Les Liberaux et le PO. Mode de raisonnement.
Publié : 18 oct. 2007, 11:41
Comment raisonne un libéral à propos du PO ?
Je vais tenter de faire un résumé objectif.
Premier Postulat : l'homme est "petit" devant la planète et il ne peut pas l'endommager.Tout au plus localement et temporairement.
Deuxième Postulat : Pour un libéral, classiquement, les ressources ultimes (pétrole, mais aussi métaux)de la planète sont très grandes. Par comparaison avec la consommation humaine ils considèrent donc que ces ressources sont illimitées.
Maintenant, une fois ces postulats fondamentaux acceptés, au niveau de l'exploitation de ces ressources ils en arrivent naturellement au concept : Sur le long terme, plus on consomme une ressource, plus elle est abondante, et plus bas est son prix. Le mécanisme intellectuel est simple. Quand une ressource est peu exploitée, les réserves connues sont faibles. Quand on consomme ces réserves elles diminuent et leur rareté progressive provoquent une augmentation des prix. Cette augmentation stimule l'exploration et de nouvelles réserves sont découvertes, bien plus abondantes que celles en cours d'épuisement. Grâce au génie humain et à l'amélioration des techniques, la productivité s'améliore et, au final, le coût baisse.
De plus, il y a le principe de substitution : quand une denrée se fait vraiment rare, on en trouve une autre qui, au final, s'avère plus efficace. L'épuisement d'une ressource particulière n'est donc jamais un problème sur le long terme. Force est de constater que, jusqu'à récemment, ce raisonnement tient la route. Pour le pétrole, on a prédit de nombreuses fois l'épuisement prochain. Par exemple, avant la seconde guerre mondiale. Idem, pour tel ou tel métal.
C'est ainsi, que le fameux ratio R/P de 10 années tient la route depuis des décennies pour le gaz et le pétrole aux USA. En gros, pas la peine de s'inquiéter, quand les réserves diminuent l'exploration reprend, des ressources sont converties en réserve, et c'est reparti !
Tout repose donc sur le postulat : les ressources sont "pratiquement" illimitées. Ils concèdent cependant qu'elles sont physiquement limitées par le volume de la Terre. Mais l'ordre de grandeur des ressources est tellement grand que toute tentative de les évaluer est futile et sans intérêt.
Et le peak de Hubbert aux USA en 1971 ? C'est très simple. A cette époque, si "on" avait laissé monter les prix, de nouvelles ressources auraient été converties en réserves (par exemple les schistes du Colorado comptabilisés pour plusieurs milliers de Gb). Mais, "on" a préféré importer à bas prix du Moyen Orient.
Actuellement, les faits semblent leur donner tort. Mais, pour eux, tout cela
est transitoire et va se rétablir bientôt. Un exemple avec quelques extraits :
LaTribune Dossiers http://www.latribune.fr/Dossiers.html
choisir "Les enjeux planétaires du pétrole" puis "Le pétrole n'échappe pas aux cycles économiques"
date : 24/11/06 signature : Jean-Guillaume Richard, expert indépendant en énergie (Strategic Energy Audit).
lien direct http://www.latribune.fr/info/IDC1257226 ... l=Dossiers
Maintenant, si on pouvait redemander son avis à cet expert il répondrait probablement ce n'est que partie remise pour 2008, 2009 ou 2010.
Dans ce dossier de la Tribune il y a plein d'autres articles forts instructifs.
Je vais tenter de faire un résumé objectif.
Premier Postulat : l'homme est "petit" devant la planète et il ne peut pas l'endommager.Tout au plus localement et temporairement.
Deuxième Postulat : Pour un libéral, classiquement, les ressources ultimes (pétrole, mais aussi métaux)de la planète sont très grandes. Par comparaison avec la consommation humaine ils considèrent donc que ces ressources sont illimitées.
Maintenant, une fois ces postulats fondamentaux acceptés, au niveau de l'exploitation de ces ressources ils en arrivent naturellement au concept : Sur le long terme, plus on consomme une ressource, plus elle est abondante, et plus bas est son prix. Le mécanisme intellectuel est simple. Quand une ressource est peu exploitée, les réserves connues sont faibles. Quand on consomme ces réserves elles diminuent et leur rareté progressive provoquent une augmentation des prix. Cette augmentation stimule l'exploration et de nouvelles réserves sont découvertes, bien plus abondantes que celles en cours d'épuisement. Grâce au génie humain et à l'amélioration des techniques, la productivité s'améliore et, au final, le coût baisse.
De plus, il y a le principe de substitution : quand une denrée se fait vraiment rare, on en trouve une autre qui, au final, s'avère plus efficace. L'épuisement d'une ressource particulière n'est donc jamais un problème sur le long terme. Force est de constater que, jusqu'à récemment, ce raisonnement tient la route. Pour le pétrole, on a prédit de nombreuses fois l'épuisement prochain. Par exemple, avant la seconde guerre mondiale. Idem, pour tel ou tel métal.
C'est ainsi, que le fameux ratio R/P de 10 années tient la route depuis des décennies pour le gaz et le pétrole aux USA. En gros, pas la peine de s'inquiéter, quand les réserves diminuent l'exploration reprend, des ressources sont converties en réserve, et c'est reparti !
Tout repose donc sur le postulat : les ressources sont "pratiquement" illimitées. Ils concèdent cependant qu'elles sont physiquement limitées par le volume de la Terre. Mais l'ordre de grandeur des ressources est tellement grand que toute tentative de les évaluer est futile et sans intérêt.
Et le peak de Hubbert aux USA en 1971 ? C'est très simple. A cette époque, si "on" avait laissé monter les prix, de nouvelles ressources auraient été converties en réserves (par exemple les schistes du Colorado comptabilisés pour plusieurs milliers de Gb). Mais, "on" a préféré importer à bas prix du Moyen Orient.
Actuellement, les faits semblent leur donner tort. Mais, pour eux, tout cela
est transitoire et va se rétablir bientôt. Un exemple avec quelques extraits :
LaTribune Dossiers http://www.latribune.fr/Dossiers.html
choisir "Les enjeux planétaires du pétrole" puis "Le pétrole n'échappe pas aux cycles économiques"
date : 24/11/06 signature : Jean-Guillaume Richard, expert indépendant en énergie (Strategic Energy Audit).
lien direct http://www.latribune.fr/info/IDC1257226 ... l=Dossiers
Sur cette dernière image ci-dessus on voit donc une prédiction logique de 12.5 à 25 $ le baril pour 2007.L'hypothèse d'un maintien d'un prix élevé du brut semble le nouveau paradigme. Mais le marché fait apparaitre un excédent de production d'au moins 2 millions de barils par jour.
...
image : http://www.latribune.fr/Dossiers/dossie ... ile/TR22-2
Maintenant, si on pouvait redemander son avis à cet expert il répondrait probablement ce n'est que partie remise pour 2008, 2009 ou 2010.
Dans ce dossier de la Tribune il y a plein d'autres articles forts instructifs.