OGM

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osas09
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Re: OGM

Message par osas09 » 13 août 2010, 20:11

mail a écrit :Bonjour à tous,
nous vous envoyons rarement des pétitions à signer, mais celle-ci me parait nécessaire.
Beaucoup d'entre vous l'ont certainement déjà eue, je m'excuse dans ce cas de vous déranger de nouveau.
Brigitte Toursel



Il manque 140 000 signatures sur 1 million pour pouvoir déposer une demande auprès de la commission européenne.
> S'il vous plaît faites suivre au maximum de personnes de vos carnets d'adresses.
> Merci à tous et à toutes.
>
>
> La Commission Européenne vient d'autoriser l'entrée et la culture d'OGM en Europe, contre le souhait des citoyens, et contre l'avis de plusieurs Etats Membres.!!!!!
>
>
> La gouvernance européenne nous permet de déposer une demande officielle auprès de la Commission, pour peu qu'elle soit soutenue par un minimum de *1 million* de citoyens européens. Aujourd'hui, et après 1 mois d'action, Greenpeace et Avaaz ont réussi à rassembler près de 860.000 signatures.
>
>
> Voici le lien vers la pétition : ça vous prendra 30 secondes, nous laissera peut-être une chance d'obtenir un moratoire au niveau européen, et d'éviter l'entrée massive en Europe de cultures invasives (elles menacent la biodiversité), potentiellement nocives pour notre santé (de nombreux avis médicaux mettent en garde contre les conséquences de la consommation d'OGM), potentiellement dangereuses pour l'indépendance économique des agriculteurs (les semences sont chères car brevetées, doivent être rachetées chaque année, et demandent l'utilisation de produits spéciaux disponibles uniquement chez les semenciers), et polluantes (ces cultures nécessitent l'utilisation d'énormément de produits chimiques).
>
>
> https://secure.avaaz.org/fr/eu_health_and_biodiversity/
>
>
> Et surtout, si vous soutenez cette initiative, faites passer le message.
> Merci.

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Re: OGM

Message par energy_isere » 14 août 2010, 11:33

Un juge fédéral américain interdit la betterave OGM Monsanto :

SAN FRANCISCO (Reuters) - Un juge fédéral américain a infligé vendredi un revers au géant américain de l'agrochimie Monsanto en interdisant la culture de sa variété de betterave à sucre génétiquement modifiée.

Le juge Jeffrey White avait estimé en 2009 que le département américain de l'Agriculture avait donné le feu vert à la culture de betterave Monsanto sans qu'aucune étude d'impact sur l'environnement n'ait été menée.

"C'est une victoire pour les agriculteurs, pour l'environnement et pour le public", a réagi George Kimbrell, avocat-conseil du Center for Food Safety qui s'est constitué partie civile dans cette affaire.

Selon les défenseurs de l'environnement, la culture de betteraves "round up ready" de Monsanto a multiplié l'utilisation d'herbicides.

La culture de betteraves à sucre représente la moitié de l'approvisionnement en sucre du pays mais selon les défenseurs de l'environnement la décision ne devrait pas avoir de conséquence directe sur la production de sucre, les cultures de betterave à sucre traditionnelle restant autorisées.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 35fb486473

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Re: OGM

Message par energy_isere » 28 sept. 2010, 20:44

Des toxines d'OGM détectées dans les rivières américaines

Selon une étude conduite dans 217 rivières du Middle West, une région de grande culture, les toxines du maïs Bt sont présentes dans les cours d'eau américains, à de très faibles concentrations.

La problématique des OGM insecticides a plusieurs volets. Elle ne se borne pas à la coexistence avec les autres cultures et au risque de voir se développer des résistances chez certaines populations d'insectes. «La question de l'impact sur les invertébrés aquatiques et terrestres est importante», assure Antoine Messéan, de l'Institut national de recherche agronomique (Inra). En effet, les toxines exprimées dans les plantes transgéniques ne restent pas systématiquement confinées à l'intérieur des tissus végétaux. Elles peuvent aussi être lessivées et se retrouver dans l'eau ou dans les sols. On le sait depuis peu mais la question de leur impact reste très controversée, comme le soulignait récemment une enquête de la revue Nature.

........
la suite : http://www.lefigaro.fr/environnement/20 ... caines.php

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Re: OGM

Message par osas09 » 02 oct. 2010, 09:34

quelques nouvelle de la pétition que je vous ai présenté deux post au dessus:
La Commission Européenne a récemment autorisé la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'Union Européenne pour la première fois depuis 12 ans! Mais déjà 920 000 personnes ont signé la pétition s'opposant à cette décision.
plus qu'un petit éffort pour atteindre le million!!!
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Re: OGM

Message par Alter Egaux » 14 janv. 2011, 15:45

OGM, Wikileaks ne les a pas oubliés
Publié le jeudi 30 décembre 2010 - 18h04 sur http://www.lafranceagricole.fr/

Au ban des 250.000 notes diplomatiques relâchées au compte goutte par le site internet Wikileaks, certaines abordent la politique américaine en matière d’organismes génétiquement modifiés en Europe.

Ainsi le câble diplomatique du 14 décembre 2007, rédigé par l’ambassadeur américain à Paris en poste à l’époque, Craig Stapleton, suggère à Washington de « renforcer (leur) position de négociation avec l’UE sur les biotechnologies agricoles (les OGM, NDLR) en publiant une liste de représailles » à utiliser contre l’Union européenne, et la France en particulier, si les négociations avec Bruxelles venaient à échouer.

Le diplomate américain soulignait à son autorité de tutelle à Washington, dans ce câble révélé par Wikileaks, que l’Europe était en train de faire machine arrière sur la politique des OGM, la France et son Grenelle de l’Environnement jouant « un rôle de premier plan, avec l’Autriche, l’Italie et même la Commission » européenne.

Pour les américains, c’était la menace d’un outil de pression supplémentaire pour les anti-OGM, qui venait s’ajouter au « principe de précaution », permettant de retarder ou interdire la culture d’un OGM dans un Etat membre. Quelques semaines après, en janvier 2008, la France activait la clause de sauvegarde contre le maïs Bt MON810 de Monsanto devant la Commission européenne, au nom de ce principe de précaution. Début février, la culture du MON810 devenait illégale dans l’Hexagone.

Des représailles contre l’Europe et la France en particulier

Selon l’ambassadeur Stapleton, ce risque justifiait la mise en place d’une liste de représailles commerciales envers la France en cas de résistance prolongée de son gouvernement à l’autorisation de culture des plantes transgéniques sur son sol. Pour lui, cette stratégie américaine, avec un « coût réel pour les intérêts européens » peut « aider à renforcer les voix pro-biotechnologie en Europe ».

« En effet, les partisans des OGM en France - y compris au sein du syndicat agricole (sic) - nous ont dit que les représailles sont la seule façon » d’envisager un retournement de la position française, assure l’ambassadeur de l’époque.

D’après la missive, cette liste devait être suffisamment « douloureuse » pour toute l’Europe, en terme de « responsabilité collective », avec une attention particulière pour les Etats membres les plus récalcitrants, comme la France.


Cette liste devrait être « mesurée plutôt que vicieuse et durable à long terme », indiquait l’ambassadeur américain, présageant d’un combat long et difficile sur la question.

Madrid et Monsanto

Dans un deuxième câble envoyé de l’ambassade américaine à Madrid, datant de mai 2009, et révélé par Wikileaks, on apprend que « des sources industrielles » (Monsanto est nommée un peu plus loin) dénoncent la peur montante autour de la question des OGM parmi l’opinion des Etats membre, orchestrée par une coalition qui cherche à en faire bannir leur culture.

Les représentants de Monsanto auraient même rapporté selon le télégramme publié par Wikileaks, que l’adoption par la France de la clause de sauvegarde contre la culture du MON810, serait le fruit d’un marchandage entre les écologistes et Nicolas Sarkozy, afin que les premiers ferment les yeux sur la politique nucléaire du président français.

Dans cette note également, l’ambassade madrilène relaie l’appel d’un ministre espagnol et de Monsanto à un soutien américain sur la politique en matière de biotechnologies en Espagne (qui représente à elle seule 75 % du MON810 cultivé en Europe) et pour que Washington fasse pression sur la Commission.

Sources (en anglais) :

Pour l’Ambassade américaine à Paris : http://www.wikileaks.ch/cable/2007/12/07PARIS4723.html
Pour l’Ambassade américaine à Madrid : http://www.wikileaks.ch/cable/2009/05/09MADRID482.html
http://www.monde-solidaire.org/spip/spi ... rticle5531
On ne remerciera jamais assez la FNSEA pour sa malfaisance. :evil:
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Re: OGM

Message par energy_isere » 24 janv. 2011, 14:41

Un chercheur l’emporte sur le lobby OGM

Publiés en 2009, les travaux du Professeur Gilles Eric Séralini, chercheur en biologie moléculaire à l’Université de Caen et président du Conseil Scientifique du CRIIGEN (1), ont remis en cause l’innocuité de plusieurs maïs transgéniques de la firme Monsanto. Mais, suite à leur publication, les recherches de ce scientifique furent rapidement dénigrées par l’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV), dirigée par le Professeur Marc Fellous. Selon l’association Inf’OGM, en décembre 2009, l’AFBV a décrit les travaux du professeur Séralini comme « invalidés par la communauté scientifique ». Plus récemment, en écho à une intervention de G.E. Séralini à l’émission « Magazine de la Santé » sur France 5, les responsables de la chaîne ainsi que le Conseil supérieur de l’Audiovisuel ont reçu un courrier émanant de l’AFBV. Y était dressé un portrait peu valorisant du Professeur Séralini, dépeint comme un « marchand de peurs » et un scientifique non reconnu. Lassé de ces attaques successives, le chercheur visé a alors décidé de porter plainte pour diffamation.

Or, le 18 janvier dernier, le tribunal de Paris a finalement statué dans le procès opposant Gilles-Eric Séralini et l’AFBV. Le verdict a ainsi tranché en faveur du plaignant, condamnant l’AFBV à 1000 euros d’amende avec sursis, un euro de dommages et intérêts comme demandé et 4000 euros de frais de justice.
Porte-parole de l’association Générations Futures, François Veillerette a salué ce jugement, déclarant que : « Les lanceurs d’alerte comme Gilles Eric Seralini et bien d’autres ne peuvent dorénavant plus être harcelés impunément, comme c’est trop souvent le cas ». Il a également souligné la nécessité de créer un statut du lanceur d’alerte, à l’instar du système instauré en Grande-Bretagne visant à les protéger des pressions extérieures.

Cécile Cassier

1- Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4539

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Re: OGM

Message par Alter Egaux » 24 janv. 2011, 14:44

Une petite bataille gagnée contre une guerre impitoyable...
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Re: OGM

Message par energy_isere » 15 févr. 2011, 13:18


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Re: OGM

Message par energy_isere » 25 févr. 2011, 18:36

OGM : entre promesses non tenues et doutes croissants

Univers Nature 22-02-2011

Selon un nouveau rapport de la Fédération Internationale des Amis de la Terre, intitulé « Qui tire profit des plantes GM ? Une industrie construite sur un mythe », la culture des plantes génétiquement modifiées (GM) est en perte de vitesse en Europe. D’une part, le nombre d'interdictions augmente. Ainsi, sept Etats membres maintiennent une interdiction contre le maïs GM de Monsanto et trois ont interdit la pomme de terre GM de BASF immédiatement après son autorisation au printemps 2010. En outre, pour la première fois, cinq Etats membres ont poursuivi la Commission européenne pour avoir autorisé une plante GM. En augmentation, l’opposition des citoyens aux OGM atteint désormais 61 % dans l’ensemble de l’Union européenne.
Au regard de quoi, la surface cultivée en OGM continue de diminuer. Selon le rapport, moins de 0,06 % des champs européens sont plantés d'OGM, soit une baisse de 23 % par rapport à 2008.

Ces réticences ne s’expriment pas qu’en Europe. En Amérique du Sud, bien que très pro-OGM, les gouvernements sont contraints de prendre des mesures pour atténuer les impacts causés par dix années de culture GM et les coûts croissants qui les accompagnent. Ainsi, le gouvernement brésilien a lancé un programme de soja sans OGM afin de faciliter l’accès des agriculteurs à des semences non-OGM. En Argentine, de nouvelles études ont démontré que le glyphosate, « l'herbicide utilisé sur la majorité des OGM dans le monde », pouvait avoir de graves répercussions sur la santé humaine. Symptomatiques d’une inquiétude grandissante, certains districts se sont déclarés « zones sans OGM » en Uruguay.

Selon le rapport, les OGM s’avèrent être un échec à tous les niveaux. Non seulement ils portent atteinte à l’environnement et à la santé humaine, mais ils génèrent également des coûts qui démentent les promesses tenues initialement pour justifier leur développement. Les compagnies de biotechnologies font désormais la promotion de nouvelles générations de plantes GM comme solution pour remplacer les OGM existants, qui ont échoué à contrôler les mauvaises herbes et à réduire l'usage des pesticides. Ainsi, une nouvelle génération de plantes GM conçues pour favoriser l'utilisation de pesticides dangereux, comme le Dicamba et le 2,4D, est actuellement prête pour une commercialisation aux Etats-Unis. Ne voulant pas admettre l’échec, les compagnies de biotechnologies se mettent en quête de nouveaux marchés en Afrique, avec l’appui du gouvernement américain. En illustre la Fondation Gates qui, s’étant portée acquéreuse d’actions de Monsanto, n’hésite pas à financer généreusement des projets agricoles en Afrique.

Référent OGM des Amis de la Terre France, Christian Berdot voit les OGM comme une aberration qui déleste les petites communautés rurales de leurs terres et les empoisonnent à grands renforts d’herbicides. Selon lui : « Soutenir encore les plantes GM aujourd'hui, c'est faire passer les intérêts de quelques grandes firmes internationales avant l'intérêt de ses concitoyens, des agricultures nationales et de l'environnement ».
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4583

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Re: OGM

Message par akochan » 25 févr. 2011, 19:09

=D> rien de plus a dire.
Par contre il faut convaincre les dirigeants des grosses coop et le syndicat majoritaire qui nous presentent les OGM comme LA SOLUTION. Moi des OGM je n'en veut pas et il faudrait commencer a parler des couts pour la societe de l'Utilisation des pesticides et graves problemes de sante qui se developpent pour les agriculteurs utilisateurs et ceux qui mangent cette nourriture. C'est pas gagne!!!

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expiration du brevet sur le soja Roundup Ready

Message par Silenius » 21 mai 2011, 05:07

Voici quelques-uns des principaux événements associés à l’expiration du brevet sur le soya Roundup Ready :

En 2011 : le brevet sur le caractère du soya Roundup Ready expire au mois d’août 2011.

En 2011 : l’obligation contractuelle de ne pas conserver de semences en vertu de l’Entente de gestion responsable des technologies demeure en vigueur.

En 2012 : un producteur peut décider d’acheter de la semence Roundup Ready certifiée d’une entreprise de semences qui détient une licence valide pour le soya Roundup Ready, sans obligations contractuelles ni droits technologiques à payer à Monsanto.

En 2012 : un producteur peut décider de conserver de la semence de sa récolte de 2012 pour la semer en 2013, à condition que l’entreprise de semences de qui il a acheté la semence semée en 2012 n’ait pas d’obligations contractuelles l’empêchant de le faire.

En 2013 : un producteur canadien peut décider de semer du soya Roundup Ready provenant de sa propre récolte.

Il est à noter que la technologie du soya de prochaine génération (le soya Genuity Roundup Ready 2 Rendement) est protégée par un brevet différent de celui de la technologie du caractère Roundup Ready de première génération. Les changements qui s’appliqueront à l’utilisation de la technologie Roundup Ready d’origine à l’expiration de son brevet ne s’appliquent pas au soya GenuityMD Roundup Ready 2 Rendement.

En plus du potentiel de rendement accru offert par la technologie GenuityMD Roundup Ready 2 RendementMC, celle-ci servira de plateforme à partir de laquelle Monsanto développera d’autres innovations technologiques sur lesquelles l’entreprise travaille présentement, dont le soya tolérant le dicamba, l’huile de soya pauvre en gras saturés, une huile de meilleure qualité qui répondra à la demande croissante des consommateurs et des entreprises alimentaires, et le soya oméga-3 à partir duquel on produit des huiles contenant des acides gras oméga-3 favorables à la santé du cœur.

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Re: OGM

Message par osas09 » 19 juin 2011, 10:24

semances paysannes a écrit :Protection des obtentions végétales : Menaces sur la biodiversité cultivée et sur les droits des agriculteurs


Le Sénat doit se pencher les 15 et 28 juin sur une proposition de loi sur les obtentions végétales visant à contraindre les agriculteurs à payer des royalties chaque fois qu'ils réutilisent une partie de leur propre récolte comme semences. Ceci menace les droits des agriculteurs à pouvoir ressemer d'une année sur l'autre les semences issues d'une partie de leurs récoltes mais aussi la biodiversité cultivée renouvelée dans les champs par les paysans.

L'objectif de cette proposition de loi sur les obtentions végétales est de rémunérer la recherche effectuée par les obtenteurs qui sélectionnent les semences disponibles sur le marché. Une tel projet interroge : au nom de quoi les agriculteurs qui ont déjà rémunéré cette recherche en achetant leurs semences, devraient-ils la rémunérer à nouveau quand ils réutilisent leur propre récolte ? Avec ce texte, on comprend que les semences de ferme seraient des contrefaçons des variétés industrielles protégées par un Certificat d'Obtention Végétale (COV), forme originale de propriété industrielle des variétés de plantes qu'il faut défendre contre le brevet, nous dit-on.
Cette réponse génère cependant de nouvelles questions. Toutes les semences de l'industrie ont été sélectionnées à partir de semences prélevées gratuitement et sans leur autorisation dans les champs des paysans qui les ont sélectionnées et conservées : pourquoi les paysans devraient-ils payer pour réutiliser les semences de l'industrie alors que cette dernière n'a rien payé pour réutiliser les leurs ? Les obtenteurs disent ne rien devoir payer aux paysans parce qu'ils laissent leurs propres variétés protégées libres d'utilisation pour d'autres sélections. Cette particularité qui différencie le COV du brevet s'appelle le « privilège de sélection ». Pour quelles raisons les agriculteurs qui réutilisent leur récolte pour sélectionner des semences localement adaptées à leurs conditions de culture ne pourraient-ils pas bénéficier de ce privilège ?
La France a approuvé la Convention sur le Diversité Biologique et le Traité International sur les semences (1) qui exigent tous deux un partage équitable des avantages issus de l'exploitation économique des ressources génétiques : mais où est l'équité si les paysans doivent payer pour réutiliser les semences des obtenteurs qui n'ont eux-mêmes jamais rien payé pour réutiliser celles des paysans ?

La proposition de loi ouvre aussi la porte au fichage génétique des variétés de plantes qui permettra aux obtenteurs d'interdire toute réutilisation de leurs variétés, y compris pour en sélectionner d'autres par adaptation locale : pourquoi défendre le COV contre le brevet s'il devient lui-même un brevet ?

Chaque fois qu'ils échangent leurs semences et ressèment une partie de leur récolte précédente, les paysans les adaptent à la variabilité des terroirs, des climats et des besoins des communautés humaines.

C'est ainsi qu'ils ont créé toute la biodiversité cultivée, base de notre nourriture. Mais la récente industrialisation de l’agriculture a remplacé les semences paysannes par des semences « améliorées » dans les laboratoires. Ces semences « améliorées » ont été sélectionnées pour être mieux « adaptées » à la mécanisation, aux mêmes engrais et pesticides chimiques issu d'une forte consommation d'énergies fossiles. Cette récente industrialisation a par ailleurs conduit à une érosion de 75% de la diversité cultivée au cours du siècle dernier et à l'échelle mondiale, selon la FAO. Les économies d'échelle sont la raison d'être de l'industrie et lui interdisent de préserver la biodiversité cultivée. Le financement de la conservation des millions de graines disparues des champs et enfermées dans les banques de ressources génétiques n'est plus assuré, alors que les agriculteurs pourraient assumer l'essentiel de cette conservation à un très faible coût si la loi ne leur interdisait pas de le faire. Il est urgent de les associer à la gestion publique des ressources génétiques des plantes et de ne pas la privatiser au seul profit de l'industrie.

On ne pourra pas adapter les cultures à l'amplification des changements climatiques et à la diminution des intrants chimiques, ni réamorcer le stockage du carbone dans l'humus des sols, sans privilégier l'adaptation locale des variétés. Pour cela, il faut rendre aux paysans leurs droits d'échanger leurs semences, de les sélectionner et les multiplier dans leurs champs auxquels elles sont destinées. Les obtenteurs ont eux aussi besoin de la nouvelle diversité ainsi créée.
Plus de la moitié des semences commerciales sont des hybrides F1 : les agriculteurs ne peuvent pas les reproduire. Ces semences non reproductibles sont une impasse pour la biodiversité et pour l'adaptation locale, tout comme les OGM protégés par un brevet qui interdit toute reproduction. Taxer les semences de ferme pour financer la recherche privée de semences non reproductibles ou d'OGM reviendrait à combattre la solution pour aggraver le problème.
Ce sont au contraire les semences non reproductibles qu'il faut taxer pour financer la recherche publique et la sélection participative de semences reproductibles !

Les droits des agriculteurs sont inscrits dans le Traité International sur les semences approuvé à l'unanimité par le parlement français en 2005. Le Sénat ne peut pas voter une loi sur les obtentions végétales reprenant un règlement européen déjà appliqué depuis 1994 en France en reniant sa décision de 2005. Il doit au contraire voter dans un premier temps une loi sur les droits des agriculteurs et adapter en conséquence l'application du règlement de 2100/94 sur la protection communautaire des obtentions végétales.

Si l'on veut conserver, sélectionner, gérer des ressources génétiques adaptées localement, évolutives, reproductibles en vue des changements climatiques, démographiques à venir, une reconnaissance positive et effective des droits des agriculteurs est aujourd'hui plus que nécessaire.
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Re: OGM

Message par kercoz » 19 juin 2011, 11:31

osas09 a écrit :
Ce sont au contraire les semences non reproductibles qu'il faut taxer pour financer la recherche publique et la sélection participative de semences reproductibles !

Les droits des agriculteurs sont inscrits dans le Traité International sur les semences approuvé à l'unanimité par le parlement français en 2005.
CQFD et repeter

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Re: OGM

Message par energy_isere » 22 juin 2011, 22:12

Hongrie : une nouvelle Constitution en faveur d’une agriculture sans OGM

20-06-2011 Univers-nature

Actuellement à la présidence de l’Union européenne, en attendant d’être supplée par la Pologne à partir du 1er juillet 2011, la Hongrie n’a jamais caché son opposition au développement des plantes génétiquement modifiées (GM). Elle a récemment affirmé ses positions en inscrivant dans sa nouvelle constitution l’interdiction des OGM sur le territoire national. Adoptée le 18 avril 2011 à une forte majorité, celle-ci inclut un article stipulant : « Tout le monde a le droit au bien-être matériel et psychique. Pour que ce droit mentionné à l’alinéa 1 s’applique, la Hongrie garantit une agriculture sans OGM, l’accès à une alimentation saine et l’eau potable ». Ce texte devrait entré en vigueur le 1er janvier 2012.

Toutefois, comme l’analyse l’association Inf’OGM, de nombreuses incertitudes planent encore autour de la nouvelle Constitution hongroise. D’une part, se pose la question de la compatibilité de cette Constitution avec le droit européen, lequel prime sur les droits nationaux depuis l’adoption de l’arrêt Costa contre Enel, par la Cour de Justice de l’UE en 1964. Relayant le site de l’UE, Inf’OGM cite en ces termes : « Ainsi, si une règle nationale est contraire à une disposition européenne, les autorités des États membres doivent appliquer la disposition européenne. Le droit national n’est ni annulé ni abrogé mais sa force obligatoire est suspendue. (…) ».
En outre, la référence religieuse du nouveau texte, et notamment la référence à Dieu, a suscité une vague de polémiques au sein de la société civile hongroise. Les arguments rappellent, en effet, ceux avancés par la Pologne pour interdire les OGM sur son territoire. Jugé non valide par la Commission européenne, l’argumentaire polonais se fondait sur le fait que des organismes vivants créés par Dieu ne pouvaient être manipulés ou transformés à des fins commerciales ou de propriété industrielle. Dès lors, ce positionnement religieux pourrait représenter une justification supplémentaire pour déclarer non conforme au droit européen la Constitution hongroise. Par ailleurs, l’argument de la défense de la vie, justifiant l’interdiction des OGM par la Hongrie, est également invoquée dans la nouvelle Constitution en vue d’une possible interdiction de l’avortement.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4728

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Re: OGM

Message par energy_isere » 29 août 2011, 21:52

Biopiraterie : l’Inde a Monsanto en ligne de mire

Pour la première fois, l’Inde entreprend des poursuites judiciaires à l’encontre d’une entreprise privée qu’elle accuse de biopiraterie. Monsanto, le tristement célèbre semencier, aurait en effet mis au point une aubergine génétiquement modifiée à partir de variétés cultivées en Inde (le pays en compte près de 2 500), sans en avoir demandé l’autorisation à l’autorité indienne de la biodiversité. Les agriculteurs indiens qui cultivent ces variétés d’aubergines n’auraient pas non plus été consultés, et aucune participation aux bénéfices réalisés dans le cadre de l’exploitation commerciale de l’aubergine OGM n’aurait été prévue pour eux. Ceci est contraire à la loi sur la biodiversité votée en 2002 : l’Inde a décidé de réagir face à cet acte de biopiraterie, et de porter plainte. On comprend d’autant plus la colère des autorités indiennes et des cultivateurs, quand on sait que cette aubergine OGM était destinée au marché indien.

Où en est l’Inde en matière d’OGM ?
Cette annonce fait écho au moratoire sur les aubergines génétiquement modifiées qui avait été décrété par le Ministère indien de l’Environnement, en février 2010, et qui a été reconduit cette année. Pour l’heure, seul le coton OGM est autorisé dans le pays (l’Inde est actuellement le 2ème pays producteur d’organismes génétiquement modifiés, à cause de la culture de ce coton OGM), mais la pression OGM ne faiblit pas, Monsanto ayant par ailleurs déposé en juin une demande de recherches sur les oignons génétiquement modifiés.
http://www.altermonde-sans-frontiere.co ... ticle17587

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