PO + crises, le choix de la défaite ?
Publié : 02 mai 2008, 02:41
Certes, l'inertie de l'économie néolibérale est "pire" qu'une dictature bureaucratique, du point de vue planification. Point d'anticipation non plus, et le grenelle de l'environnement faussé par la "concurrence libre" n'y changera rien.
Pire, les subprime et la déroute des banques internationales montrent que les banques centrales essaient de sauver ce qui peut être encore sauvé.
Pourtant, un doute persiste lorsque je regarde le passé récent et le passé plus lointain : une sorte de similitude.
En effet, les élites n'ont elles pas faites déjà "le choix de la défaite". Pire, n'est ce pas déjà un choix récurent, comme à l'instar de la défaite française de 1940 ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Lacroix-Riz
Ici, point d'intelligence avec l'ennemi, si ce n'ait la BCE (sic). L'ennemi est bien notre rapport avec l'énergie, cette énergie qui n'est pas la notre et que nous pillons et consommons en fermant les yeux.
Mais devant la négligence des élites (limite insupportable), je me demande s’ils n'ont pas depuis quelques années fait déjà le choix de la défaite ?
Dans ce cas, j'ai plutôt l'impression que leurs réflexions se situent entre "qu'importe les démocraties" et "qu'importe les hommes".
Pire, les subprime et la déroute des banques internationales montrent que les banques centrales essaient de sauver ce qui peut être encore sauvé.
Pourtant, un doute persiste lorsque je regarde le passé récent et le passé plus lointain : une sorte de similitude.
En effet, les élites n'ont elles pas faites déjà "le choix de la défaite". Pire, n'est ce pas déjà un choix récurent, comme à l'instar de la défaite française de 1940 ?
Annie Lacroix-Riz est une historienne particulièrement engagée qui croisent les archives intérieures et extérieures, et dénonce les doxas (les histoires officielles écrites par les états) :Quelles sont les causes de la défaite française de 1940 ? Comment comprendre l’engagement des banquiers et industriels dans la " collaboration économique " avec les Allemands entre la défaite et la libération de Paris sans s’interroger sur la phase précédente ? Les classes dirigeantes françaises ont-elles planifié dans la décennie 1930, comme leurs homologues belges guidées par la Banque nationale de Belgique, l’occupation prochaine de leur pays par l’Allemagne de Hitler ?
À la lumière d’archives françaises et étrangères, pour la plupart jamais encore dépouillées, Annie Lacroix-Riz revient sur les origines de Vichy. Un essai très engagé, qui bouleverse notre connaissance de cette période de l’histoire de France et au-delà, des relations internationales. Cet ouvrage défend la thèse que les hommes de Vichy ont préparé leur arrivée au pouvoir et que la transformation des institutions, rendue nécessaire par la crise, passait par la défaite française. L’ouvrage montre ainsi, dans une approche nouvelle, que les causes de l’Occupation sont avant tout intérieures. Il aborde la question de la nature des actions menées de 1933 à 1939 en faveur de l’axe Rome-Berlin. Surtout, il met en exergue le caractère déterminant de l’économie dans le fonctionnement de la société française des années 30.
http://www.dailymotion.com/video/xztbh_ ... ite_events
http://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Lacroix-Riz
Ici, point d'intelligence avec l'ennemi, si ce n'ait la BCE (sic). L'ennemi est bien notre rapport avec l'énergie, cette énergie qui n'est pas la notre et que nous pillons et consommons en fermant les yeux.
Mais devant la négligence des élites (limite insupportable), je me demande s’ils n'ont pas depuis quelques années fait déjà le choix de la défaite ?
Dans ce cas, j'ai plutôt l'impression que leurs réflexions se situent entre "qu'importe les démocraties" et "qu'importe les hommes".