le baril à 150$ puis 30$ puis 150$ ?

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le baril à 150$ puis 30$ puis 150$ ?

Message par sceptique » 10 mai 2006, 10:10

Depuis quelques années, ce n'est pas un scoop, il y a une grosse tension entre offre et demande de pétrole. Mais la montée du cours du baril est progressive (20-30% par an) et les acteurs économiques peuvent tant bien que mal s'adapter. De plus, comme prévu par les "libéraux", les sommes considérables collectées par les pays producteurs sont pour l'essentiel recyclées dans les pays occidentaux. Ce qui a, au final, un effet dopant sur l'économie mondiale que l'on constate jour aprés jour avec l'envolée des bourses.
Un premier effet pervers : ce mécanisme a tendance a creusé l'écart entre riches et pauvres tant au niveau individu qu'Etat. Les Etats pauvres importateurs de pétrole sont donc dans une situation grave, leurs importations chutent, et cela laisse quelques gouttes de pétrole supplémentaires pour "huiler" le marché.
Globalement tout va donc bien, et de mieux en mieux, pour l'économie libérale mondialisée. Tant pis pour les pauvres.
Un problème apparaît cependant : en cas de conflit avec l'Iran par exemple, les cours du pétrole monteraient brutalement à 100-150-200 $. L'adaptation ne pourrait pas se faire, provoquant la faillite de beaucoup d'entreprises, une récession mondiale, une baisse légère de la demande de pétrole, et au final un effondrement du pétrole à, pourquoi pas, 30$ le baril. Un remake de 1980 en somme. Sachant que cette fois la rémission ne durera pas 20 ans.

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Re: le baril à 150$ puis 30$ ?

Message par Sylvain » 10 mai 2006, 11:34

Pas tout-à-fait d'accord avec toi.
On ne peut pas aborder le problème que d'un point de vue économique « Combien de pognon pour un baril ? ». Pour l'instant, le problème des hydrocarbures n'est qu'économique. Comme tu l'expliques, un transfert de richesses s'est mis en place vers les pays producteurs. Tant mieux pour eux.

Le problème sera ensuite d'ordre quantitatif : plus assez de carburant pour faire tourner nos voitures, nos camionnettes de livraison.

Quant à des baisses temporaires du prix du baril, c'est vrai que la destruction de la demande en permettra quelques unes. Mais de là à redescendre jusqu'à 30 dollars ... Sauf peut-être si il y a reprise en main du secteur pétrolier par les États, et réduction de la consommation gérée par des pouvoirs forts ?

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Message par Pura Vida » 10 mai 2006, 12:08

Bonjour à tous et à Sceptique,

Oui! C'est à peu près ce que je pense. L'économie est florissante (de plus en plus) mais les sociétés productrices sont, peu à peu, "évacuées" des statistiques qui s'envolent. Le seul "vrai" problème en suspend, c'est la, ou plutôt les tensions politiques, dont les contorsions peuvent (soudain?) déboucher sur un ou des actes politiques qui enverraient un éléphant marcher sur le splendide "service en porcelaine"...
C'est ça, pour l'heure, le vrai seul "risque".

Mais, au risque de me répéter mais il faut ABSOLUMENT COMPRENDRE ce qui suit, il manque, tout de même, une donnée incontournable dans cette analyse au demeurant très exacte, ce sont les mécanismes financiers et bancaires lesquels déterminent l'essentiel du théâtre des "opérations": pétrolières, boursières, mais surtout intrinsèquement bancaires, et partant: socio-économiques, ce qui détermine nos existences.

N'oublions jamais qu'il y a au dessus de tout cela un "gouvernement bancaire" non dit, mais omniprésent et omnipotent dans le monde, et qui détermine les actes, les stratégies, jusqu'au moment, peut-être (?) où la matérialité des réserves et des extractions pétrolières commanderont, sans plus aucun détours financiers obscurs à souhait comme cela se passe à présent, la "conduite" à tenir.

Je rappelle que l'alourdissement des prix industriels, agricoles et des services va jusqu'à dépasser 50%!!! des prix que nous payons chaque jour ainsi grevés par les intérêts bancaires et les frais financiers ecrasants! Autant de pouvoir d'achat en MOINS. Magrit Kenedy le démontre, le tout premier à l'avoir démontré est le major Clifford Hugh Douglas (1879-1952) initiateur génial du Crédit-Social - tapez: majordouglas.com et vous devriez avoir des informations intéressantes - car, franchement, en matière financière, ce sont ces informations et ces données qui sont les plus importantes, elles déterminent tout le reste.

Finances et énergétique sont comme les deux jambes du corps et jouent le même rôle incontournable.

Or, je rappelle brièvement que presque personne ne sait que les banques commerciales créent environ 90% de toute la monnaie en circulation. Elles créent cette monnaie ex-nihilo, soit à partir du néant, à l'occasion des prêts bancaires qu'elles octroient à leurs clients: particuliers, entreprises, collectivités locales, régionales, nationales donc les Etats, internationales. La masse monétaire en circulation est originée à 90% par des DETTES. Cette masse monétaire est, au bilan, la différence entre l'ensemble, donc, des crédits alloués par les banques commerciales à tous leurs clients et le total des remboursement de l'ensemble de ces crédits à un moment considéré. Le problème est qu'il faut retourner PLUS d'argent à la banque que celle-ci en a créé. Collectivement cela est arthmétiquement impossible. Les banques ne créent JAMAIS l'argent nécessaire au paiement des intérêts à leur verser. Laseule solution, c'est d'emprunter à nouveau, et la spitale infernale commence... Si "je" rembourse mes dettes, d' "autres" font "nécessairement" faillite, etc. Voici l'origine principale de la globalisation, alias la mondialisation.

Beaucoup de gens de dorment pas la nuit à cause des soucis d'argent omniprésents, véritable source empoisonnée dans les relations entre les hommes toujours venimeuses... Tous les jours, sans exception, l'argent joue un rôle déterminant dans la vie de chacun, et il n'y a même pas un minimum de programme scolaire (même pas du genre éducation civique!!) sur ce qu'est l'argent. Presque personne ne sait "d'où vient" l'argent. La plupart des gens croient que l'argent des banques vient de l'épargne, ce qui n'est pas faut, mais ABSOLUMENT à côté de la question, car c'est le crédit qui est à l'origine de l'épargne et non l'inverse, et l'on revient à la même question: d'où vient l'argent?... La confusion est délibérement et habilement entretenue...

L'énergie est le tout premier produit industriel sans lequel rien n'est possible physiquement. Son prix est celui qui comporte, entre autres alourdissements, le plus de taxes et celles-ci ne devraient qu'augmenter vu les problèmes énergétiques présents et à venir. Donc les prix de l'énergie s'infiltrent absolument partout dans l'activité vitale humaine et il faut rajouter à ces prix surtaxés de l'énergie tous les frais financiers dûs aux mécanismes bancaires élaborés pour "vampiriser" toute la société productrice. Un rendement énergétique sur un pareil modèle financier (modèle financier qui est donc très réel, mais encore peu élucidé...) donne les plus bas et mauvais rendements imaginables!!

À l'entropie ainsi dégagée par notre type d'utilisation de l'énergie pétrolière s'ajoute une entropie non moins réelle dans son domaine qui est celle du fonctionnement des mécanismes bancaires qui enrichissent un petit nombre et font rembourser au plus grand nombre des dettes sans fin à intérêts composés.

Voyez et étudiez complètement les dettes françaises (entre tant d'autres dans le monde) et vous serez édifiés!!
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Message par energy_isere » 10 mai 2006, 12:18

ah, on a eu droit à la piqure de rappel de PuraVida sur l' origine de la monnaie ...

Rendez vous dans 30 jours pour un autre rappel.


J' aimerais bien quand meme que Pura Vida dise aussi que quand on rembourse son prét on fait l' opération inverse, c'est à dire qu' on détruit de la monnaie.

Enfin pour mon cas perso , je rembourse mes dettes, sans avoir à reprendre du crédit pour pouvoir rembourser le précedent.
Pas comme l' état quoi !

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Re: le baril à 150$ puis 30$ ?

Message par sceptique » 10 mai 2006, 14:11

@Pura Vida
Je suis désolé mais je ne comprends pas bien ces considérations sur l'argent. Pour moi, c'est un moyen d'échanges plus simple que le troc.
Sylvain a écrit :Pas tout-à-fait d'accord avec toi.
On ne peut pas aborder le problème que d'un point de vue économique « Combien de pognon pour un baril ? ». Pour l'instant, le problème des hydrocarbures n'est qu'économique. Comme tu l'expliques, un transfert de richesses s'est mis en place vers les pays producteurs. Tant mieux pour eux.
Le problème sera ensuite d'ordre quantitatif : plus assez de carburant pour faire tourner nos voitures, nos camionnettes de livraison.
Quant à des baisses temporaires du prix du baril, c'est vrai que la destruction de la demande en permettra quelques unes. Mais de là à redescendre jusqu'à 30 dollars ... Sauf peut-être si il y a reprise en main du secteur pétrolier par les États, et réduction de la consommation gérée par des pouvoirs forts ?
Les deux points de vue sont liés : quand la pénurie menace les prix montent, quand l'abondance revient ils baissent jusqu'à la valeur réelle. Or, le prix d'extraction du baril est au grand maximum de 15-20$.
Maintenant, j'ai bien dit à la fin que cette baisse à 30$ (voire moins) serait une rémission temporaire : le temps que l'offre qui est proche de son maximum (voire à son maximum, c'est le PO ;) ) soit rattrapée par la demande. En attendant, suite à une récession, les prix peuvent s'effondrer. Ce qui serait fort dommageable pour tous les investissements en économie d'énergie et énergie renouvelable !
Pour rappel, lors du pic de 1980 le Brésil s'était lancé à fond dans l'éthanol. Cette filière a été pratiquement ruinée ensuite. Elle a redémarrée depuis.
De même, les grandes compagnies s'étaient lancées dans des investissements énormes dans le raffinage, l'extraction ... Résultat : les fameuses surcapacités qui ont maintenues au plancher les prix pendant 20 ans. Car ces surcapacités après lesquelles tout le monde pleure sont des non-sens économiques.
Et les grandes compagnies n'investissent pas dans le raffinage et l'exploration pour deux raisons opposées :
- Si le PO est là inutile de construire de nouvelles raffineries qui n'auront rien à raffiner. Inutile aussi de chercher à grands frais quelque chose d'introuvable.
- si le PO est loin, le prix actuel est artificiel, spéculatif donc on garde comme base un prix de référence de 20-30$ pour nos investissements. A ce prix là, les seules zones rentables à explorer sont inaccessibles politiquement (Moyen-Orient par exemple). De plus, la surchauffe actuelle peut dégénérer en récession : on n'investit pas au plus haut (proverbe boursier).
Dans les deux cas, les grandes compagnies ne bougent pas, engrangent de coquets bénéfices et font le gros dos. Et Bush tape du pied : investissez, investissez, investissez ! :-D

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Re: le baril à 150$ puis 30$ ?

Message par GillesH38 » 10 mai 2006, 14:34

sceptique a écrit :Et les grandes compagnies n'investissent pas dans le raffinage et l'exploration pour deux raisons opposées :
- Si le PO est là inutile de construire de nouvelles raffineries qui n'auront rien à raffiner. Inutile aussi de chercher à grands frais quelque chose d'introuvable.
- si le PO est loin, le prix actuel est artificiel, spéculatif donc on garde comme base un prix de référence de 20-30$ pour nos investissements. A ce prix là, les seules zones rentables à explorer sont inaccessibles politiquement (Moyen-Orient par exemple). De plus, la surchauffe actuelle peut dégénérer en récession : on n'investit pas au plus haut (proverbe boursier).
Dans les deux cas, les grandes compagnies ne bougent pas, engrangent de coquets bénéfices et font le gros dos. Et Bush tape du pied : investissez, investissez, investissez ! :-D
Très bon résumé Sceptique, qui bat en brèche le raisonnement : une pénurie de pétrole provoquera nécéssairement un pétrole cher, qui encouragera des investissements, qui guéririont la pénurie.

D'ailleurs ce raisonnement est lui-même contredit par les mêmes personnes qui expliquent doctement que si la production ne monte pas actuellement, c'est parce que les sociétés pétrolières ont tout interet a garder un pétrole cher pour faire des bénéfices. Autrement dit, ils soutiennent à la fois un raisonnement et son contraire ! :lol:
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par Pura Vida » 10 mai 2006, 20:58

Bonjour à tous
Bonjour Sceptique

Sceptique, avec un nom comme ça! (mais aussi les autres!) Et "tel que je vous connais" et lorsque vous vous intéresserez de près à la création monétaire, vous vous écrierez sans doute comme de plus en plus avant vous: "Mais c'est?... Bien sûr!!". Et là, vous ne lâcherez plus le morceau tellement il est important et déterminant.

Tout à fait d'accord pour faire une piqure de rappel mensuel. L'énergie et l'argent doivent être pensés ensemble. Ce sont les modèles de base. L'énergie EST le modèle de l'argent, et ce dernier, pour être juste, est subordonné au modèle énergétique

Energie et argent sont les deux jambes d'un même corps, dis-je, mais on peut être droitier, ou gaucher, il y en a toujours une qui donne le pas, et bien c'est l'énergie. Le modèle énergétique s'applique extrêmement bien à l'argent et l'on y voit immédiatement qu'on ne peut tricher avec l'énergie, tandis-que l'on ne fait que cela avec l'argent...

Je ne veux pas monopoliser le crachoir, aussi je recommande d'étudier ce qui suit car c'est d'une importance capitale (avec ou sans jeu de mot).
Car l'ignorance et la confusion sur le mode de la création monétaire monétaire sont entretenues. C'est, hélas, la meilleure "sécurité" pour le monde de la finance... tandis qu'on nous crétinise politiquement.

Si j'ai déjà indiqué certains de ces sites ou liens cela ne fait rien, plus on les connait, mieux cela vaut de toute façon.

Bien connaître l'intimité de l'argent, c'est beaucoup mieux connaître le monde contemporain dans son essence, sinon on risque de passer à côté.

Voir attentivement:

http://www.michaeljournal.org/ilenauf.htm

La fable de l'Île-des-Naufragés de Louis Even est une fable didactique pour comprendre la structure de base de l'argent. Les acteurs de cette fable peuvent très bien représenter chacun(e) d'entre nous, de même, à une autre échelle, ces mêmes acteurs peuvent représenter les nations, leur histoire et leur actualité déterminées par la façon dont est élaboré et contrôlé, ce qui détermine le sort de la grande majotité des hommes.

J'ai remarqué que les écrits de michaeljournal, malgré les apparences, sont de plus en plus d'actualité.

Il y a aussi:

http://www.michaeljournal.org/articlesf.htm

Il y a 52 chapîtres à : Sous le Signe de l'Abondance de Louis Even, qu'on peut lire dans l'ordre ou dans le désordre, comme on veut.
Certains avaient commencé à le parcourir et à présent en on fait une référence! Beaucoup de ceux qui ont lu Louis Even se sont exclamés "Avec Louis Even, j'en ai plus compris que plusieurs années à l'université!"

Voir aussi:

majordouglas.com

Très bon résumé de l'oeuvre du major Clifford Hugh Douglas qui démontra expérimentalement les distorsions énormes qu'il y a entre les prix de vente et le pouvoir d'achat de ceux qui produisent. Leur pouvoir d'achat étant extrêmement loin de pouvoir acheter la production industrielle et agricole tellement la partie des prix qui sert à rémunérer les capitaux impliqués dans la production et la vente des produits est énorme. Il démontra donc expérimentalement que l'émission monétaire ne couvrait jamais, et de beaucoup, la valeur d'achat totale de la production, d'où, recours au crédit, etc, et toutes les "prisons" socio-économiques qui s'en suivent. On a jamais pu démontré la fausseté de son théorème A + B.

Enfin un autre vrai travail de professionnel sur le même sujet:

http://perso.wanadoo.fr/jean.bayard-mac ... onnaie.htm

(le seule changement qu'il y a eu par rapport à ce texte qui est de 2003 est que la Poste, en France, est devenue la banque Postale et cela n'influe aucunement sur cette magistrale mise au jour du rôle déterminant qu'a la monnaie et ses contrôleurs sur toute la société)

Cordialement
Pura Vida

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Message par dubyda » 11 mai 2006, 10:16

...L'énergie et l'argent doivent être pensés ensemble. Ce sont les modèles de base. L'énergie EST le modèle de l'argent, et ce dernier, pour être juste, est subordonné au modèle énergétique....Energie et argent sont les deux jambes d'un même corps, dis-je, mais on peut être droitier, ou gaucher, il y en a toujours une qui donne le pas, et bien c'est l'énergie.
@pura vilda, Je suis heureux d'avoir un réponse Lien
à cette approche énergie/monnaie qui est primordiale pour comprendre ce qui arrivera lorsque l'énergie sera trop chère :roll:

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Re: le baril à 150$ puis 30$ ?

Message par phyvette » 28 déc. 2008, 17:33

Le mer 10 Mai, 2006 Sceptique a écrit :les cours du pétrole monteraient brutalement à 100-150-200 $. L'adaptation ne pourrait pas se faire, provoquant la faillite de beaucoup d'entreprises, une récession mondiale, une baisse légère de la demande de pétrole, et au final un effondrement du pétrole à, pourquoi pas, 30$ le baril. Un remake de 1980 en somme. Sachant que cette fois la rémission ne durera pas 20 ans.
Plus bas sceptique a écrit : - si le PO est loin, le prix actuel est artificiel, spéculatif donc on garde comme base un prix de référence de 20-30$ pour nos investissements. A ce prix là, les seules zones rentables à explorer sont inaccessibles politiquement (Moyen-Orient par exemple). De plus, la surchauffe actuelle peut dégénérer en récession : on n'investit pas au plus haut (proverbe boursier).

On a donc un deuxième visionnaire sérieux et attesté par les faits sur le forum, en plus "des" Aérobar. :-P
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Re: le baril à 150$ puis 30$ ?

Message par mrlargo » 28 déc. 2008, 17:45

les cours du pétrole monteraient brutalement à 100-150-200 $. L'adaptation ne pourrait pas se faire, provoquant la faillite de beaucoup d'entreprises, une récession mondiale
sauf que l'explication ici s'appuie sur une causalité totalement inverse de celle désignée par les Aérobars ;)
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
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Re: le baril à 150$ puis 30$ ?

Message par phyvette » 28 déc. 2008, 17:56

[-X
Sceptique a écrit : ...le prix actuel [2006] est artificiel, spéculatif...
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Re: le baril à 150$ puis 30$ ?

Message par mrlargo » 28 déc. 2008, 18:24

si le PO est loin... :-D
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Re: le baril à 150$ puis 30$ ?

Message par phyvette » 28 déc. 2008, 18:26

Pourquoi il est là ? :-k J'vois toujours rien venir ...
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Re: le baril à 150$ puis 30$ ?

Message par mrlargo » 28 déc. 2008, 18:38

Arrêtons de couper les cheveux en quatre. ;)

Je faisais simplement remarquer que d'après ce que je comprends, Sceptique imaginait dans son post une crise causée par le prix élevé (même si le prix élevés étaient issu de la spéculation) :
les cours du pétrole monteraient brutalement à 100-150-200 $. L'adaptation ne pourrait pas se faire, provoquant la faillite de beaucoup d'entreprises
Le mieux est peut-être d'attendre qu'il donne son avis...
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
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Re: le baril à 150$ puis 30$ ?

Message par Tovi » 28 déc. 2008, 19:20

En simplifiant un peu, à moyen terme c'est quand même l'OPEP qui fixe le prix du baril. Et depuis longtemps ils se posent la question pour fixer un prix leur permettant de maximiser leurs profits tout en fixant un prix que les pays industrialisés soient capable de payer sans pour autant détruire leur économie.
Etant donné l'état de l'économie actuelle, le prix est logiquement bas pour ne pas plomber le système.
Cette logique n'a qu'une seule limite : la déplétion physique des puits. Quand ce jour arrivera il deviendra impossible de fixer un prix raisonnable.
Les Banques Centrales et l'OPEP mettent l'économie sous perfusion (pour ne pas dire électrochocs) pour la relancer. Ensuite, les taux d'intérêts remonteront et le prix du baril avec.

Ce qui a plombé cette belle mécanique c'est la titrisation des crédits à risque, mais si l'opération de nettoyage financière a fonctionné, "on" peut espérer que l'économie reparte d'ici un à deux ans.
Ce qui n'empêchera pas un jour ou l'autre d'arriver au PO déplétif.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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