbite, mais d'autre part, la miniaturisation permet d'alléger chaque équipement. Je ne pense pas que de tels investissements se justifient.
Et puis, mettre dans un tunnel sous vide ou pas la piste? Si oui, comment ouvrir le tunnel au moment de la sortie de l'engin? comment il encaisse le brusque changement de pression? Il y a encore beaucup d'air à 6 ou 8km de hauteur
D'autres y ont réfléchi, je découvre dans cet article un drole de concept : "avec une fenêtre à plasma empêchant la perte de vide lorsque l'obturateur mécanique de la sortie est brièvement ouvert, évacué de l'air avec une pompe MHD . " La "fenêtre à plasma"..
si on veut aller plus haut que les montagnes...comment ça tient debout, ça ?


Pour réduire l'énergie de lancement et accélérer les envois vers d'autres planètes, penser au crochet orbital.
Enfin tout ça, c'est très bien dans le cadre d'un développement continue de l'humanité qui ne serait pas bloqué par des limites écologiques.
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
c'est simple, le potentiel à vaincre est U = -GMm/r (r = 6400 km rayon de la terre, M masse de la Terre, m celle de la fusée)Jeuf a écrit : ↑15 déc. 2020, 12:05merci pour ce lien.Jeudi a écrit : ↑11 déc. 2020, 16:59
Perso j’ai jamais compris pourquoi on n’a pas encore un rail gum à la startram, à minima pour le fret.
https://en.m.wikipedia.org/wiki/StarTram
Oui, baissons l'énergie pour aller dans l'espace. Je me suis aussi posé la question d'un accélérateur posé sur une montage qui monte à quelques km de haut près de l'équateur : une partie de l'accélération est acquise et de l'altitude est parcourue, et sur cette distance le g est le plus élevé : il y a besoin d'embarquer beaucoup moins de carburant. Dans le détail, je ne sais pas quantifier ce "beaucoup moins" et l'investissement![]()
en montant d'une hauteur h, tu le transformes en -GMm/(r+h). h est petit par rapport à r donc tu peux utiliser l'approximation des accroissements finis dU = U'(r) dr = U'(r) h = GMmh/r^2 = (h/r) U
autrement dit tu gagnes une proportion h/r de ton énergie, ici r = 6400 km , en montant de 1 km tu économises 1/6400 = 0,016 % de ton énergie. Pas sûr que ça vaille vraiment le coup (à noter qu'en te mettant à l'équateur au lieu des hautes latitudes, tu gagnes déjà quelques pour mille. )
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
Idem gilles, en termes de besoins énergétiques l’altitude est négligeable par rapport au delta v. L’idée de s’appuyer sur une montagne est surtout pour diminuer le choc aérodynamique (très élégant la MHD pour l’ouverture, mais en vérité un couvercle en plastique ferait aussi).Jeuf a écrit : ↑15 déc. 2020, 12:05Oui, baissons l'énergie pour aller dans l'espace. Je me suis aussi posé la question d'un accélérateur posé sur une montage qui monte à quelques km de haut près de l'équateur : une partie de l'accélération est acquise et de l'altitude est parcourue, et sur cette distance le g est le plus élevé : il y a besoin d'embarquer beaucoup moins de carburant.
Oui, c’est probablement la bonne explication.jeuf a écrit :ça demande un sacré investissement. Investissement qui se jusitifie seulement si on envoi de grosses quantités de matières.(suivant un extrait dans ce lien)il a été affirmé qu'environ 150 000 tonnes pourraient être mises en orbite chaque année.
On a moins de 1000 tonnes satelisées chaque année suivant
Magie?jeuf a écrit :si on veut aller plus haut que les montagnes...comment ça tient debout, ça ?

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Electrodynamic_tether
[c’est bien cela mais oups c’était marqué dans la page Wikipedia]
Intéressant merci, j’avais raté en particulier l’idée d’un combo sera jet/crochet. Haute voltige!jeuf a écrit :Pour réduire l'énergie de lancement et accélérer les envois vers d'autres planètes, penser au crochet orbital.
Victime de harcèlement? Contactez moi par mp pour une action collective.
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hem..Jeuf a écrit : ↑15 déc. 2020, 12:05
Pour réduire l'énergie de lancement et accélérer les envois vers d'autres planètes, penser au crochet orbital.
Enfin tout ça, c'est très bien dans le cadre d'un développement continue de l'humanité qui ne serait pas bloqué par des limites écologiques.
ca me rappelle un peu la blague "comment fait un éléphant pour monter sur un arbre de 10 mètres" ?Une lourde station spatiale en orbite est connectée à un câble qui s'étend vers le bas en direction de la haute atmosphère. Les charges à mettre en orbite (qui sont beaucoup plus légères que la station) sont accrochées à l'extrémité du câble lors du passage de ce dernier. La station spatiale est alors équipée d'un système de propulsion (fusées, électromagnétique ou autre) pour rester en orbite malgré la capture de la charge.
Facile, il monte sur un arbre de 15 mètres, et il saute ....
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Re: [Futur] l' idée non réaliste et utopique de s'en sortir dans l' espace.
Peut-être tu as mal comprisGillesH38 a écrit : ↑15 déc. 2020, 15:55
hem..ca me rappelle un peu la blague "comment fait un éléphant pour monter sur un arbre de 10 mètres" ?Une lourde station spatiale en orbite est connectée à un câble qui s'étend vers le bas en direction de la haute atmosphère. Les charges à mettre en orbite (qui sont beaucoup plus légères que la station) sont accrochées à l'extrémité du câble lors du passage de ce dernier. La station spatiale est alors équipée d'un système de propulsion (fusées, électromagnétique ou autre) pour rester en orbite malgré la capture de la charge.
Facile, il monte sur un arbre de 15 mètres, et il saute ....
Peut-être l'apport de carburant pour remonter en hauteur ne pèse pas très lourd, et que les charges qu'on envoie ne font pas beaucoup baisser le crochet.
En tout cas, l'affaire a été étudié plus sérieusement que l'élévation d'éléphants , par exemple ici : http://www.niac.usra.edu/files/studies/ ... 1Grant.pdf
Sur la masse de matériau à envoyer au préalable en orbite , partiellement hors du puits de gravité, avant d'aider d'autre masses à sortir de ce puits de gravité, effectivement c'est important, mais du même ordre que l'ISS. c'est assez vite rentabilisé énergétiquement, du moment qu'on veut élever plein de masse.
Comme l'ascenseur spatial qui a fait l'objet de mini-test avec un cable de quelque dizaines de centimètre (mais on ne sait pas quel matériaux pourrait supporter la traction) en apesanteur, le crochet orbital a aussi été testé à petit échelle (et pas besoin de matériaux inconnus pour le moment supportant des tensions trop élevées).