oleocene.org

Remundo a écrit : ↑

17 févr. 2020, 11:00

et donc parmi ces métiers, quelle est la proportion de "français" fainéants et "d'étrangers" travailleurs ?

Je ne vois pas de "français fainéants" ou "d'étrangers travailleurs" mais des français qui refusent de se faire exploiter et des étrangers souhaitant bouffer et s'intégrer sur une terre sur laquelle ils ne sont pas les bienvenus

Le système trouve un intérêt évident à cette situation qui maintien les salaires au ras des pâquerettes et assure une maximisation des profits

Les travailleurs qu'ils soient français ou étrangers ont les mêmes intérêts et leurs intérêts sont compatibles avec ceux de la société, ce n'est pas le travail qui manque mais les rémunérations confisquées par les actionnaires

Il y a 50 ans, 70% de la richesse créée était consacrée aux salaires et 30% aux actionnaires, aujourd'hui on est passé à 60% pour les salaires et 40% pour les actionnaires

Le but du MEDEF et des macroniens est d'arriver à 50/50, ton discours devrait te valoir une médaille, il est tout a fait compatible avec ls stratégie d'enfumage des néolibéraux!

tiens mon petit communiste, voilà ce qu'en pensait Marchais en 1981, et je suis d'accord avec lui :
https://www.youtube.com/watch?v=ShMFdGUolwg

Comme si on n'était pas capable de trouver du travail pour tout le monde!
Ce n'est pas du travail qui manque, ce sont des moyens pour le rémunérer
Ces moyens ont été confisqués par les actionnaires des grands groupes, par les investisseurs institutionnels, par les ponctions qui servent à financer les opérations extérieures, les subventions aux fossiles et au nuke …
http://www.cepii.fr/PDF_PUB/lettre/2019/let396.pdf

Une baisse de la part salariale est donc loin d’être neutre dans la mesure où ce sont les plus riches qui possèdent la plus grande part du capital et qui, de surcroît, ont une part de leur revenu issue du capital relativement plus élevée. Cette nouvelle répartition de la valeur ajoutée participe donc à la hausse des inégalités. C’est d’ailleurs dans les pays où la part salariale a le plus chuté que les inégalités ont le plus augmenté depuis cinquante ans.

ce que tu dis est assez vrai, mais ne suffit pas à tout expliquer.

pour donner du travail aux gens, il faut une politique industrielle sérieuse, surtout dans un pays qui a déjà beaucoup de tâches automatisées.

La France est un pays "moderne" ET en voie de désindustrialisation, d'où un chômage de masse.

mais je crains que nous soyons très HS dans ce topic.

Aurélien Barrau et ses homologues les collapsologues, s'ils ne prennent pas en compte les fondamentaux de l'économie qui déterminent les comportements, adhésions, consentements, motivations …. des producteurs de richesses et s'ils continuent à faire comme si les rapports de pouvoirs et de domination n'existaient pas, ils resteront à coté de la plaque et seront les complices des dominants qui recherchent des idiots utiles pour installer la peur qui leur permet de continuer à se goinfrer

Quand tu regardes d'où viennent tous ces ahuris de donneurs de leçons, tu te demandes s'ils ont été foutus un jour ou l'autre de produire quoique ce soit d'utile ou de concret

Marchais lui, il racontait des conneries, mais au moins il avait été tourneur fraiseur, avait bossé en usine et savait souvent de quoi il parlait !
Un autre époque

Barrau a des diagnostics pertinents, mais il parle dans le vide. C'est un universitaire un peu "perché", qui aime bien qu'on l'écoute.Il est agréable à suivre et fait preuve, je pense de sincérité et de vulgarisation.

Or les gens sont très schizophrènes ; très prompts à brailler qu'ils sont écolos dans la rue ou dans les médias, mais rentrés chez eux, c'est conso d'énergie et confort à volonté.

Je crois que le combat purement écologique est une cause perdue. Par contre le combat pour une transition énergétique sérieuse est crucial car il permettrait de sortir par le haut sur à peu près tous les sujets.

peu de monde parle sérieusement de transition énergétique.

En fait l'espèce humaine est une saloperie sur Terre par bien des aspects, mais

Remundo a écrit : ↑

17 févr. 2020, 14:37

Je crois que le combat purement écologique est une cause perdue. Par contre le combat pour une transition énergétique sérieuse est crucial car il permettrait de sortir par le haut sur à peu près tous les sujets.

peu de monde parle sérieusement de transition énergétique.

Pour s'engager sur une transition énergétique, il faudrait qu'il y ai une raison objective pour cette transition, il n'y a pas de manque d'énergie qui se fasse sentir, objectivement le prix de l'énergie n'augmente pas particulièrement et les réserves fossiles qui sont annoncées dépassent l'horizon d'une vie humaine. Ce n'est pas le meilleur axe de travail pour mobiliser les masses

Si une transition est nécessaire, ce n'est pas une transition énergétique mais la transition d'un monde de gaspillages et de pollutions vers un monde de sobriété et de pratiques responsables.

Tu ne peux espérer passer de l'un à l'autre avec ceux qui ont prospéré, ont grandi, se sont construits dans de capitalisme. La transition se fera par le saut générationnel quand arriveront aux manettes des nouveaux venus qui ne devront rien à l'ancien monde

Le gaspillage et la consommation sont l'ADN du capitalisme et le monde des pratiques responsables c'est un monde à inventer.

La nécessité de cette transition devient lisible et évidente aux nouvelles générations, les pollutions des sols, des eaux, des océans, les disparitions des stocks de poissons, les pollutions des villes … sont de plus en plus visibles et leurs effets commencent à se faire sentir sur la vie de tous les jours

Pour rendre cette transition désirable et au final possible il faudra sortir du paradigme consumériste, sortir du capitalisme
Les gamins vont devoir se sortir les doigts … s'ils veulent disposer d'un monde vivable
C'est leur affaire, on leur a préparé tous les outils, à eux de faire le job!

oh il y a plein de raisons de "transitionner", pour moi la principale, c'est que les combustibles fossiles sont épuisables.

mais c'est vrai que pour l'instant, ça ne choque pas encore assez, alors on continue sur des fondamentaux irresponsables.

Barrau aura beau s'indigner comme d'autres, des multiples dégradations de l'environnement, l'humanité est un sacré cancer pour la Terre.

Même si les fossiles sont épuisables, on n'en verra pas la fin, ni toi ni moi!
Par contre on a déjà vu la fin de pas mal de trucs, l'eau buvable du ruisseau ou du puit, la possibilité de manger les lapins, perdreaux, faisans naturels chassés dans la campagne, les baignades dans les rivières, la possibilité de manger les champignons et les sangliers de Tchernobyl …

Toute une série de trucs qui ne sont importants pour personne, mais qui quand ils auront complètement disparu seront considérés comme indispensables

L'humanité à commencé a vraiment représenter un danger pour l'écosystème il y a quelques centaines d'années, et elle est destructrice depuis moins de 100 ans.
Et ce n'est pas toute l'humanité mais le système qu'une minorité a mis en place, entretien et fait propérer

A 100 millions d'humains sur terre, tu n'as aucun problème même s'ils consomment tous comme un américain, s'ils sont 10 ou 15 milliards, c'est ingérable ni même durable même s'ils consomment comme un chinois

Les consommations individuelles et collectives sont le résultat d'un système d'organisation qui s'est implanté partout, le responsable c'est le système et ceux qui le font perdurer
Tout le reste (pollutions, extinctions de masse, malbouffe, guerres, inégalités, tyrannie, financiarisation, pillage des ressources, gaspillages …) sont des conséquences
Pour traiter le malade, c'est à la maladie qu'il faut s'attaquer pas à ses manifestations

Remundo a écrit : ↑

17 févr. 2020, 14:37

...En fait l'espèce humaine est une saloperie sur Terre par bien des aspects, mais

L'être humain est capable de comprendre l'univers dans lequel il vit. La terre, son système solaire, la galaxie ainsi que les lois physiques qui sous-tendent tout cela. Les autres espèces par opposition n'ont de cesse de satisfaire leur nécessités biologiques primaire sans connaissance ni conscience.
De ce fait, la vie autre qu'humaine pourrait se définir comme étant ce qui fait ce qu'il peut, avec ce qu'il a, et ce qu'il est. Cela en l’absence de toute moralité. Conclusion, les autres espèces sont aussi des saloperies.

Les autres espèces, elles n'ont pas fait de Tchernobyl

mobar a écrit : ↑

17 févr. 2020, 13:50

Aurélien Barrau et ses homologues les collapsologues, s'ils ne prennent pas en compte les fondamentaux de l'économie qui déterminent les comportements, adhésions, consentements, motivations …. des producteurs de richesses et s'ils continuent à faire comme si les rapports de pouvoirs et de domination n'existaient pas, ils resteront à coté de la plaque et seront les complices des dominants qui recherchent des idiots utiles pour installer la peur qui leur permet de continuer à se goinfrer

Quand tu regardes d'où viennent tous ces ahuris de donneurs de leçons, tu te demandes s'ils ont été foutus un jour ou l'autre de produire quoique ce soit d'utile ou de concret

Marchais lui, il racontait des conneries, mais au moins il avait été tourneur fraiseur, avait bossé en usine et savait souvent de quoi il parlait !
Un autre époque

Mobar est pas loin dans sa mentalité de vouloir renvoyer les intellectuels dans les champs et les usines. Et il veut réduire drastiquement la population.
Un Pol Pot en puissance.

alga a écrit : ↑

17 févr. 2020, 18:05

Remundo a écrit : ↑

17 févr. 2020, 14:37

...En fait l'espèce humaine est une saloperie sur Terre par bien des aspects, mais

L'être humain est capable de comprendre l'univers dans lequel il vit. La terre, son système solaire, la galaxie ainsi que les lois physiques qui sous-tendent tout cela. Les autres espèces par opposition n'ont de cesse de satisfaire leur nécessités biologiques primaire sans connaissance ni conscience.

J'ai déjà écrit que ce qui fait l'originalité et tout le danger des humains est de déténir une subtile combinaison entre capacités intellectuelles et instincts primaires reptiliens.

Ils peuvent ainsi mettre toute leur technologie au service de prédations et destructions croissantes.

La question à se poser ce serait : est ce que cette tendance est incontournable?

En y répondant ça : "En fait l'espèce humaine est une saloperie sur Terre", tu as déjà choisi ton camp!
Mais tu n'as pas forcément raison … ou tord, faudrait argumenter

"En fait l'espèce humaine est une saloperie sur Terre"

toute la mégafaune qui a disparu du fait de l' homme il y a 10 à 20 000 ans se serait dit ça si ils avaient étés capable de penser ......