limites naturelle du progrès scientifique
Publié : 14 sept. 2007, 14:20
L'essentiel quand on est en voiture n'est pas d'avoir 10, 20 ou 100 litres d'essence dans le reservoir, ce n'est même pas d'arriver à l'endroit désiré, c'est d'avoir assez d'essence pour ateindre une station service. Tout conducteur fait cette arbitrage rationnel: si je n'ais pas assez de carburant pour aller à la plage puis rejoindre une station service, je renonce à l'étape plage. A quoi bon aller à la plage si c'est pour se retrouver ensuite à marcher jusqu'à une station service? Un individu sait anticiper l'effet d'une penurie.
A l'echelle dun monde, l'enjeu est sensiblement identique: il ne s'agit pas de savoir s'il reste 20 30 ou 40 années de reserve de petrole mais de savoir si ces reserves seront suffisante pour atteindre une nouvelle source d'energie.
1) le mythe du progrès scientifique illimité
Plus la science avance, plus les scientifiques voient l'ampleur de ce qu'il reste à decouvrir. La connaissance progresse "à la manière d'un ballon que l'on gonfle" plus le ballon est gonflé plus la surface de contact avec l'inconnu s'accroit. Ce vision poetique de la science contemporaine, si largement partagée, va exactement à l'opposé du dogme de la science tout court: l'unicité du monde.
En admettant que la réalité est une on se retrouve avec une relation au monde limité. On ne pourra donc jamais tout savoir, ni tout faire :
Limite numero 1:
Un monde fini est nécessairement gouvernés par un nombre de loi déterminé. Qu'il soit de 100 , 100 ou 10 puissance 20 peu importe.
Il existe donc un "stock prédéterminé de lois" qui expliquent parfaitement le fonctionnement de l'univers.
Limite numéro 2:
L'esprit humain ne peut extraire, au travers des sciences, qu'une partie seulement de "ce stock de loi predeterminés".
Limite numero 3:
Parmis les lois que la science extrait de la réalité, seule une partie peut être techniquement exploitable, c'est à dire concernés l'humanité au dela de cercle scientifique restreint par une application économique.
Evidemment le niveau de déperdition existant entre réalité et science, puis entre science et application technique est entièrement discutable. De meme qu'il est impossible de dire à quel stade de ces courbe en est la science aujourd'hui en 2007.
Mais le principe de son existence parait plus réaliste qu'une vision très poétique d'une science en progression exponentielle et infinie.
On peut prendre l'image d'enfant cherchant des oeufs de paques dans un jardin. Quand peu d'enfant s'y interressent et cherchent un peu au hasard, ils trouvent des oeuf de temps en temps. S'il s'organisent se mettent tous en lignes et ratissent le jardins systématiquement ils trouveront les oeufs beaucoup plus vite. Mais il n'en trouveront pas plus qu'il n'y en avait au départ.
L'époque moderne a fait passer la recherche d'un stade artisanal à un stade industriel. Elle a organiser un "ratissage systématique du réel" avec à la clef un progrès extraordinnairement rapide des connaissances. Mais si la science découvre plus vite, elle ne decouvrira pas plus. Rien ne dit qu'elle trouvera son "oeuf de paque" avec, à l'interieur, une énergie illimité et quasi gratuite.
A l'exception notable du nucléaire (70 ans) toutes source d'energie actuelle on été découverte il y a plus d'un siècle et demi. Croir que le moulin à vent le colza, les dechet urbain, ou le pinard sont des source d'energie revolutionnaire et nouvelles n'est pas très serieux.
Croire qu'un scientifique va venir avec une source d'énergie, ou une manière de stocker l'energie, entièrement nouvelle et efficace, qu'il y aura un "happy end" un deus ex machina qui nous sauvera tous releve d'un acte de foi.
Croire qu'il sera possible en 30 ou 40 ans de refonder entièrement l'industrie, les transport, l'agriculture, trouver une alternative à la petrochimie, avec un petrole a plus de 150$ et 30% de la population à la retraite, sans une baisse énorme du niveau de vie général et des trouble sociaux majeurs, relève d'un acte de foi.
Il est possible, probable, que les reserve de petrole ne permettent plus d'esperer joindre une hypothétique prochaine étape energetique.
Il est possible que l'on s'achemine vers un effet "de panne sèche". Exactement comme un pieton sur l'autoroute n'a que 10 minute d'esperance vie et donc peu de chance d'atteindre à pied une station service. Un monde avec un petrole trop rare verrait ses chance d'arriver à l'energie suivante completement détruite meme à 5 ou 10 ans pres. Comme l'effondrement de l'union sovietique a annéanti la recherche russe pour des années. Les russe n'auraient pas pu se relever sans le reste du monde. En cas de crise globale lié à la déplétion petrolière, il n'y aura pas de "reste du monde".
Un principe simple:
On ne repart pas de zero en restant à 100.
A l'echelle dun monde, l'enjeu est sensiblement identique: il ne s'agit pas de savoir s'il reste 20 30 ou 40 années de reserve de petrole mais de savoir si ces reserves seront suffisante pour atteindre une nouvelle source d'energie.
1) le mythe du progrès scientifique illimité
Plus la science avance, plus les scientifiques voient l'ampleur de ce qu'il reste à decouvrir. La connaissance progresse "à la manière d'un ballon que l'on gonfle" plus le ballon est gonflé plus la surface de contact avec l'inconnu s'accroit. Ce vision poetique de la science contemporaine, si largement partagée, va exactement à l'opposé du dogme de la science tout court: l'unicité du monde.
En admettant que la réalité est une on se retrouve avec une relation au monde limité. On ne pourra donc jamais tout savoir, ni tout faire :
Limite numero 1:
Un monde fini est nécessairement gouvernés par un nombre de loi déterminé. Qu'il soit de 100 , 100 ou 10 puissance 20 peu importe.
Il existe donc un "stock prédéterminé de lois" qui expliquent parfaitement le fonctionnement de l'univers.
Limite numéro 2:
L'esprit humain ne peut extraire, au travers des sciences, qu'une partie seulement de "ce stock de loi predeterminés".
Limite numero 3:
Parmis les lois que la science extrait de la réalité, seule une partie peut être techniquement exploitable, c'est à dire concernés l'humanité au dela de cercle scientifique restreint par une application économique.
Evidemment le niveau de déperdition existant entre réalité et science, puis entre science et application technique est entièrement discutable. De meme qu'il est impossible de dire à quel stade de ces courbe en est la science aujourd'hui en 2007.
Mais le principe de son existence parait plus réaliste qu'une vision très poétique d'une science en progression exponentielle et infinie.
On peut prendre l'image d'enfant cherchant des oeufs de paques dans un jardin. Quand peu d'enfant s'y interressent et cherchent un peu au hasard, ils trouvent des oeuf de temps en temps. S'il s'organisent se mettent tous en lignes et ratissent le jardins systématiquement ils trouveront les oeufs beaucoup plus vite. Mais il n'en trouveront pas plus qu'il n'y en avait au départ.
L'époque moderne a fait passer la recherche d'un stade artisanal à un stade industriel. Elle a organiser un "ratissage systématique du réel" avec à la clef un progrès extraordinnairement rapide des connaissances. Mais si la science découvre plus vite, elle ne decouvrira pas plus. Rien ne dit qu'elle trouvera son "oeuf de paque" avec, à l'interieur, une énergie illimité et quasi gratuite.
A l'exception notable du nucléaire (70 ans) toutes source d'energie actuelle on été découverte il y a plus d'un siècle et demi. Croir que le moulin à vent le colza, les dechet urbain, ou le pinard sont des source d'energie revolutionnaire et nouvelles n'est pas très serieux.
Croire qu'un scientifique va venir avec une source d'énergie, ou une manière de stocker l'energie, entièrement nouvelle et efficace, qu'il y aura un "happy end" un deus ex machina qui nous sauvera tous releve d'un acte de foi.
Croire qu'il sera possible en 30 ou 40 ans de refonder entièrement l'industrie, les transport, l'agriculture, trouver une alternative à la petrochimie, avec un petrole a plus de 150$ et 30% de la population à la retraite, sans une baisse énorme du niveau de vie général et des trouble sociaux majeurs, relève d'un acte de foi.
Il est possible, probable, que les reserve de petrole ne permettent plus d'esperer joindre une hypothétique prochaine étape energetique.
Il est possible que l'on s'achemine vers un effet "de panne sèche". Exactement comme un pieton sur l'autoroute n'a que 10 minute d'esperance vie et donc peu de chance d'atteindre à pied une station service. Un monde avec un petrole trop rare verrait ses chance d'arriver à l'energie suivante completement détruite meme à 5 ou 10 ans pres. Comme l'effondrement de l'union sovietique a annéanti la recherche russe pour des années. Les russe n'auraient pas pu se relever sans le reste du monde. En cas de crise globale lié à la déplétion petrolière, il n'y aura pas de "reste du monde".
Un principe simple:
On ne repart pas de zero en restant à 100.