Scenario : OPEP 2025
Publié : 04 avr. 2007, 16:28
Voilà un scenario qui me plaît d'emblée !
D'abord parce qu'il a la pudeur de s'arrêter en 2025 - j'ai de nombreuses fois insisté sur "l'invisibilité" des événements au-delà de 2030.
Ensuite parce qu'on y apprend des choses - ça devient rare. On n'y apprend évidemment pas la date du Pic, ni le montant des réserves de l'Arabie Saoudite (qui croit encore au Père Noël ?), mais plutôt sur quel raisonnement l'OPEP se base pour envisager le futur du pétrole et ses décisions.
L'OPEP fait... un peu comme nous au départ, c'est-à-dire fait des hypothèses sur la croissance de la demande par grandes zones géographiques. L'OPEP ajoute une hypothèse supplémentaire, avec la production des pays non-OPEP. Ensuite, c'est facile, on fait une soustraction, et c'est comme ça que l'OPEP fournit en 2025 le double de sa production actuelle, cool
.
Mais en poursuivant la lecture, on se rend compte que l'OPEP n'y croit pas. Non pas que sa capacité de doubler sa production soit remise en cause, pas du tout : c'est l'inverse, l'OPEP ne croit pas que la demande de l'Occident va continuer à croître indéfiniment. Un long chapitre consacré à l'automobile, et aux économies d'énergie potentielles dans ce domaine manifeste bien leur inquiétude.
Un peu de charabia sur la décorrélation entre les investissements instantanés et l'augmentation consécutive de production, et hop : il paraît clair que l'OPEP va jouer le minimum syndical sur les investissements de production nécessaires, rendant ainsi le puzzle PO encore un peu plus douteux.
Une critique quand même : pas assez de diapos, les scrutateurs de courbes seront déçus.
Vous aviez des questions ? Tant pis
.
Le scenario de l'OPEC.
D'abord parce qu'il a la pudeur de s'arrêter en 2025 - j'ai de nombreuses fois insisté sur "l'invisibilité" des événements au-delà de 2030.
Ensuite parce qu'on y apprend des choses - ça devient rare. On n'y apprend évidemment pas la date du Pic, ni le montant des réserves de l'Arabie Saoudite (qui croit encore au Père Noël ?), mais plutôt sur quel raisonnement l'OPEP se base pour envisager le futur du pétrole et ses décisions.
L'OPEP fait... un peu comme nous au départ, c'est-à-dire fait des hypothèses sur la croissance de la demande par grandes zones géographiques. L'OPEP ajoute une hypothèse supplémentaire, avec la production des pays non-OPEP. Ensuite, c'est facile, on fait une soustraction, et c'est comme ça que l'OPEP fournit en 2025 le double de sa production actuelle, cool

Mais en poursuivant la lecture, on se rend compte que l'OPEP n'y croit pas. Non pas que sa capacité de doubler sa production soit remise en cause, pas du tout : c'est l'inverse, l'OPEP ne croit pas que la demande de l'Occident va continuer à croître indéfiniment. Un long chapitre consacré à l'automobile, et aux économies d'énergie potentielles dans ce domaine manifeste bien leur inquiétude.
Un peu de charabia sur la décorrélation entre les investissements instantanés et l'augmentation consécutive de production, et hop : il paraît clair que l'OPEP va jouer le minimum syndical sur les investissements de production nécessaires, rendant ainsi le puzzle PO encore un peu plus douteux.
Une critique quand même : pas assez de diapos, les scrutateurs de courbes seront déçus.
Vous aviez des questions ? Tant pis

Le scenario de l'OPEC.