Les sanctions sont en effet tres graves mais rarement violentes physiquement. "Perdre la face" suffit à provoquer l'évitement des comportements interdits ou non vertueux. La pire de sanction est celle d' invisibilité: l' impétrant est déclaré mort et ce qu'on voit c'est son esprit qu'il faut nier et ignorer. La fuite c'est la mort assurée, la folie (sacrée)peut réintroduire l' individu. Curieusement ce processus réapparait avec les réseaux sociaux.GillesH38 a écrit : ↑13 oct. 2021, 08:42même dans un groupe restreint, il existe des règles collectives culturelles (religieuses, sacrées, tabous...) qui n'ont été choisies par personne et qui s'imposent à tous sous peine de sanctions souvent très graves.kercoz a écrit : ↑13 oct. 2021, 08:15
In fine, il semble que la dictature par une minorité équivaut à la dictature sur des minorités. (ouigours et anti vax ?)
Vos discussions porte sur le concept de "consentement". Et le consentement ne s' obtient que dans un groupe restreint. C'est un processus éthologique caractéristique de l' espèce et ce processus est rigide, invariant. Augmenter la taille du groupe oblige à passer du consentement à l' obligation coercitive. Le problème est structurel, pas idéologique.
Le consentement, c'est la servitude volontaire et implique l' acceptation pleine et entière de la décision du groupe....ce qui ne peut exister ds un groupe hypertrophié ou l' on change de quartier ou de pseudo au premier pet.
""""L'homme est un être social, mais est constamment en tension entre ses désirs et ses pulsions personnelles, et les contraintes sociales, ce que Freud appelait le principe de plaisir et le principe de réalité."""
Là dessus il aurait mieux fait de se taire Sigmund. Dire que l' homme est un animal social est un truisme et c'est la faute à la "Raison" s'il sort des comportements sociétaux vertueux respectés par ttes les autres espèces pour garantir leur survie. La "Raison" ( survenue pour d'autres "raisons" ) est un dégât collatéral qui a le catastrophique défaut de privilégier les intérets de l' individu au détriment ( le plus souvent) des intérêts du groupe.
Pour agir, l'animal "sait" ce qu'il doit faire. Mais cette action privilégie l' intéret du groupe....La raison émergente de l'homme , la rationalité va contester ce "savoir".... et comme cette acte est nécessaire, il lui faudra "croire" pour continuer les comportements vertueux. Ceux qui ne poursuivent pas ces comportements étant éliminés statistiquement.
"paisir et réalité "de freud, si l' on veut...mais c'est de la littérature.