marc0 a écrit :j'ai vraiment du mal a croire qu'on puisse avoir dépasse le PO depuis une année et que les marches ne s'en soit pas aperçus ?...
Le prix du baril est spéculatif. Pour l'instant, la production ressemble à un palier, donnant un équilibre transitoire de fait pour une demande soutenue. Si la demande augmente (et c'est le scénario probable) sans que l'offre ne puisse répondre, le prix sera en forte aussi.
La production peut aussi augmenter, repoussant le PO a 1 ou 2 ans. Nous sommes donc dans un état un peu stationnaire. Et comme le PO n'est pas un sujet très discuté dans les milieux financiers, le prix n'a pas de raison d'exposer pour l'instant.
Enfin, la partie spéculative du prix du baril peut se tasser sans que cela se ressente, car la partie du prix réel du baril (marché/offre/demande) est en continuelle augmentation, réduisant les marges futures.
On s'oriente donc vers une augmentation soutenue, par bon successif suivant la géopolitique et la demande des pays émergeants.
Et si la déplétion entre dans ce contexte, le prix du baril explosera en fonction de la force de la dite déplétion.
Le problème, c'est que les états n'ont pas l'air de si préparer activement, nous avons donc un cocktail explosif, entre ceux qui veulent toujours plus de pétrole (pays riches), ceux qui demandent à avoir leur part (pays émergeants), et eux qui veulent garder leur part (pays producteurs) pour les jours de disettes, une surpopulation mondiale et un réchauffement climatique anthropique.
Bref, ne t'inquiètes pas, le baril à 300 dollars arrivera plus vite que je ne le souhaite.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le
PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett