Avant d'être dépendant d'une source de production électrique, JMJ est avant tout réaliste et pragmatique. Avec un gouvernement qui veut passer l'approvisionnement électrique d'origine nucléaire de 78% à 50% d'ici 2025... il faut garder à l'esprit que le pays aura atteint une consommation de 560TWh contre 478TWh aujourd'hui. En d'autres mots, ça veut dire que sur 58 réacteurs nucléaires, la France va en couper une quinzaine... soit autant que l'Allemagne à quelques années près. Mais ça veut surtout dire que la France aura encore au moins 40 réacteurs nucléaires et que même si les autres moyens de production d'électricité se développent (et il faudrait clairement accélérer la tendance), le nucléaire restera le principal pourvoyeur d'électricité.parisse a écrit :Le problème avec JMJ c'est qu'il ne donne pas une réponse objective, il en revient toujours à de l'électricité nucléaire, ce qui fait quand même plus que douter de son indépendance. Pour le chauffage, il n'est pas du tout clair qu'il faut développer de l'électro-nucléaire même avec des pompes à chaleur. [...]A mon avis, le chauffage électrique a plus de sens si on utilise des accumulateurs chargés par de l'éolien intermittent, sous réserve de mettre en place un réseau intelligent pour ne charger que lorsque l'éolien donne.
Autrement dit, tabler sur le nucléaire aujourd'hui, ce n'est pas être dépendant du nucléaire mais faire preuve de réalisme via-à-vis de la situation actuelle et future.
Enfin, je rappelle encore que la déclaration de JMJ est une réflexion sur l'opportunité de développer l'exploration de gaz de schiste... à laquelle il oppose une autre voie de réflexion pour remplacer 60% du gaz consommé en France. Par conséquent, est-ce que son idée est meilleure à celle de lancer l'exploitation du gaz de schiste et continuer d'augmenter les importations de gaz (et payer toujours plus pour ça)?
Encore une fois, poser la question c'est y répondre.
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