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DÉVIATION D'UN TOPIC, SUR L'AUGMENTATION OU PAS DE LA PAUVRETÉ, MERCI DE CONTINUER À EN DISCUTER ICI !



Récupérer des vêtements pour les enfants qui grandissent à virese grad V, réparer ses vêtements, ça me fait bizarre que ce soit débattu dans un topic nommé « vers la pauvreté », alors que j'ai grandi comme ça, et nos parents à plus forte raison !

Ce gaspillage collectif nous a brainwashés !

Cassandre a écrit :Récupérer des vêtements pour les enfants qui grandissent à virese grad V, réparer ses vêtements, ça me fait bizarre que ce soit débattu dans un topic nommé « vers la pauvreté », alors que j'ai grandi comme ça, et nos parents à plus forte raison !

J'appartiens à la jeune génération. La première qui sera sensée vivre "moins bien" que ses parents.

Les économistes ont considéré que pouvoir jeter ses vêtements abîmés au lieu d'être obligé de les réparer, correspondait à une élévation du niveau de vie. On peut discuter si ce gaspillage est légitime ou pas, mais c'est un fait.

La pauvreté, on y va déjà. La paupérisation progressive des classes moyennes, c'était de la propagande du PCF dans les années 70. Aujourd'hui, c'est une réalité.

- Aujourd'hui, des milliers de sans-abris ont un travail, parfois même à temps plein : ç'aurait été proprement inimaginable dans les années 60-70.
- Tous les jours, place de Budapest derrière la gare Saint-Lazare, quand je sors du boulot, je passe devant la queue pour la soupe populaire. Les gens qui font la queue ne sont pas forcément des clochards ou des immigrés en situation irrégulière, loin s'en faut. Beaucoup d'entre eux me donnent l'impression d'être des gens comme moi, il y a des jeunes, des familles...

weremouse a écrit : .
- Tous les jours, place de Budapest derrière la gare Saint-Lazare, quand je sors du boulot, je passe devant la queue pour la soupe populaire...

Comme tout change vite . Dans mon jeune temps dans les années 70, sur la place et la rue de Budapest derrière la gare Saint-Lazare , ce n'était pas la soupe qui était populaire . En ce temps là , les queux s'allongeait pour la croupe populaire. . Souvenir , souvenir !

les prix du pétrole ont été multipliés par 8 depuis 10 ans et il n'y a pas d'augmentation de la pauvreté.

le principal impact se trouve sur le transport et la voiture et pourtant l'essentiel du prix du carburant reste les taxes.

si les prix montent encore, il suffirait de baisser ces taxes pour ce produit difficilement substituable qu'est l'essence et de taxer en échange les biens non indispensables (tva hors alimentaire par ex)

weremouse a écrit :J'appartiens à la jeune génération. La première qui sera sensée vivre "moins bien" que ses parents.

Moi aussi ! C'est en ça que je disais que récupérer/réparer, c'est pas si loin !

- Aujourd'hui, des milliers de sans-abris ont un travail, parfois même à temps plein : ç'aurait été proprement inimaginable dans les années 60-70.

Complètement… c'est difficile de faire entendre à la génération de nos parents qui ont travaillé pendant les 30 glorieuses que trouver un boulot + un appart', ben non, c'est pas gagné !

phyvette a écrit :

weremouse a écrit : .
- Tous les jours, place de Budapest derrière la gare Saint-Lazare, quand je sors du boulot, je passe devant la queue pour la soupe populaire...

Comme tout change vite . Dans mon jeune temps dans les années 70, sur la place et la rue de Budapest derrière la gare Saint-Lazare , ce n'était pas la soupe qui était populaire . En ce temps là , les queux s'allongeait pour la croupe populaire. . Souvenir , souvenir !

Arf, connais la place de Buda le monsieur ...
A changé du fait de l'implantation d'une grosse direcion de la SNCF sur la place.
Ca faisait désordre.
Par contre, si tu te promène dans les rues du coin, ça n' a pas tellement changé.
La misère est toujours là et n'a fait que se déplacer.

po a écrit :les prix du pétrole ont été multipliés par 8 depuis 10 ans et il n'y a pas d'augmentation de la pauvreté.

Rassures moi tu fait de l'humour là ?

rurbain a écrit : A changé du fait de l'implantation d'une grosse direcion de la SNCF sur la place.
Ca faisait désordre.
Par contre, si tu te promène dans les rues du coin, ça n' a pas tellement changé.

Ben, c'est vrai qu'il suffit de tourner un pâté de maison, le temps que la direction SNCF ne soit plus en vue, et hop !

transhuman a écrit :

po a écrit :les prix du pétrole ont été multipliés par 8 depuis 10 ans et il n'y a pas d'augmentation de la pauvreté.

Rassures moi tu fait de l'humour là ?

Au niveau de la planète, la pauvreté a diminuée.
Sur qu'observée au niveau local ( surtout en France ), c'est pas vraiment le cas.
Tout le monde voit midi à sa porte ( enfin devrait )

rurbain a écrit : Au niveau de la planète, la pauvreté a diminuée.

Parfaitement exact.

Transparence a écrit :

rurbain a écrit : Au niveau de la planète, la pauvreté a diminuée.

Parfaitement exact.

En France, je crois que tout le monde se fout de cette information (mais le contraire m'aurait surpris).

weremouse a écrit :

Transparence a écrit :

rurbain a écrit : Au niveau de la planète, la pauvreté a diminuée.

Parfaitement exact.

En France, je crois que tout le monde se fout de cette information (mais le contraire m'aurait surpris).

bah non pas tout le monde. sur ce forum il semble que l'on soit déjà plusieurs à s'y intéresser.


autre précision: selon les stats (bon oui je sais c'est l'insee... à prendre avec précaution) les 10% les moins riches est le décile qui a vu ses revenus le plus progresser ces dernières années (ensuite ce sont les 10% les plus riches) ceci grâce aux "coups de pouces" du smic. problème: il y a une smicardisation de la société française (statistiquement de plus en plus de smicards)

Les statistiques ne reflétent que ce que leur créateur veulent bien.
Les exemples de gens travaillant a plein temps mais n'ayant pas de logement montre bien que quelque chose ne va pas. L'inflation caché par les statistiques est bel et bien là.
Quant a l'enrichissement planétaire il est tout relatif.

nemo a écrit :Les exemples de gens travaillant a plein temps mais n'ayant pas de logement montre bien que quelque chose ne va pas.

il y a 60 millions d'habitants en France.
les cas que tu mentionnes sont tellement peu nombreux qu'effectivement ils n'influencent pas les statistiques.

les cas que tu mentionnes sont tellement peu nombreux qu'effectivement ils n'influencent pas les statistiques.

Et voilà la moyennisation frappe une fois de plus.
Et le nombre de SDF, qui n'a plus rien a voir avec celui des années 80? Un effet marginal? Et le nombre de gens refusant purement et simplement de travailler?
On a connu un boulversement majeur ces 40 derniéres années, mais on continue de faire comme si de rien n'était.