Synthèse des dates prévisionnelles de peak

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Raminagrobis
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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Raminagrobis » 08 mai 2010, 20:37

Superus a écrit :

Après avoir fait comprendre au monde qu'il y a pic, il faudra lui faire comprendre qu'il est inéluctable car géologique et que les surcoûts d'investissements, qui induisent une diminution de la capacité de mise en chantier, sont justement dû à l'aspect géologique!
Oui, tout est à cause des compagnies pétrolières qui investissent pas assez, surtout en offshore. :lol:

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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par energy_isere » 25 mai 2010, 18:19

Le 02 Avril 2010energy_isere a écrit :
Il s' agit bien à nouveau de Glen Sweetnam et du DOE dont il était question un peu plus haut.

.....
L' auteur Thierry Auzanneau, de l' article ci dessus à posé sur son blog un article écrit par un tiers :
Comment le gendarme mondial du pétrole a trahi sa mission (1/3)

par Lionel Badal 22 mars 2010

.......
Afin d’adoucir ce message choquant, l’AIE ajouta un “facteur d’équilibrage” dénommé “pétrole non-conventionnel non-identifié” qui apparaissait soudainement sur les courbes et croissait brutalement de zéro en 2010 à 19,1 millions de barils par jour en 2020 (juste assez pour faire disparaître les pénuries prévues). Le seul problème était que les ressources en pétrole non-conventionnel sont bien identifiées. Le “facteur d’équilibrage” fut en réalité un nom de code pour : pénuries. Ce “facteur d’équilibrage” n’a jamais recouvert la moindre réalité : il n’existe pas et n’existera jamais. Un ancien membre de l’équipe d’experts de l’AIE me l’a confirmé en 2009, sous couvert d’anonymat.

........
http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/03/ ... ission-13/


et le 20 Mai la suite est disponible mais en Anglais :
http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/05/ ... mission-23
How the global oil watchdog failed its mission (2/3)

By Lionel Badal
puis le 23 Mai la suite 3/3 est disponible mais en Anglais :
http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/05/ ... ission-33/
How the global oil watchdog failed its mission (3/3)
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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Aerobar » 26 mai 2010, 08:27

l
’AIE ajouta un “facteur d’équilibrage” dénommé “pétrole non-conventionnel non-identifié” qui apparaissait soudainement sur les courbes et croissait brutalement de zéro en 2010 à 19,1 millions de barils par jour en 2020 (juste assez pour faire disparaître les pénuries prévues)
Cela n'a rien de très neuf, on en parlait longuement sur ce forum il y a 5 ans... La différence, c'est que c'est maintenant entré dans l'Histoire.

Dans la partie III, l'auteur prétend que cette désinformation avait pour but d'empêcher le décollage des renouvelables : et voici une nouvelle théorie du complot ! C'est oublier que la mission première de l'AIE est d'appuyer l'OCDE dans le contrôle des prix du pétrole importé. Il était donc primordial pour l'AIE de nier le pic tant qu'il n'était pas universellement reconnu, de façon à ne pas fournir d'arguments officiels aux partisans de prix élevés.
Nous sommes tous voués à devenir ennuyeux.
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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par GillesH38 » 26 mai 2010, 13:17

Aerobar a écrit :Cela n'a rien de très neuf, on en parlait longuement sur ce forum il y a 5 ans... La différence, c'est que c'est maintenant entré dans l'Histoire.
c'est sûr , les lecteurs d'Oléocène ont plusieurs années d'avance sur le grand public :-).

Mais ailleurs, c'est pas gagné. Je vous avais raconté mes mésaventures sur FS. Au début, je voulais plus y poster, et puis finalement, je me suis dit que ça pouvait etre marrant de tester ce qu'ils censuraient ou pas. J'ai donc posté le message suivant sur les liens donnés par Energy isère. Il n'est toujours pas apparu .... A mon avis, le pétrole dérange tout le monde !

si il y en a qui postent sur FS sans être prémodérés, ils peuvent faire le test de savoir si ça passera la modération, c'est peut être juste moi qui dérange :lol: .
GillesH38 a écrit :
je ne sais pas si ça a été signalé, mais il y a une série d'articles sur le site des blogs du Monde intitulée "Comment le gendarme mondial du pétrole a trahi sa mission "

Le gendarme mondial du pétrole , ou "chien de garde" ("watchdog" dans la version anglaise), c'est l'Agence Internationale pour l'Energie, (AIE) qui avait été créée justement par l'OCDE pour alerter sur les risques pétroliers après le choc de 1973.
Ou l'auteur raconte que dès 1998 (année également de l'article séminal "the End of Cheap Oil" de Lahérrère et Campbell), les auteurs du World Energy Outlook étaient arrivés à la conclusion terrifiante que
En recourant à des données confidentielles et à des méthodes d’analyse sophistiquées, ces experts parvinrent à une conclusion vertigineuse : le Peak Oil, c’est-à-dire le moment à partir duquel la production mondiale de pétrole amorcera un déclin irréversible, devrait intervenir bien avant 2020, aux alentours de 2014.
mais
Bien que l’AIE se dise officiellement libre de toute influence extérieure, l’équipe du WEO 1998 subit une pression intense. Ainsi que le raconte le pétro-géologue vétéran Colin Campbell, et ancien vice-président du groupe Fina, qui conseillait l’AIE à l’époque, Jean-Marie Bourdaire dut cesser de passer des coups de fil à Campbell depuis son bureau de l’AIE : ce qu’ils avaient à discuter devenait “trop sensible”.

...

Toutefois, en 1998, le membre le plus influent de l’Agence, les Etats-Unis, n’aima pas du tout ce qui ressortait du World Energy Outlook. Le problème structurel identifié par l’équipe d’experts de l’AIE mettrait indubitablement en question la soutenabilité du modèle économique actuel. Au cours de ses recherches, l’équipe de l’AIE réalisa à quel point la croissance économique est liée à la disponibilité d’une énergie abondante et pas chère. Donc, si la production de pétrole devait cesser de s’accroître et si des tensions apparaissaient, la croissance économique deviendrait bien plus difficile voire impossible à alimenter. L’équipe d’experts de l’AIE marchait sur des oeufs.
Afin d’adoucir ce message choquant, l’AIE ajouta un “facteur d’équilibrage” dénommé “pétrole non-conventionnel non-identifié” qui apparaissait soudainement sur les courbes et croissait brutalement de zéro en 2010 à 19,1 millions de barils par jour en 2020 (juste assez pour faire disparaître les pénuries prévues). Le seul problème était que les ressources en pétrole non-conventionnel sont bien identifiées. Le “facteur d’équilibrage” fut en réalité un nom de code pour : pénuries. Ce “facteur d’équilibrage” n’a jamais recouvert la moindre réalité : il n’existe pas et n’existera jamais. Un ancien membre de l’équipe d’experts de l’AIE me l’a confirmé en 2009, sous couvert d’anonymat.
suite (en anglais)

http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/05/ ... mission-23
The IEA team who wrote the 1998 WEO was knocked down and its only “survivor”, Dr. Fatih Birol, who is now in control of the WEO, would learn a lot from these events.
Indeed, the 2000 WEO which he designed and managed suppressed any warning about a structural problem with oil:
“The (2000) Outlook views the world oil-resource base as adequate to meet demand over the projection period… One need expect no global ‘supply crunch’.”
The supply crunch did happen. Despite rising demand, higher prices and massive investments, between 2005 and 2008, and for the first time in history, conventional oil production ceased to grow. As expected by the 1998 IEA team, these tensions led to a severe oil price shock which weakened the foundations of an already fragile globalized economy.
et

http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/05/ ... ission-33/

racontant comment Fatih Birol, qui avait préparé l'édition alarmiste de WEO 1998, a tourné casaque devant les pressions politiques, avant de devenir lui-même economiste en chef de l'AIE et retrouver quelque peu sa liberté de parole ....

peut etre le prochain sujet d'un prochain film économico-thriller :S:. Mais les lecteurs assidus de Futura-sciences avaient déjà un peu lu l'histoire, non ....
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Superus » 31 mai 2010, 11:19

Raminagrobis a écrit :
Superus a écrit :

Après avoir fait comprendre au monde qu'il y a pic, il faudra lui faire comprendre qu'il est inéluctable car géologique et que les surcoûts d'investissements, qui induisent une diminution de la capacité de mise en chantier, sont justement dû à l'aspect géologique!
Oui, tout est à cause des compagnies pétrolières qui investissent pas assez, surtout en offshore. :lol:

Image
Ce que je disais c'est que les surcoûts (autrement dit l'investissement financier croissant nécessaire, montré dans ton graphique) et du au fait que l'on doit forer de plus en plus profondément et pour des champs de moins en moins bons rendements. Puisqu'il y a surcoût, c'est de l'argent qui est en quelque sorte "perdu" et ne peut plus être investi ailleurs. Le ailleurs, c'est d'autres champs (pour produire encore plus), de nouvelles technologie,... Le manque d'investissements matériels général (mise en exploitation de nouveaux champs pour suivre la demande mondiale) dans l'industrie est directement du à l'investissement financier trop important par champs (ou par baril) aujourd'hui. Et si il y a investissement nécessairement important pour les nouveaux champs, c'est du aux contraintes géologiques de plus en plus importantes. Et pourquoi sont-elles de plus en plus importantes? Parsqu'on se rabats aujourd'hui sur ce qui est moins facil à extraire. Et c'est parsqu'il ne reste plus que ça. Et ça nous amène au pic géologique. C'est ce dernier lien que la population, en général, ne comprendra pas: le fait que c'est inéluctable parsque encré sur des contraintes géologiques. Les politiques vont faire passer l'affaire pour un manque d'investissement passagé du à la crise économique (c'est en partie vrai mais c'est surtout l'arbre qui cache la forêt).
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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Superus » 04 juin 2010, 16:25

Dans le suite de mon post précédent:

http://www.romandie.com/ats/news/100604 ... 3b924c.asp
La marée noire promet à terme un baril plus cher

LONDRES - La difficulté du groupe pétrolier BP à endiguer la marée noire du golfe du Mexique place sous un jour nouveau les forages en eaux profondes, avec des conséquences possibles pour les projets et au moins une certitude: les coûts d'extraction vont grimper, et les cours du baril avec.

Un mois et demi après l'explosion et le naufrage de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, BP a réussi vendredi à poser un entonnoir sur le puits de Macondo, sans qu'on sache encore si l'écoulement de brut était stoppé.

"Les événements du golfe du Mexique ont démontré que forer à 1 mile (1,6 km) sous l'eau, plus 2 miles dans la roche sous-marine, revient un peu à envoyer un homme sur la Lune. La technologie pour trouver le pétrole à de telles profondeurs existe (...) mais la technologie pour gérer un désastre à cette distance n'existe pas", souligne David Hufton, analyste de la maison de courtage PVM.

La veille, le patron de BP Tony Hayward a confessé au Financial Times que son groupe n'avait "pas les instruments qu'il aurait fallu dans (sa) trousse à outils".

Devant cette impuissance, les forages pétroliers en eaux très profondes apparaissent sous un jour nouveau.

Première conséquence directe pour l'industrie: l'administration américaine a déclaré un moratoire de six mois sur l'octroi de permis de forages pétroliers en mer, reportant aussi plusieurs projets pétroliers au large de l'Alaska.

L'impact de ces mesures devrait être relativement minime. Selon une étude de Wood Machenzie, elles réduiraient de 80.000 barils par jour la production mondiale en 2011, soit moins de 1% du total.

Mais l'impact de la catastrophe sur les approvisionnements devrait aller bien au-delà de ces restrictions.

"L'incertitude sur l'avenir des forages pétroliers en eaux profondes est maintenant considérable, aux Etats-Unis et ailleurs (...), souligne ainsi Helen Henton, analyste de la banque Standard Chartered.

Pour le marché américain, ces doutes ne sont pas anodins. Le golfe du Mexique représente 19% des réserves d'or noir américaines et 29% de la production nationale, avec 80% des réserves situées en eaux profondes, précise l'analyste.

Selon l'Agence nationale de l'énergie, cette région est essentielle pour assurer l'offre future de la planète: elle devrait fournir un demi-million de barils supplémentaires entre 2008 et 2014.

La catastrophe pourrait même avoir un impact sur l'exploitation d'un gisement encore plus prometteur: les réserves offshore du Brésil, 50 milliards de barils de brut prisonniers d'une épaisse couche de sel à 7.000 m de profondeur.

Elle démontre en outre la difficulté des compagnies privées d'accéder à de nouvelles réserves: écartées des grands réservoirs "faciles" du Moyen-Orient -- à l'exception notable de l'Irak -- elles doivent chercher le pétrole dans des conditions de plus en plus périlleuses.

Cela apporte aussi de l'eau au moulin des défenseurs du "pic pétrolier", les experts convaincus que l'ère des hydrocarbures est bientôt révolue. Relayée par le marché, cette théorie avait largement participé à la flambée des cours en 2008.

"La production en eaux profondes -- à plus de 500 m (...) -- a quadruplé entre 2008 et 2010, passant de moins de 2 mbj à 8 millions de barils par jour, précisément parce que l'offre continentale et en eaux peu profondes s'épuise. L'industrie fore à des profondeurs aussi extrêmes uniquement parce qu'elle a peu d'alternatives (..), ce qui est un signe clair de l'imminence du pic pétrolier", écrit par exemple dans le quotidien The Independant David Strahan, auteur de "The last oil shock".

"La conséquence ultime (du drame) sera de ralentir le développement des projets en eaux profondes, d'augmenter les coûts de production, ce qui fera grimper les prix du pétrole à long terme", conclut Mme Henton.

"Il est surprenant que les prix du baril n'aient pas réagi plus fortement", abonde M. Hufton.
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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Aerobar » 04 juin 2010, 22:10

L'abondant M. Hufton a écrit :Il est surprenant que les prix du baril n'aient pas réagi plus fortement
Y aurait-il donc décorrélation entre prix du pétrole et équilibre offre-demande ?

:-D

Le trader est comme l'iPhone qu'il chérit tant comme preuve de la suprématie de la civilisation thermo-industrielle : il n'est pas multi-tâche. Quand il spécule à la baisse sur l'euro, les dettes européennes et les sociétés européennes capitalistiquement liés aux Etats européens, il n'a plus le temps de s'occuper du pétrole.
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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par BioBen » 04 juin 2010, 22:26

Il est surprenant que les prix du baril n'aient pas réagi plus fortement
La "décorrélation" vient surtout à cause des incertitudes sur la croissance économique.
Par contre, il est clair que les assurances liées aux forages offshore vont augmenter (donc le cout d'extraction du baril)....

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[Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par pascal47 » 08 juin 2010, 15:05

Une pénurie de pétrole menace le monde AFP

08/06/2010 | ) Une pénurie mondiale de pétrole et une flambée des cours de l'or noir menacent le monde, ont averti dans un rapport l'institut britannique Chatham House et les Lloyds, le premier assureur mondial de risques.

"Nous sommes entrés dans une période de profonde incertitude sur la façon dont nous nous fournirons en énergie pour obtenir de l'électricité, nous chauffer et nous déplacer, et sur le prix que nous devrons payer cette énergie", avertit Richard Ward, directeur général des Lloyds, premier assureur mondial de risques, qui coproduit ce rapport.

"Même avant que nous atteignions le pic pétrolier (le moment où la production entamera un déclin irréversible), nous pourrions assister à une pénurie de pétrole à cause de la hausse de la demande (d'énergie) en Asie", s'alarment Antony Froggatt et Glada Lahn, chercheurs de l'institut de recherche sur les relations internationales Chatham House, qui signent l'étude.

"Il faut 10 à 15 ans entre la décision d'investissement et la production d'un grand projet d'énergie, et à ce jour nous n'avons pas vu suffisamment de nouveaux projets qui puissent satisfaire la croissance de la demande anticipée", argumentent-ils.

Ce rapport met ainsi en cause le postulat de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui compte sur l'Opep pour compenser la baisse de l'offre hors Opep et satisfaire les nouveaux consommateurs de pétrole.

"En comparant les prévisions et les chiffres actuels des capacités de production de l'Opep et de la production non-Opep, on voit que les attentes de l'AIE et les objectifs des pays producteurs n'ont pas été remplis".

L'étude exhorte les entreprises privées à "prendre note de l'impact des fortes fluctuations des cours du pétrole en 2008", quand le pétrole avait flambé jusqu'à 147,50 dollars et à "mettre en mesure des mesures adéquates pour réduire" leur consommation d'énergies fossiles, émettrices de gaz à effet de serre.

"Les entreprises capables de prévoir cette nouvelle réalité énergétique et d'en tirer parti augmenteront à la fois leur résistance et leur compétitivité. Celles qui n'y parviendront pas pourraient subir des conséquences onéreuses et potentiellement catastrophiques".

M. Ward a fait référence à la marée noire du golfe du Mexique, qui "montre trop clairement les risques d'aller dans un terrain de plus en plus imprévisible pour extraire de l'énergie".
Daniel Pennac (La fée Carabine)
"Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi la société n'est qu'un rêve de prédateur."

http://www.le-message.org/

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par mrlargo » 08 juin 2010, 15:25

Mme Irma m'a dit qu'il n'y aura pas de pénurie. Juste une adaptation de la consommation à la production... via une crise économique (par exemple...). Et beaucoup d'investisseurs sur "les commodités" qui en auront profité aussi.

C'est fou comme l'avenir devient prévisible.
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par Raminagrobis » 08 juin 2010, 18:25

pascal47 a écrit :Une pénurie de pétrole menace le monde AFP
La lecture descommentaires faits à cette article sur le figaro est décourageante.
Toujours moins.

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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Nico08 » 08 juin 2010, 20:06

Ils ont simplement les réactions que beaucoup ont eu ici en découvrant le PO, càd qu'ils refusent d'y croire, et préfèrent se rassurer... :? De toutes manières j'évite de lire les commentaires sur ce journal, ils sont toujours dans ce genre là.

~~sylvain~~
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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par ~~sylvain~~ » 08 juin 2010, 21:34

décourageante? :evil: quand on pense qu'ils ont des enfants
pour le PO: vous savez?....
alors quels sont vos projets ?
oléotransition

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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par Raminagrobis » 08 juin 2010, 21:38

J'ai rédigé un petit commentaire mais je suis poussif ce soir (faut dire je digère des croquettes de maroille en pâte sur lit lardons infusés dans la crême fraiche).
Toujours moins.

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Re: Synthèse des dates prévisionnelles de peak

Message par ~~sylvain~~ » 08 juin 2010, 23:27

ça se comprend lol


moi ce qui me fais peur c'est que ces tockards représentent 80% de la population française
qui nous placeraient en hopital psy

pour eux tout ce qu'on raconte ici c'est de la fumisterie, des balivernes, des mensonges

nous sommes une secte pour certains d'entre eux (encore faudrait ils qu'ils ai connaissance de notre existance)

tu as vu le pseudo du premier: "français d'abord"
consternant


sérieusement au début je croyais à une blague
pour le PO: vous savez?....
alors quels sont vos projets ?
oléotransition

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