L'Intensité Energétique de l'Economie

Discussions libres mais portant sur le thème général de la déplétion.

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L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par Tovi » 02 juil. 2009, 14:38

Je vous livre ici la définition de Jancovici :
La division de l'énergie par le PIB (TEP/PIB) porte le nom de "intensité énergétique de l'économie" : c'est la quantité d'énergie qu'il faut utiliser pour produire un dollar (ou un euro) de biens ou services. L'intensité énergétique de l'économie est sur une pente descendante depuis le début de l'ère industrielle, en première approximation, parce que l'efficacité de l'économie n'a cessé de croître.
Quelques pays

Image


Ceci étant exposé on peut en déduire quelques réflexions :

La première c'est que les pays dont l'IEE est élevée subiront de plein fouet et en premier lieu la hausse du prix de la Tep (charbon, uranium, pétrole etc.). On peut ainsi identifier les maillons faibles de l'économie mondialisée.

Ma deuxième réflexion tient du principe même d'améliorer ce rendement. A première vue, il est rentable d'améliorer ses rendements énergétique, car effectivement, à énergie équivalente on produit plus de PIB.
Seulement, les gains ainsi obtenus se répartissent partiellement sur la baisse relative de la demande en énergie et donc de son prix, la rendant plus accessible à d'autres pays, moins vertueux éventuellement. Avec comme conséquence globale, dans le système mondial tel qu'il est établit, de répartir la richesse ainsi produite auprès de plus d'êtres humains. C'est ce qui explique que la Chine ou l'Inde puissent s'industrialiser rapidement, même si en Occident ces gains de productivités ne sautent pas aux yeux.

Partant de là on peut jouer à faire un peu de prospective fantaisiste : imaginons qu' il n'y ait plus du tout de pétrole.Genre, du jour au lendemain. On obtient une anarchie totale, la famine, une réduction de peut être 90% de la population entre les meurtres, la guerre civile, la famine, les épidemies etc. Bref, on revient au stade pré-industriel, voir pire, très rapidement.
Imaginons maintenant qu'on dise "mais ça n'arrivera que dans 50 ans". Que fait on ?
Pour le moment on dit "ben y'a qu'à économiser l'énergie", dont acte, effectivement, nos voitures, nos logements consomment moins. Mais comme je l'ai exposé précédemment, plutôt que de nous faire gagner du temps nous reportons en fait les gains de productivité sur la masse démographique mondiale. L'échéance reste donc la même, et se rapproche.
Alors bien sûr la déplétion ne se fera pas du jour au lendemain, mais le résultat final a de fortes chances de rester le même si nos économies d'énergies ne font que nous aveugler.

Les gains de rendement de l'IEE nous donnent même l'illusion d'une ère de prospérité (de plus en plus de gens deviennent "riches") qui cache le danger de l'échéance. Un milliard de voitures à 5l/100kms ou 5 milliards à 1l/100, l'échéance de la déplétion est identique.
Ce qui m'amène à dire que les économies d'énergies ne servent à rien, si ce n'est un peu de prospérité temporaire. D'autant plus si aucun plan ambitieux n'est parallèlement lancé sur les énergies renouvelables.
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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par Seiya » 02 juil. 2009, 15:09

Tovi a écrit :Ce qui m'amène à dire que les économies d'énergies ne servent à rien, si ce n'est un peu de prospérité temporaire. D'autant plus si aucun plan ambitieux n'est parallèlement lancé sur les énergies renouvelables.
Oui, ça ne sert à rien dans l'objectif de créer de l'énergie, ça ne sert qu'à mieux répartir celle qui est disponible. Et c'est déjà très bien.

Evidemment, si le but est d'avoir plus d'énergie, la seule chose à faire est d'investir dans les renouvelables, dans les fossiles non conventionnels ou dans le nucléaire.
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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par Tovi » 02 juil. 2009, 16:23

Le nucléaire n'est pas renouvelable et entre exactement dans le schéma de la déplétion.
Ce que je cherche à démontrer c'est qu'une plus grande distribution des richesses, celà satisfait la morale sociale de l'économie de marché, mais ça ne résoud en rien le problème de l'échéance de la déplétion des ressources.

"La seule chose à faire est d'investir dans les énergies non fossiles"... oui, et vite, et massivement.
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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par Seiya » 02 juil. 2009, 16:40

Il y a deux objectifs bien distincts :

1. Partager l'énergie disponible :arrow: économies d'énergie
2a. Produire plus d'énergie :arrow: investir dans la production d'énergie (qu'elle soit renouvelable ou non)
2b. Produire de l'énergie plus longtemps :arrow: investir dans les énergies renouvelables

Il faut faire les deux, ce n'est pas l'un ou l'autre. Bien sûr que partager un gâteau n'a jamais créé un autre gâteau (Jésus, revient ! :-D).
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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par Berthier » 02 juil. 2009, 21:13

Le nucléaire est renouvelable : l'uranium apporté par les fleuves permettrait par des surgénérateurs d'alimenter la planète en énergie. De toutes façons avec tout l'uranium de retraitement, on en aurait déjà pour au moins 1000 ans (en France)

Le problème de ressource pour le nuc c'est +4c€/kWh, moins que le passage de l'éolien terrestre à l'éolien maritime.

Les notions de renouvelable ou EROI sont trop souvent utilisées de manière grossière ou dogmatiques.

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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par Spiritatus » 02 juil. 2009, 23:31

Tovi a écrit : Ceci étant exposé on peut en déduire quelques réflexions :

La première c'est que les pays dont l'IEE est élevée subiront de plein fouet et en premier lieu la hausse du prix de la Tep (charbon, uranium, pétrole etc.). On peut ainsi identifier les maillons faibles de l'économie mondialisée.
Ce que tu dis est parfaitement juste
cependant le graph que tu nous propose donne l'évolution PIB/TEP depuis 30 ans
Ce qui importe pour "prédire" qui serra plus touché c'est la valeur PIB/TEP. Comme on n'a pas cette donnée on ne peut pas déduire quel pays seront les plus touché qu'avec le graph que tu nous montre ;)


l'intensité énergétique c'est aussi l'un des termes de l'équation de Kaya...

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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par Tovi » 04 juil. 2009, 05:10

Oui, si on le ramène à un facteur démographique croissant. Mais là encore c'est plus un problème de répartition sociale des richesses.
Dans le monde économique, l'individu n'est rien, il est réduit à un PIB.
Il y a aussi, dans l'équation de kaya, la notion de réserve globale. Mais pour le problème qui nous intéresse en revanche (cad le PO), le CO2 peut être retiré de l'équation si on se focalise sur l'aspect économique et pas sur la pollution.
Ce qui peut être ajouté c'est le facteur temps. Par exemple en extrapolant sur une progression de la croissance moyenne du PIB mondial.
Avec 3% de croissance annuelle mondiale par exemple, et un stock déterminé d'hydrocarbure, on peut en déduire la progression de la consommation. Sans oublier de prendre en compte les variation de l'IEE. Et ainsi une échelle de temps réaliste avant la déplétion.

Il faudrait connaitre le taux de progression moyen de l'IEE au niveau mondial. S'il ne progresse pas assez vite, alors le PIB chutera plus vite que les gains de rendements énergétiques ne le permettent.
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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par GillesH38 » 04 juil. 2009, 08:59

c'est très simple, PIB = PIB /conso Energie * conso Energie = conso energie / IEE

on prend les log (ln) et on différencie, et en assimilant le taux de variation relatif à dx/x, on en déduit

taux crossance économique = taux croissance conso énergie - taux croissance IEEE

Quand l'IEE décroit , ce qui arrive, effectivement la croissance économique est plus rapide que la croissance de la conso énergie, elle peut meme continuer meme si la conso d'énergie stagne. Mais à condition de trouver toujours des moyens de la faire diminuer... et comme elle ne peut pas tendre vers zéro (ça voudrait dire que la richesse produite par unité d'énergie tend vers l'infini, donc qu'on finirait par produire des milliards de $ avec un microjoule...), son taux de décroissance finit forcément par s'annuler un jour, et le taux de (dé)croissance économique suivre celui énergétique.
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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par parisse » 04 juil. 2009, 13:42

Berthier a écrit :Le nucléaire est renouvelable : l'uranium apporté par les fleuves permettrait par des surgénérateurs d'alimenter la planète en énergie. De toutes façons avec tout l'uranium de retraitement, on en aurait déjà pour au moins 1000 ans (en France)

Le problème de ressource pour le nuc c'est +4c€/kWh, moins que le passage de l'éolien terrestre à l'éolien maritime.

Les notions de renouvelable ou EROI sont trop souvent utilisées de manière grossière ou dogmatiques.
Meme si on a un jour des surrégénérateurs en marche et en nombre, ca n'est quand meme pas comparable aux ENR, en raison du niveau de technologie nécessaire. Et de toutes façons, ça ne peut être une solution qu'à échéance assez lointaine, probablement pas avant la 2ème moitié du siècle si on parle d'un déploiement faisant la différence globalement. Il est beaucoup plus probable que d'ici là soit on ait abandonné la technologie parce qu'elle n'est pas viable avec des fossiles devenus rares, soit on ait du solaire à cout moindre (et c'est au coeur du soleil qu'on peut considérer le nucléaire comme renouvelable).

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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par loup romain » 18 juil. 2009, 19:47

Berthier a écrit :Le nucléaire est renouvelable : l'uranium apporté par les fleuves permettrait par des surgénérateurs d'alimenter la planète en énergie. De toutes façons avec tout l'uranium de retraitement, on en aurait déjà pour au moins 1000 ans (en France)

Le problème de ressource pour le nuc c'est +4c€/kWh, moins que le passage de l'éolien terrestre à l'éolien maritime.

Les notions de renouvelable ou EROI sont trop souvent utilisées de manière grossière ou dogmatiques.
Ah bon, où as tu trouvé que l'uranium était renouvelable? C'est un élément fossile encore moins renouvelable que le pétrole, gaz, charbon, car la Terre en produit chaque année 0, oui 0, du moins jusqu'à preuve du contraire, mais aucun scientifique l'a annoncé pour l'instant !

L'uranium apporté par les fleuves ????
Ah ben ça alors, Edf estsi bête qu'il n'y a pas pensé, pourquoi il continue d'importer de l'uranium australien, canadien ou africain? Et ne me dites pas que c'est pour préserver nos resèrves, l'uranium part à la mer si les fleuves en transportent.....
Moi j'ai entendu l'uranium dissouten eau de mer, point dans les fleuves......

L'uranium de retraitement ? Ah ce serait il pas plutôt le plutonium ?

Tu as l'air de t'y connaitre en énergie nucléaire, cela décrédibilise tes propos ......

Et tu oublies une chose, le nucléaire n'a pas besoin que d'uranium pour exister mais aussi de béton et....d'eau ! Cela limite le nombrede centrales possibles dans le monde .....

Cordialement

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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par mrlargo » 18 juil. 2009, 22:58

Avant de relancer un débat pour ou contre le nucléaire ici ,

allez peut-être sur les fils du nucleaire comme celui qu'avait fait Bertier ici par exemple
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par mrlargo » 18 nov. 2009, 19:59

Je cherchais depuis un moment des données permettant un travail sur ce lien PIB/Energie ou plutot Revenu/Energie consommée

C'est finalement par ce post que j'ai pu commencer une analyse avec les données de Gapminder.

Le site permet d'obtenir des données de 1965 à 2007 pour 64 pays (ce qui est déjà pas mal.)

Ce qui m'a d'abord étonné sur le graph, c'est qu'entre 1965 et 2007, la droite de régression (à vue de nez) semblait assez similaire.
Image

En gros, j'avais l'impression que sur cette droite de régression, entre 1965 et 2007, la relation entre le revenu REV( en dollar) et l'energie primaire EPR (en tep) était de type REV = a x EPR pour les pays riches et pauvres. Le revenu REV est calculé en déflaté équivalent 2005 pour toutes les années

Pour faire la droite de régression, j'ai pondéré avec la population et j'ai utilisé le solveur excel pour minimiser les écarts (moindres carrés)

Je m'étais trompé, les résultats sont en réalité assez différents : on est plutôt dans une droite de type "REV = a x EPR + b" avec
en 1965 : a=1676 b=1964
en 2007 : a=5039 b=834

avec une évolution des coefficients a et b représentée par le graphique suivant :
Image

En reprenant les graphiques plus haut
Voilà les droites de regression linaires pondérées pour 1965 et 2007 (axes remis en linéaire)
Image
Image

Première conclusion: en 1965, les 2000 premiers dollars demandaient peu d'énergie primaire, ensuite il fallait utiliser 1 tep pour obtenir 1700 dollars de revenus en plus. (en gros pour ces 64 pays).
En 2007, le revenu des pauvres est beaucoup plus dépendant de l'énergie primaire, celui des riches moins : seuls les premiers 800 dollars demandent peu d'énergie, mais chaque tep permet d'avoir 5000 dollar de revenus en plus.
Pour les pays riches, il y a bien une nette amélioration de l'efficacité energétique.



J'ai ensuite profité de ces données pour tenter une autre approche consistant à regarder les chiffres dans leur globalité
Comme dans la période, il y a eu tout une restructuration des productions (délocalisations en Chine par exemple...) , il est intéressant de voir l'évolution de l'efficacité énergétique moyenne de ces 64 pays.
Et là, la variation sur les 40 ans est faible.
En moyenne :
en 1965, 1 tep permet 6170 $ de revenus
en 1989, on tombe à 5000 $ pour remonter ensuite à 6000 $ en 2007

Voilà le rapport REV/EPR sur ces années
Image

Bref d'un point de vue revenu global, l'efficacité énergétique a finalement très peu évoluée durant ces 40 ans...
Et très peu de variation lors des crises pétrolières par exemple.

Je reste donc convaincu que les "revenus moyens déflatés" vont chuter quasiment au prorata de la disponibilité de l'énergie primaire...
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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par ABC » 29 déc. 2009, 14:38

Il me semble que tu as commis une erreur mathématique dans ton raisonnement: les deux échelles de tes premiers graphiques, que ce soit en abscisse ou en ordonnées sont de nature logarithmiques, ce qui fait que au vu de la corrélation linéaire entre ces deux logarithmes la véritable relation doit être:

log(REV) = a x log(EPR) + b

Ce qui entraîne:
REV = k * EPR^a avec k = 10^b


Ainsi, ton calcul de corrélation, à partir des courbes remises en échelles linéaires me parait ainsi franchement douteux.
La relation de type REV = k*EPR^a est d'ailleurs clairement visible sur le premier graphique et aussi nettement moins sur le second: cela traduit peut-être des progrès différencié dans l'amélioration de l'efficacité énergétique ainsi que la spécialisation de certains pays dans les services.

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Re: L'Intensité Energétique de l'Economie

Message par mrlargo » 29 déc. 2009, 18:22

Tu m'as fais peur, j'ai eu un doute et je viens de revérifier mon fichier source.

Non, non, l'idée de l'étude m'est bien parvenue à partir des graphique en log, j'avais même fait quelques tentatives en log.
Mais j'ai effectivement travaillé en linéaire pour les droites de régression : c'est pour cela que j'ai changé d'échelle lorseque j'ai donné les résultats...

Pour ce qui est du tableau sur l'efficacité glabal, il a bien été calculé à partir des chiffres linéaires et non pas des chiffres en log.
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Message par mrlargo » 29 déc. 2009, 19:06

ABC a écrit :D'ailleurs, le Pib/h mondial a largement augmenté pendant ces années, et ce, lors même que la consommation stagnait(source pour le PIb/h mondial page 10 du pdf). C'est que ton calcul en moyenne ne convient pas parce qu'il n'y a pas de relation linéaire entre consommation d'énergie et Pib/h.
La moyenne a été extraite des données détaillées de chaque pays pour le PIB et pour le l'énergie. pas des corrélations précédentes. La seule pondération a été la population des pays. Ceci dit il n'y a pas le monde entier mais seulement 64 pays.

J'ai été assez surpris de ces résultats, j'ai d'ailleurs précisé que pour les pays riches, il y a bien eu amélioration de l'efficacité, mais au global, pas tant que cela.

Je laisse le fichier Excel source si ça t'intéresse... Il y a peut être bien des erreurs...

Ton lien ne donne pas un pdf, tu peux préciser quel document ? éventuellement les données numériques sources : je suis assez friand !
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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