D'accord pour les scénario Negawatt. Mais comme il a été dit plus haut le retour sur investissement dans, par exemple l'isolation des batiments, est trop long. Et tout à l'avenant.Remundo a écrit : Nous aurions actuellement suffisamment de fossiles et de ressources en métaux pour bâtir une infrastructure mondiale, ou a minima "locale" à une vaste région (Europe, ou USA, ou Asie...) proche du 100% EnR, sauf pour les points durs comme l'aéronautique ou les gros engins de chantiers, ou effectivement certaines autres industries extractives (acier, cimenteries).
Des projets technologiquement crédibles comme DESERTEC (qui pourrait commencer par une version dégonflée limitée à l'Europe/Magreb), ou bien les scénarios Negawatt en France mériteraient d'être portés avec une détermination sans faille.
Le proche du 100% ENR est complètement irréaliste. Il suffit de voir les Allemands se débattre avec des contradictions insolubles. Voir par exemple : http://www.latribune.fr/opinions/tribun ... histe.html
DESERTEC est quasi-abandonné...l'intermittence de ces EnR a augmenté la dépendance du pays aux énergies fossiles depuis sa sortie du nucléaire en 2011
Bref, il n'y a pas de transition énergétique "écologiste" réaliste. Il reste cependant le nucléaire à condition de ne pas le saborder. Et à condition de remplacer, tant que faire se peut, les fossiles par de l'électrique. Ce n'est certes pas la solution miracle ! Mais celle qui permet de prolonger notre niveau de vie ou tout du moins de le voir baisser pas trop vite. Par exemple, remplacer progressivement les voitures thermiques par des électriques minimalistes avec une réglementation sévère. Ces véhicules étant rechargés soit par du nucléaire nocturne surabondant, soit pas des ENR locales, dédiées à cet usage et non reliées au réseau (san simpact sur celui ci donc).