Le Peak Oil, encore loin ?

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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par CP3 » 23 sept. 2018, 23:27

Au sujet des prévisions de l' Opep ou de l' AIE , ces dernières semblent adapter l' offre aux besoins prévus en pétrole sans probablement bien tenir compte de l' inertie physique .Par exemple dans son dernier rapport de 2017 l' AIE prévoit à l ' echelle mondiale une multiplication par plus de 100 du nombre de vehicules electriques entre aujourd' hui et 2040 , le tout en ignorant peut-être que la consommation d' energie pour la production des seules batteries de VE est nettement supérieur à celle nécessaire pour la fabrication intégrale d' un véhicule thermique .
Tandis que ce dernier rapport de l' Opep semble ( quand celui-ci prévoit ou au moins annonce une hausse de 6 MB/J d' ici 2023 )faire fit de la chute des investissement de ces 4 dernières années préfigurant ainsi une chute de production au moins temporaire .

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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par moulino51 » 24 sept. 2018, 07:35

Bonjour,
la consommation d' energie pour la production des seules batteries de VE est nettement supérieur à celle nécessaire pour la fabrication intégrale d' un véhicule thermique
Tu as une source STP ? Merci



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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par energy_isere » 24 sept. 2018, 08:09

moulino51 a écrit :
24 sept. 2018, 07:35
Bonjour,
la consommation d' energie pour la production des seules batteries de VE est nettement supérieur à celle nécessaire pour la fabrication intégrale d' un véhicule thermique
Tu as une source STP ? Merci

Element de réponse incomplets viewtopic.php?p=2272671#p2272671
Sinon rechercher dans le fil sur les batteries.

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GillesH38
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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par GillesH38 » 28 sept. 2018, 16:35

voila ce qu'on voit sur le site de l'AIE quand on sélectionne "OPEC crude oil supply"

Image

la production a baissé depuis 2016 alors que les prix ne font que monter (le Venezuela y est surement pour quelque chose, et avec les sanctions contre l'Iran, ça ne va pas s'arranger). L'OPEP a bout de souffle ?
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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par tita » 29 sept. 2018, 09:28

Un rapport de Wood Mackenzie qui pointe le manque d'exploration qui va probablement finir par un manque d'offre de 3Mb/j au milieu des années 2020, et 12Mb/j en 2040. Et c'est un fait que le pétrole de schiste ne va pas combler à lui seul le manque de découverte de champs conventionnels. Le spectre du pic pétrolier refait donc surface. On peut penser qu'ils prêchent pour leur paroisse, leur business étant lié à l'exploration.

extraits:
Exploration found 8 bn bbls p.a. of commercial liquids on average in the early part of this decade; it’s only delivered around 2 bn bbls p.a. in the three years since 2014.
More explorers need to get in on the action if the spectre of ‘peak supply’ is to be kept at bay.
https://www.woodmac.com/news/the-edge/t ... _content=o

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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par Raminagrobis » 02 oct. 2018, 22:14

Oui ils disent qu'on a besoin de plus de gisements. Et ce qui est bien c'est que les gisements de pétrole, ils suffit de les invoquer pour qu'ils viennent, comme la croissance.
Toujours moins.

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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par CP3 » 04 oct. 2018, 04:23

Dans une réunion ,un haut responsable de Total evoque la forte incertitude concernant l' ampleur de la hausse attendue de la production de schiste aux états-unis , ainsi que les effets du au manque d' investissement depuis plusieurs années à l' echelle internationale concernant le developpement des infrastructures pétrolières .

https://www.romandie.com/news/Petrole-l ... 959098.rom

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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par ni chaud ni froid » 15 oct. 2018, 12:31

http://peakoilbarrel.com/opec-september ... tion-data/

A cet endroit, on voit un petit tableau "raffraichissant" résumant l'état des plus grands champs pétroliers actuel :
J'ai reçu des données pour les plus grands champs, créé en 2013 [NDT : c'est pas récent] par feu Mike Horn. Il utilisait les données des meilleurs géologistes travaillant au moyen Orient

Arabie Saoudite
Image

Monde
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Ce qui m'intéresse est le % restant / ultime. Si les données sont valables, mince, ça va taper dur quand ça va taper...
lock-out pending...

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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par phyvette » 15 oct. 2018, 12:57

Bon ben c'est foutu pour les 1.5°, on n'y arrivera pas, pas suffisamment de carbone fossile, Gilles avait raison... ! =D>
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Nan j'déconne. :-D
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par GillesH38 » 15 oct. 2018, 17:14

c'est pas sur le pétrole que tu vas savoir ça, le pétrole c'est 200 Gtep à tout casser, ça ne rajoute que 40 ppm de CO2 , peut etre 0,4 °C grand max - les incertitudes ne vont jouer que sur 0,1 °C
La question à 100 balles, c'est le charbon - et éventuellement les hydrates de méthane, au cas où on saurait les exploiter.
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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par moulino51 » 15 oct. 2018, 17:24

"Le Peak Oil, encore loin ?"

Tais toi et nage :lol:



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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par méditation » 15 oct. 2018, 20:21

Opération diversion sur le réchauffement climatique ,elle marche à plein rendement pour faire oublier l'imminence du grand krach financier et du pic pétrolier.

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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par energy_isere » 15 oct. 2018, 23:01

méditation a écrit :
15 oct. 2018, 20:21
Opération diversion sur le réchauffement climatique ,elle marche à plein rendement pour faire oublier l'imminence du grand krach financier et du pic pétrolier.
Qu'est ce qui vous fait penser à une ''imminence d'un grand krach financier '' ?
Et en quoi ca ferait diversion pour les financiers ? Les financiers ils s'en soucient assez peu du RC, du moins autant que nous tous quand on fait le plein d'essence à la station.

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Re: Le Peak Oil, encore loin ?

Message par tita » 17 oct. 2018, 12:16

GillesH38 a écrit :
28 sept. 2018, 16:35
voila ce qu'on voit sur le site de l'AIE quand on sélectionne "OPEC crude oil supply"

la production a baissé depuis 2016 alors que les prix ne font que monter (le Venezuela y est surement pour quelque chose, et avec les sanctions contre l'Iran, ça ne va pas s'arranger). L'OPEP a bout de souffle ?
Si on prend un graphique des 15 dernières années:
Image

On constate qu'en 2008, l'OPEP avait atteint un pic de production qui a seulement été dépassé en 2016... Dans leur dernier rapport, l'OPEP fait état d'une production de 32,76 Mb/j. Si on ajoutait la chute de production du Venezuela et de l'Iran (tout deux pour des raisons politiques/économiques, pas géologiques), l'OPEP serait à 34,26 Mb/j environ.

Plusieurs pays de l'OPEP ont passé leur pic pétrolier. Mais les 5 mastodontes (Arabie Saoudite, Irak, Iran, Emirats Arabes Unis, Koweit) ont pour le moment réussi à compenser ces baisses. Entre 2008 et 2016, ils ont augmenté leur production de 4 Mb/j tandis que les autres ont perdus 3 Mb/j.

Quand on parle de pic pétrolier, il faut prendre des échelles de temps plus grandes que les 4 dernières années...

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Les bonnes nouvelles du PO

Message par mobar » 07 nov. 2018, 10:59

La fin du pétrole, ce n'est pas pour ce siècle !
Le monde n'en a pas fini avec le pétrole. Pourtant, il y a 10 ans quand le prix du baril flirtait avec les 150 dollars, la théorie du peak oil, moment apocalyptique où la production mondiale va plafonner avant d'irrémédiablement décliner, surgit de nouveau. C'était la fin d'un monde et certains prophétisaient le prix du baril à 300 dollars, voire plus. Huit ans plus tard, retournement de situation : les cours sont au plus bas depuis plus de 15 ans et la notion de peak demand s'impose.

Là, ce n'est plus le pétrole qui disparaît mais la demande de pétrole. Et pourtant. Côté offre, jamais autant de pétrole brut n'est sorti des sols. Alors même que l'OPEP et 10 pays extérieurs au cartel emmenés par la Russie ont officiellement réduit leur production de 1,8 millions de barils/jour, près de 81 millions de barils ont été mis quotidiennement sur le marché en 2017. Un record absolu et un chiffre en hausse de 9% par rapport à 2008 moment où la théorie du peak oil faisait les gros titres.

A l'origine de ce mouvement, le retour en force notamment des producteurs américains sur la scène pétrolière grâce au pétrole de schiste et à l'amélioration constante des techniques de production, qui ont fait plonger les prix de production. Une industrie pétrolière américaine dont la production dépasse désormais les 10 millions de barils jour, c'est deux fois plus qu'en 2008 et hisse à nouveau les Etats-Unis au rang de producteur majeur.

Du côté des réserves mondiales prouvées, la tendance est aussi à la hausse depuis le début des années 80, avec néanmoins un plafond en fin de période. A plus de 1 700 milliards de barils cela assure, au rythme actuel de la consommation, presque 50 ans de réserve. Mais il serait erroné de conclure au début d'une pénurie physique. Avec les prix bas, la prospection a ralenti car les compagnies pétrolières ne s'y retrouvaient pas financièrement. Avec des prix plus élevé elle reprendra. C'est un fait : les réserves augmentent avec le prix et la notion du peak oil recule au fur et à mesure que l'on avance. Côté demande maintenant. La tendance est également à la hausse. Comme pour la production, la consommation a battu tous ses records en 2017 pour se rapprocher des 100 millions de barils jour. Excepté l'accroc lié à la grande récession de 2008-2009, la progression quasi-constante s'effectue au rythme de 1,4% par an.

Et ce n'est pas près de s'arrêter. Bien entendu, les usages du pétrole changent. L'émergence rapide des voitures électriques, le plus grand rendement des moteurs atmosphériques, la plus grande efficacité énergétique des habitations, la baisse du coût des énergies renouvelables, la lutte contre les émissions de CO2 sont des paramètres à prendre en compte. Mais il s'agit surtout d'un double déplacement d'une demande globalement en hausse. Selon l'Agence internationale de l'énergie, elle grimperait de 6,8% sur la période 2016-2025 puis de 4,6% entre 2025 et 2040. Le premier déplacement, sectoriel, fait la part belle à la pétrochimie, un secteur clé de l'industrie qui fournit des matières intermédiaires incontournables pour fabriquer de nombreux produits du quotidien (plastiques, fibres textiles, cosmétiques, médicaments, notamment). D'ici 20 ans environ, la pétrochimie devrait absorber près du quart de la production mondiale de pétrole. Une part en nette hausse comme devrait l'être celle dédiée aux secteurs aéronautique et naval. Et à chaque fois, ce sont les grands pays émergents qui poussent à la hausse.
https://www.latribune.fr/opinions/tribu ... 79913.html

On nous aurait menti?
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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