Diagnostic de la dépendance
Publié : 17 juin 2005, 20:45
Comme dans le film "The Corporation" où les auteurs cherchent (et trouvent !) les points communs entre le profil psychologique de l'entreprise - considérée comme personne sur le plan légal - et celui du psychopathe, je m'essaye à une analyse de la dépendance de notre société au pétrole.
La source utilisée pour cette causerie se trouve ici :
http://users.skynet.be/toxicomanie/dependance.htm
substances apparentées : par exemple le gaz ou le nucléaire.
--> La "chasse au gaspi".
--> Les innovations pour réduire la consommations des véhicules.
Sa consommation : entetement à se jeter dans les embouteillages tout seul dans sa caisse alors que d'autres moyens de tranport sont plus rapides ou moins stressants.
La récupération de ses effets : nos modes de vie sont de moins en moins adaptés à un risque de pénurie...
Problèmes psychologiques = perte de discernement sur les limites de notre environnement, guerres pour le contrôle de la substance.
Si vous trouvez d'autres exemples, lachez vous, l'argumentaire n'en sera que plus convaincant.
La source utilisée pour cette causerie se trouve ici :
http://users.skynet.be/toxicomanie/dependance.htm
Voyons de quoi il en retourne :Selon la "bible" de la psychologie comportementaliste, le " DSM IV ", les critères pour affirmer qu’il y a dépendance à une substance doivent être au nombre de trois et avoir perduré une période de 12 mois au minimum dans cette liste de sept critères.
tolérance = dogme économique de la croissance1) Le sujet développe une tolérance à la substance. Cette tolérance se définit soit par la nécessité de consommer des quantités nettement croissantes de substance pour en maintenir les effets recherchés, soit par une diminution graduelle des effets pour une dose constante.
signes de manque : voir chocs pétroliers de 1973 et 19792) Il apparaît un syndrome de sevrage qui se définit soit par l’apparition des signes de manque caractéristiques pour la substance, soit par la prise régulière de la substance ou de substances apparentées pour prévenir ou amoindrir les signes de manque.
substances apparentées : par exemple le gaz ou le nucléaire.
...juste le temps de "passer aux renouvelables"3) La substance est régulièrement consommée en plus grande quantité et pendant une plus longue période que ce qui était prévu.
--> Le mythe de "l'indépendance énergétique française" ou celui de la fusion nucléaire.4) Il y a un désir persistant ou des efforts infructueux d’interrompre la consommation ou de la contrôler.
--> La "chasse au gaspi".
--> Les innovations pour réduire la consommations des véhicules.
Se procurer la substance : exploration, développement, extraction, conditionnement, transport, raffinage, transport, files d'attente à la pompe à essence, guerres pour le contrôle de la substance.5) Beaucoup de temps est passé à se procurer la substance, à sa consommation et à la récupération de ses effets.
Sa consommation : entetement à se jeter dans les embouteillages tout seul dans sa caisse alors que d'autres moyens de tranport sont plus rapides ou moins stressants.
La récupération de ses effets : nos modes de vie sont de moins en moins adaptés à un risque de pénurie...
"Travaillez plus pour gagner plus" parce que vous avez vu ce que ça coûte ! Et suppression des pauses, on n'est pas ici pour parler !6) Des activités sociales ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de la substance.
Problèmes physiques = marées noires, pics de pollution, CO27) L’usage de la substance est maintenu, malgré la reconnaissance de problèmes physiques ou psychologiques importants créés par cet usage.
Problèmes psychologiques = perte de discernement sur les limites de notre environnement, guerres pour le contrôle de la substance.
Si vous trouvez d'autres exemples, lachez vous, l'argumentaire n'en sera que plus convaincant.