Votre cheminement intellectuel personnel...
Publié : 07 mars 2007, 18:22
Le but de ce fil n'est pas de faire une concurrence de ses cheminements et analyse intellectuelle de notre situation mondiale que je qualifierais de dramatique (même si l'espoir fait vivre), mais d’arriver à synthétiser notre démarche intellectuelle.
Certes, l'année 2007 peut nous offrir encore quelques bonnes nouvelles (un changement de majorité par exemple), mais j'ai comme l'impression que les mauvaises nouvelles vont s'accumuler. Je dis "encore" car le succès du film d'Al Gore, le "Pacte écologique" et les succès littéraires d'auteur critiquant la mondialisation ultra capitaliste nous montrent que nous sommes proches d'un tournant sociétal (au sens prise de conscience).
Mais comme tout le monde n'est pas arrivé sur oléocene en venant de découvrir que les ressources sont limités (et spécialement le pétrole), je suis intéressé par la description de votre démarche et de votre parcours qui à forcer votre éveil.
Ce fil peut aussi vous permettre de vous situer par rapport aux autres personnalités (de qualité, reconnaissons-le) que trainent sur ce forum. Cela peut être intéressant d'un point de vu autocritique et surtout être un enrichissant collectif.
L'idéal est quand même de se présenter pour situer notre contexte qui a fait ce que nous sommes aujourd'hui.
Et comme je suis l'heureux initiateur de ce fil, je vais commencer.
Présentation :
Je suis un enfant de Mai 68 (tendance anti société de consommation).
J'ai, grâce à mes parents (ou à cause) vécu 15 ans d'expérience décroissance dont je garde un souvenir heureux (sans pour autant en oublier les difficultés parfois matériels).
J'ai toujours eu le cœur à gauche, tout en étant assez critique avec les expériences qui ont virer au totalitarisme.
J'ai une formation scientifique qui m'a expulsé du cocon familial pour me frotter à une compétition élitiste dont je ne garde finalement pas un très bon souvenir, mise à part les acquis scientifiques et philosophiques.
Mon cheminement intellectuel aboutissant à mon engagement :
J'ai eu très tôt une empreinte écologique très basse dont je n'avais pas soupçonné l'existence.
La vie m'ayant éloigné de la nature pour un milieu urbain, et j'ai eu une phase d'endormissement, mais sans perdre de vue totalement l'écologie.
J'ai rencontré quelques personnalités qui m'ont surement fortement aiguillé vers l'écologie rurale.
J'ai lu quelques auteurs de sensibilité écologique qui m'ont poussé à me remettre en cause philosophiquement, mon enfance étant une base solide pour me donner la capacité à critiquer une société absurde.
J'ai aussi rencontré des grandes personnalités du mouvement social et de la résistance.
J'ai lu mes premiers rapports du GIEC et découvert la problématique des gaz à effet de serre (CO2 notamment).
Le réchauffement climatique a été pour moi alors une menace tangible, puissante et impalpable.
J'ai alors rejoint les militants ATTAC, après avoir été bouleversé par la commémoration du programme du CNR en 2004 (60 eme anniversaire).
J'ai beaucoup appris de la boite à outil qu’offrent les altermondialistes pour décrypter une mondialisation néo libérale, en toutefois décelant des carences chez leurs analyses énergétiques et sociétales.
J'ai fait campagne contre le TCE avec beaucoup de bonheur intellectuel (le résultat électoral étant pour une fois positif).
Fort de cette dernière expérience, j'ai alors entrepris de rechercher plus profondément la notion de pouvoir qui fixe notre contexte (et j'ai eu que de mauvaise surprise) historique et actuel.
Le pétrole étant la pierre angulaire de ce rapport de force, j'ai donc échoué logiquement sur oleocene.
J'ai en parallèlement travailler sur la transition énergétique qui passe au moins par la sortie des énergies fossiles.
En cherchant les solutions sociétales, scientifiques et économiques, la non résolution de cette équation complexe m'a acheminer à revenir à une critique de notre système économique et plus globalement à notre modèle de développement.
Le passage obligé (sauf miracle scientifique ou religieux) semble conduire à un scénario passant par une période de sobriété, d'efficacité et fortement tinté d'énergie renouvelable, avec une forte réduction de nos empreintes écologiques (pour les pays riches essentiellement) en poursuivant une recherche des circuits courts, avec un maintien de la démocratie laïque et participative.
Les pistes que je creuse sont les pistes ouvertes par les altermondialistes, les néo keynésiens, les vrais libéraux (esprit d'entreprise), les décroissants, les critiques de la société de consommation (ex soixante-huitard), les écologistes, les scientifiques non scientistes, etc...
Enfin, comme l'aspect risque est devenu non négligeable, j'ai quelques scénarios orientés survivalistes mais en gardant l'espoir de ne pas en venir à cette extrémité annonciateur de très mauvaises nouvelles.
Le futur :
Réconcilier mon empreinte écologique avec mon environnement de travail et mon développement personnel.
Résister au communautarisme et aux clivages classiques.
Pousser dans le bon sens vers une transition énergétique devenu plus que nécessaire.
Certes, l'année 2007 peut nous offrir encore quelques bonnes nouvelles (un changement de majorité par exemple), mais j'ai comme l'impression que les mauvaises nouvelles vont s'accumuler. Je dis "encore" car le succès du film d'Al Gore, le "Pacte écologique" et les succès littéraires d'auteur critiquant la mondialisation ultra capitaliste nous montrent que nous sommes proches d'un tournant sociétal (au sens prise de conscience).
Mais comme tout le monde n'est pas arrivé sur oléocene en venant de découvrir que les ressources sont limités (et spécialement le pétrole), je suis intéressé par la description de votre démarche et de votre parcours qui à forcer votre éveil.
Ce fil peut aussi vous permettre de vous situer par rapport aux autres personnalités (de qualité, reconnaissons-le) que trainent sur ce forum. Cela peut être intéressant d'un point de vu autocritique et surtout être un enrichissant collectif.
L'idéal est quand même de se présenter pour situer notre contexte qui a fait ce que nous sommes aujourd'hui.
Et comme je suis l'heureux initiateur de ce fil, je vais commencer.
Présentation :
Je suis un enfant de Mai 68 (tendance anti société de consommation).
J'ai, grâce à mes parents (ou à cause) vécu 15 ans d'expérience décroissance dont je garde un souvenir heureux (sans pour autant en oublier les difficultés parfois matériels).
J'ai toujours eu le cœur à gauche, tout en étant assez critique avec les expériences qui ont virer au totalitarisme.
J'ai une formation scientifique qui m'a expulsé du cocon familial pour me frotter à une compétition élitiste dont je ne garde finalement pas un très bon souvenir, mise à part les acquis scientifiques et philosophiques.
Mon cheminement intellectuel aboutissant à mon engagement :
J'ai eu très tôt une empreinte écologique très basse dont je n'avais pas soupçonné l'existence.
La vie m'ayant éloigné de la nature pour un milieu urbain, et j'ai eu une phase d'endormissement, mais sans perdre de vue totalement l'écologie.
J'ai rencontré quelques personnalités qui m'ont surement fortement aiguillé vers l'écologie rurale.
J'ai lu quelques auteurs de sensibilité écologique qui m'ont poussé à me remettre en cause philosophiquement, mon enfance étant une base solide pour me donner la capacité à critiquer une société absurde.
J'ai aussi rencontré des grandes personnalités du mouvement social et de la résistance.
J'ai lu mes premiers rapports du GIEC et découvert la problématique des gaz à effet de serre (CO2 notamment).
Le réchauffement climatique a été pour moi alors une menace tangible, puissante et impalpable.
J'ai alors rejoint les militants ATTAC, après avoir été bouleversé par la commémoration du programme du CNR en 2004 (60 eme anniversaire).
J'ai beaucoup appris de la boite à outil qu’offrent les altermondialistes pour décrypter une mondialisation néo libérale, en toutefois décelant des carences chez leurs analyses énergétiques et sociétales.
J'ai fait campagne contre le TCE avec beaucoup de bonheur intellectuel (le résultat électoral étant pour une fois positif).
Fort de cette dernière expérience, j'ai alors entrepris de rechercher plus profondément la notion de pouvoir qui fixe notre contexte (et j'ai eu que de mauvaise surprise) historique et actuel.
Le pétrole étant la pierre angulaire de ce rapport de force, j'ai donc échoué logiquement sur oleocene.
J'ai en parallèlement travailler sur la transition énergétique qui passe au moins par la sortie des énergies fossiles.
En cherchant les solutions sociétales, scientifiques et économiques, la non résolution de cette équation complexe m'a acheminer à revenir à une critique de notre système économique et plus globalement à notre modèle de développement.
Le passage obligé (sauf miracle scientifique ou religieux) semble conduire à un scénario passant par une période de sobriété, d'efficacité et fortement tinté d'énergie renouvelable, avec une forte réduction de nos empreintes écologiques (pour les pays riches essentiellement) en poursuivant une recherche des circuits courts, avec un maintien de la démocratie laïque et participative.
Les pistes que je creuse sont les pistes ouvertes par les altermondialistes, les néo keynésiens, les vrais libéraux (esprit d'entreprise), les décroissants, les critiques de la société de consommation (ex soixante-huitard), les écologistes, les scientifiques non scientistes, etc...
Enfin, comme l'aspect risque est devenu non négligeable, j'ai quelques scénarios orientés survivalistes mais en gardant l'espoir de ne pas en venir à cette extrémité annonciateur de très mauvaises nouvelles.
Le futur :
Réconcilier mon empreinte écologique avec mon environnement de travail et mon développement personnel.
Résister au communautarisme et aux clivages classiques.
Pousser dans le bon sens vers une transition énergétique devenu plus que nécessaire.