ze mad max theory
Publié : 19 sept. 2007, 13:45
La taxe carbone.
Taxer les énergies fossiles est à première vue une bonne idée: par exemple au lieu de payer une taxe d'habitation on paye une taxe sur le fioul. Al gore, propose d'assoir toute la fiscalité sur les émissions de carbone. Une telle fiscalité incite nécessairement aux économies d'energie ( on a interet à mieux isolé sont logement à moins prendre l'avion etc) et n'aurait, -selon ses defenseurs- pas d'impact sur le niveau de vie réel des habitants. (Comme pour le manger, ce n'est pas l'assiette qui modifie le niveau final de l'impôt). La limite de l'écotaxe s'explique très simplement, par un quasi théorème issu de notre think tank parisien -et que nous baptiserons "the mad max thoery"* que nous trouvons très élégant puisque très contre intuitif:
Hors dépression économique, toute baisse initiale de la consomation d'énergie fossile entraine une hausse ultérieure de la consomation d'énergie fossile .
Ou encore:
toute économie réalisée sur l'achat de pétrole permet in fine d'acheter encore plus de petrole.
Ainsi tant qu'il existe une partie de l'économie basée sur les énergies fossiles, l'argent économisé sur la consommation d'énergie fossile finit tot ou tard par etre réinjecté l'économie basée sur les énergies fossiles.
Shematiquement: j'isole mon logement, j'économise 1000 litres de fioul donc 500 euros ( aucune idées des prix réel c'est un exemple). Je finirais toujours par depenser ces 500 euros en produit manufacturé fabriqués en chine, ou en voyage au maroc ou que sais je. Admettons qu'en bon eco citoyen je reinvestisse ces 500 euros dans l'achat d'une nouvelle voiture qui consomme moins. Avec les économie faite sur le carburant je vais acheter des bien de consommation produit grâce au pétrole. En france ou en chine... Et même si j'épargne, cette épargne sera orientée tot ou tard vers un secteur dépendant du pétrole. On peut prolonger la chaine à l'infini tout retombe sur la consommation petrolière.
Evidement du point de vue de l'efficacité de la consomation énérgetique, l'ecotaxe est surement efficace et incite à limiter le gachis. Mais le problème ce n'est pas que le petrole soit bien ou mal utilisé c'est qu'il soit utilisé. Rencontrer une molécule de CO2 issue d'une voiture eco-citoyenne-à-basse consomation ou rencontrer une molecule de C02 issue d'un 4X4 parisien n'importe quel photon s'en tape...
le prix du petrole
De même, imaginer que la hausse naturelle du prix du pétrole en réduit la consommation globale, à l'echelle de la planète, est une idée fausse. En gros, à 65 dollars la consommation stagne en europe et dubai construit une piste de ski en plein desert, à 150 dollars un abruti du golfe fera construire la chaine des alpe ( en in door climatisé). Mais surtout les sommes dépensées en pétrole ne disparaissent pas, les petrodollars sont réinvestis dans l'économie mondiale. Le petrole monte: les petro dollars s'investissent sur les places boursières occidentales et asiatiques et les bourses montent, le petrole baisse les marges des entreprises s'améliorent et les bourse montent. La crise de 73 vient moins du niveau de la hausse du prix du brut que de sa brutalité: personne ne s'y attendaient, ni les pays producteur ni aucun agent économiques des pays consommateur. Personne n'a su comment réagir. D'un coté les pays consomateur ont créer une crise simplement en anticipant cette crise, de l'autre les pays petrolier n'ont pas su quoi faire de leur petro dollars. Aujourd'hui la situation est nettement differente, les circuits de réinjection des petrodollars dans l'économie sont de mieux en mieux rodés: les effets sur la croissance et l'emploi dans les pays consommateurs des mouvements de hausse sont de plus en plus faibles. Il n'est pas impossible que l'economie modiale reste au moins stable sinon en croissance malgré un baril à 100 ou 150 dollars. La repartition entre pays producteurs et consommateurs est une autre histoire...
La seule veritable ecotaxe
Si l'on pousse le raisonnement un peu loin, la seule écotaxe veritablement efficace du point de vue de la consommation globale d'énergie, c'est à dire celle dont les sommes qu'elle préleve ne se recyclent pas en dépense pétrolière, porterait uniquement et fortement sur les taux directeur des banque centrales. En gros la seule solution réellement efficace pour bruler moins de petrole c'est... de bruler des billet des banques. Le projet n'est pas très vendeur mais veritablement efficace. A partir d'un certain niveau de taux d'interêt les agents abaissent leur recourt au crédit. Si le niveau des crédit nouveaux ( création monétaire) passe en dessous du niveau des remboursements ( destruction monétaire) mécaniquement la masse monétaire se reduit. Il y a moins de monnaie en circulation d'où une baisse des prix, qui entraine une hausse du cout réel des remboursement. Plus on rembourse plus la monnaie devient rare plus les prix baissent... et plus il est difficile de rembourser. Donc moins on produit. C'est à peu de chose pres le scenario de la crise de 29. Et effectivement les années 30 furent une décennie de répit pour les ours polaires avec l'une des seule periode de l'histoire récente au cours de laquelle la consommation d'energie fossile a baissé en valeur absolue ( pas seulement "en part de marché"...).
Mais il y a pire, l'autre théorème issu de notre think tank dite " hypothèse de mad max" -lui aussi très contre intuitif donc très efficace- peut être formulé ainsi:
Dans une économie industrialisée, toute amélioration de l'efficacité dans l'utilisation du pétrole accroit la dépendence au petrole.
On sinon:
Dans une économie développée, plus la part de la dépense petrolière par point de PIB est faible plus sa dépendance à l'égard du pétrole est forte.
Prenons un exemple:
Un village africain utilise 5 litres de gasoil pour faire tourner un vieux groupe electrogène et allumer deux ampoule 3 heures par jour.
Admettons qu'en améliorant conciderablement l'efficacité dans l'utilisation de 5 litres, un occidental ou un chinois de 2013 puisse faire 3000 kilomètre en voiture eco-responsable, produire 100 kilo de bio plastique citoyen ( 99% amidon de pomme de terre, petrole 1%), cultiver 10 hectare de blé bio et importer 50 kilo de fruits exotiques équitables.
Le jour où il n'y a plus de pétrole le village africain perd un peu ( 3heures d'éclairage), l'occidental perd beaucoup plus (3000 kilomètre en voiture eco-responsable, 100 kilo de bio plastique citoyen ( 99% amidon de pomme de terre, petrole 1%), 8 tonnes de farine bio de 50 kilo de fruits exotiques équitables).
En fait la plupart des commentateurs sur la question petrolière confond dépendance au pétrole et vulnérabilité des economies face au variations de prix. Or la question du petrole ne se posera pas en terme de rareté relative mais en terme de rareté absolu.
En clair les économies dévellopées font le paris étrange que plus ont créra de richesse par unité de pétrole moins le pétrole sera économiquement decisif. Ce qui est aussi absurde que de dire "plus une tour est haute, plus il est facile d'enlever le premier étage".
Taxer les énergies fossiles est à première vue une bonne idée: par exemple au lieu de payer une taxe d'habitation on paye une taxe sur le fioul. Al gore, propose d'assoir toute la fiscalité sur les émissions de carbone. Une telle fiscalité incite nécessairement aux économies d'energie ( on a interet à mieux isolé sont logement à moins prendre l'avion etc) et n'aurait, -selon ses defenseurs- pas d'impact sur le niveau de vie réel des habitants. (Comme pour le manger, ce n'est pas l'assiette qui modifie le niveau final de l'impôt). La limite de l'écotaxe s'explique très simplement, par un quasi théorème issu de notre think tank parisien -et que nous baptiserons "the mad max thoery"* que nous trouvons très élégant puisque très contre intuitif:
Hors dépression économique, toute baisse initiale de la consomation d'énergie fossile entraine une hausse ultérieure de la consomation d'énergie fossile .
Ou encore:
toute économie réalisée sur l'achat de pétrole permet in fine d'acheter encore plus de petrole.
Ainsi tant qu'il existe une partie de l'économie basée sur les énergies fossiles, l'argent économisé sur la consommation d'énergie fossile finit tot ou tard par etre réinjecté l'économie basée sur les énergies fossiles.
Shematiquement: j'isole mon logement, j'économise 1000 litres de fioul donc 500 euros ( aucune idées des prix réel c'est un exemple). Je finirais toujours par depenser ces 500 euros en produit manufacturé fabriqués en chine, ou en voyage au maroc ou que sais je. Admettons qu'en bon eco citoyen je reinvestisse ces 500 euros dans l'achat d'une nouvelle voiture qui consomme moins. Avec les économie faite sur le carburant je vais acheter des bien de consommation produit grâce au pétrole. En france ou en chine... Et même si j'épargne, cette épargne sera orientée tot ou tard vers un secteur dépendant du pétrole. On peut prolonger la chaine à l'infini tout retombe sur la consommation petrolière.
Evidement du point de vue de l'efficacité de la consomation énérgetique, l'ecotaxe est surement efficace et incite à limiter le gachis. Mais le problème ce n'est pas que le petrole soit bien ou mal utilisé c'est qu'il soit utilisé. Rencontrer une molécule de CO2 issue d'une voiture eco-citoyenne-à-basse consomation ou rencontrer une molecule de C02 issue d'un 4X4 parisien n'importe quel photon s'en tape...
le prix du petrole
De même, imaginer que la hausse naturelle du prix du pétrole en réduit la consommation globale, à l'echelle de la planète, est une idée fausse. En gros, à 65 dollars la consommation stagne en europe et dubai construit une piste de ski en plein desert, à 150 dollars un abruti du golfe fera construire la chaine des alpe ( en in door climatisé). Mais surtout les sommes dépensées en pétrole ne disparaissent pas, les petrodollars sont réinvestis dans l'économie mondiale. Le petrole monte: les petro dollars s'investissent sur les places boursières occidentales et asiatiques et les bourses montent, le petrole baisse les marges des entreprises s'améliorent et les bourse montent. La crise de 73 vient moins du niveau de la hausse du prix du brut que de sa brutalité: personne ne s'y attendaient, ni les pays producteur ni aucun agent économiques des pays consommateur. Personne n'a su comment réagir. D'un coté les pays consomateur ont créer une crise simplement en anticipant cette crise, de l'autre les pays petrolier n'ont pas su quoi faire de leur petro dollars. Aujourd'hui la situation est nettement differente, les circuits de réinjection des petrodollars dans l'économie sont de mieux en mieux rodés: les effets sur la croissance et l'emploi dans les pays consommateurs des mouvements de hausse sont de plus en plus faibles. Il n'est pas impossible que l'economie modiale reste au moins stable sinon en croissance malgré un baril à 100 ou 150 dollars. La repartition entre pays producteurs et consommateurs est une autre histoire...
La seule veritable ecotaxe
Si l'on pousse le raisonnement un peu loin, la seule écotaxe veritablement efficace du point de vue de la consommation globale d'énergie, c'est à dire celle dont les sommes qu'elle préleve ne se recyclent pas en dépense pétrolière, porterait uniquement et fortement sur les taux directeur des banque centrales. En gros la seule solution réellement efficace pour bruler moins de petrole c'est... de bruler des billet des banques. Le projet n'est pas très vendeur mais veritablement efficace. A partir d'un certain niveau de taux d'interêt les agents abaissent leur recourt au crédit. Si le niveau des crédit nouveaux ( création monétaire) passe en dessous du niveau des remboursements ( destruction monétaire) mécaniquement la masse monétaire se reduit. Il y a moins de monnaie en circulation d'où une baisse des prix, qui entraine une hausse du cout réel des remboursement. Plus on rembourse plus la monnaie devient rare plus les prix baissent... et plus il est difficile de rembourser. Donc moins on produit. C'est à peu de chose pres le scenario de la crise de 29. Et effectivement les années 30 furent une décennie de répit pour les ours polaires avec l'une des seule periode de l'histoire récente au cours de laquelle la consommation d'energie fossile a baissé en valeur absolue ( pas seulement "en part de marché"...).
Mais il y a pire, l'autre théorème issu de notre think tank dite " hypothèse de mad max" -lui aussi très contre intuitif donc très efficace- peut être formulé ainsi:
Dans une économie industrialisée, toute amélioration de l'efficacité dans l'utilisation du pétrole accroit la dépendence au petrole.
On sinon:
Dans une économie développée, plus la part de la dépense petrolière par point de PIB est faible plus sa dépendance à l'égard du pétrole est forte.
Prenons un exemple:
Un village africain utilise 5 litres de gasoil pour faire tourner un vieux groupe electrogène et allumer deux ampoule 3 heures par jour.
Admettons qu'en améliorant conciderablement l'efficacité dans l'utilisation de 5 litres, un occidental ou un chinois de 2013 puisse faire 3000 kilomètre en voiture eco-responsable, produire 100 kilo de bio plastique citoyen ( 99% amidon de pomme de terre, petrole 1%), cultiver 10 hectare de blé bio et importer 50 kilo de fruits exotiques équitables.
Le jour où il n'y a plus de pétrole le village africain perd un peu ( 3heures d'éclairage), l'occidental perd beaucoup plus (3000 kilomètre en voiture eco-responsable, 100 kilo de bio plastique citoyen ( 99% amidon de pomme de terre, petrole 1%), 8 tonnes de farine bio de 50 kilo de fruits exotiques équitables).
En fait la plupart des commentateurs sur la question petrolière confond dépendance au pétrole et vulnérabilité des economies face au variations de prix. Or la question du petrole ne se posera pas en terme de rareté relative mais en terme de rareté absolu.
En clair les économies dévellopées font le paris étrange que plus ont créra de richesse par unité de pétrole moins le pétrole sera économiquement decisif. Ce qui est aussi absurde que de dire "plus une tour est haute, plus il est facile d'enlever le premier étage".