[Actu] Situation financière de l'Etat grec

[Remundo]

oui tout à fait, la position de Syriza n'est pas une envie folle de sortir de l'€uro, mais si l'€urogroupe ne montre que la rédemption bancaire "éternelle", les dettes bloquant la relance de l'économie, il est fort possible de l'envisager.

Je suis assez d'accord avec les analyses de ce "Bruno Adrie".

[nemo]

Tout ceci est d'ailleurs la raison essentielle pour laquelle les dirigeants grecs actuels ne veulent surtout pas sortir de l'Euro.

Et pourtant :
https://brunoadrie.wordpress.com/2015/0 ... uno-adrie/

Dans un article intitulé « Sortie de l’euro, une occasion historique » publié dans le Monde diplomatique du mois de juillet 2015, l’économiste, député de Syriza, Costas Lapavitsas, rappelle que Syriza n’a jamais eu pour objectif de quitter la zone euro mais que cette solution ne pourra qu’être envisagée si « l’attitude inflexible des créanciers a conduit le parti et ses électeurs à réviser leur analyse. » Il constate d’ailleurs que l’idée de sortir de la zone euro « gagne en popularité chez les travailleurs, les pauvres et au sein des classes moyennes inférieures. »

Il envisage alors cette sortie en soulignant qu’elle ne pourrait être obtenue que par une volonté d’airain car, selon lui, les strates supérieures de la société grecque s’y opposeraient étant donné que le système de soumission aux forces financières étrangères leur rapporte. La Grèce, comme toutes les républiques bananières, pardonnez le terme mais la France et l’Allemagne en sont aussi, donc pas de complexes, est soumise à une élite qui « n’a pas la moindre vision d’avenir pour le pays » et « se contente de mettre en œuvre la feuille de route des créanciers » intérieurs et extérieurs.

Il se lance alors dans l’exposé d’un scénario d’abandon de l’euro, au « coût élevé mais temporaire », dans lequel le pays reprendrait le contrôle de sa banque centrale et procéderait à émettre sa monnaie nationale, la drachme. A l’issue d’une période d’ajustement douloureuse mais pas éternelle contrairement aux perspectives offertes par l’austérité à tout prix, le pays pourrait reprendre une croissance interdite par les conditions dans laquelle la Grèce est enfermée aujourd’hui par les milieux financiers européo-américains. Ceci permettrait de faire cesser le programme d’austérité qui touche « les salariés, les retraités, les pauvres et les classes moyennes inférieures » et reporterait le poids de la relance sur les « mieux lotis (…) pour transformer le rapport de forces au sein du pays. » Le programme révolutionnaire proposé par M. Costas Lapavitsas se trouve être totalement conforme avec celui du ministre de l’économie Yanis Varoufakis qui a affirmé devant le journaliste anglais Paul Mason qu’il allait « détruire les réseaux sur lesquels l’oligarchie grecque avait appuyé son pouvoir depuis des décennies »

Une nouvelle fois, ton esprit manichéen s'est pris une baffe... Bien tenté, mais ça ne passe plus !

Intéressant mais je suis sceptique sur la capacité de Syriza à mener une telle politique...

[kercoz]

Il est évident qu'une monnaie nationale ramène les rapports de force et de classe , au niveau national. Il permet a la classe pauvre de retrouver avec un travail, une dignité perdu et de sortir des systèmes d'allocations. Ce sont les classes aisées qui y perdent le plus. Le "PIB" va diminuer , mais les biens de conso essentiels seront plus accessibles ainsi que les services.

Le plus dur va etre pour les bac +4 d'accepter des travaux manuels. Il me semble que la leçon a en tirer c'est de laisser nos gamins aller bosser à 14 ans pour ceux que les études gonflent.....avec un "portefeuille" potentiel de 4 ou 5 ans d' études subventionnés s' ils souhaitent draguer l' étudiante.

[sceptique]

Tout ceci est d'ailleurs la raison essentielle pour laquelle les dirigeants grecs actuels ne veulent surtout pas sortir de l'Euro.

Et pourtant :
https://brunoadrie.wordpress.com/2015/0 ... uno-adrie/

Dans un article intitulé « Sortie de l’euro, une occasion historique » publié dans le Monde diplomatique du mois de juillet 2015, l’économiste, député de Syriza, Costas Lapavitsas, rappelle que Syriza n’a jamais eu pour objectif de quitter la zone euro
...
Il se lance alors dans l’exposé d’un scénario d’abandon de l’euro, au « coût élevé mais temporaire »
...

Une nouvelle fois, ton esprit manichéen s'est pris une baffe... Bien tenté, mais ça ne passe plus !

Je note :
1) Je dis pourtant exactement la même chose que Costas Lapavitsas au début et je répète :
les dirigeants grecs actuels ne veulent surtout pas sortir de l'Euro.
2) Pour Le scénario d’abandon de l’euro, au « coût élevé mais temporaire » je suis d'accord pour le coût élevé (bien plus élevé que l'austérité actuelle) mais par contre le temporaire risque de durer longtemps.
3)

Il est évident qu'une monnaie nationale ramène les rapports de force et de classe , au niveau national. Il permet a la classe pauvre de retrouver avec un travail, une dignité perdu et de sortir des systèmes d'allocations. Ce sont les classes aisées qui y perdent le plus. Le "PIB" va diminuer , mais les biens de conso essentiels seront plus accessibles ainsi que les services.

La Grèce ne produisant pas la plus grande partie de ces biens de conso essentiels (ils sont importés et payés grace à l'Euro) cela va être difficile. En clair, ces produits importés essentiels ne se trouveront plus qu'au marché noir à des prix astronomiques.
Les classes aisées s'ensortiront toujours. Par contre les "petits" trinqueront.

[paradigme]

Il est évident qu'une monnaie nationale ramène les rapports de force et de classe , au niveau national. Il permet a la classe pauvre de retrouver avec un travail, une dignité perdu et de sortir des systèmes d'allocations. Ce sont les classes aisées qui y perdent le plus. Le "PIB" va diminuer , mais les biens de conso essentiels seront plus accessibles ainsi que les services.

Le plus dur va etre pour les bac +4 d'accepter des travaux manuels. Il me semble que la leçon a en tirer c'est de laisser nos gamins aller bosser à 14 ans pour ceux que les études gonflent.....avec un "portefeuille" potentiel de 4 ou 5 ans d' études subventionnés s' ils souhaitent draguer l' étudiante.

+++ que ça fait plaisir de lire quelque chose de sensé dans un monde de mensonges... tout à fait, la dévaluation va permettre de sortir du nuage de la BCE and co pour revenir à la réalité, la réalité pour ne parler que de l'Europe c'est que les riches sont toujours plus riches et les pauvres toujours plus nombreux, tout d'un coup en dévaluant, les pauvres vont sortir de l'assistanat intellectuel pour retrouver une dignité.
La seule issue pour que le peuple Grec retrouve sa dignité c'est de sortir de l'Euro, ainsi il y aura plus de production locale, moins d'importations etc.
La seule issue pour les peuples Européen retrouvent leur dignité c'est que la Grèce sorte de l'Euro et qu'on arrête de fabriquer de la fausse monnaie (dette) au profit des spéculateurs et autres banksters.

[Glycogène]

Je dis pourtant exactement la même chose que Costas Lapavitsas au début et je répète :
les dirigeants grecs actuels ne veulent surtout pas sortir de l'Euro.

Et bien non, tu n'as rien compris.
Les dirigeant grecs n'ont pas de dogme "nous ne sortirons pas de l'euro".
C'est juste que s'ils peuvent améliorer le sort des grecs tout en restant dans l'euro (ce qui signifie changer les traités !), c'est mieux, ça évite une transition rude.
Mais comme c'est impossible de changer les traités, et que l'eurogroup est inflexible, et bien ils sortiront de l'euro.
La sortie de l'euro n'est qu'un moyen, et pas un but.
Donc ça ne les gêne pas d'affirmer vouloir rester dans l'euro (mais bien sûr, sous la condition que qqch change permettant d'améliorer le sort des grecs), et puis qq mois plus tard se résigner à sortir de l'euro.
Mais c'est ça que tu n'arrives pas à comprendre : ils ne sont pas dans le dogme !
Et tu as beau affirmer depuis des semaines qu'ils ne veulent surtout pas sortir de l'euro, ceux qui ont un peu de jugeotte ont bien compris qu'ils sortiraient si rien ne changeait.
Et là, j'ai beau te mettre le nez devant une déclaration d'un député de syriza qui dit qu'ils se préparent à la sortie de l'euro, mais non, tu continues à affirmer le contraire !
Enfin bref, pas besoin de perdre plus de temps avec toi...

[pascal47]

Je dis pourtant exactement la même chose que Costas Lapavitsas au début et je répète :
les dirigeants grecs actuels ne veulent surtout pas sortir de l'Euro.

Et bien non, tu n'as rien compris.
Les dirigeant grecs n'ont pas de dogme "nous ne sortirons pas de l'euro".
C'est juste que s'ils peuvent améliorer le sort des grecs tout en restant dans l'euro (ce qui signifie changer les traités !), c'est mieux, ça évite une transition rude.
Mais comme c'est impossible de changer les traités, et que l'eurogroup est inflexible, et bien ils sortiront de l'euro.
La sortie de l'euro n'est qu'un moyen, et pas un but.
Donc ça ne les gêne pas d'affirmer vouloir rester dans l'euro (mais bien sûr, sous la condition que qqch change permettant d'améliorer le sort des grecs), et puis qq mois plus tard se résigner à sortir de l'euro.
Mais c'est ça que tu n'arrives pas à comprendre : ils ne sont pas dans le dogme !
Et tu as beau affirmer depuis des semaines qu'ils ne veulent surtout pas sortir de l'euro, ceux qui ont un peu de jugeotte ont bien compris qu'ils sortiraient si rien ne changeait.
Et là, j'ai beau te mettre le nez devant une déclaration d'un député de syriza qui dit qu'ils se préparent à la sortie de l'euro, mais non, tu continues à affirmer le contraire !

Enfin bref, pas besoin de perdre plus de temps avec toi...

Oui contrairement à chez nous ou ils nous font croire qu'ils pourront faire changer, surtout si ce sont eux qui sont au pouvoir, l'orientation prise depuis des années de l'Europe.
Hollande a renoncé très rapidement à ses promesses électorales une fois au pouvoir. Pour les autres, c'est pareils. Toujours pareil. Ca en devient déprimant la nullité de nos dirigeants en costume cravates. Les Grecs me donne un peu de lumière en ce moment. Merci à eux, à SYRIZA et pour leurs courages. Je ne le souhaite que de réussir.

Chez nous, nous ne sommes que des lâches avec en vue que notre nombril.

Nous sommes en guerre, sans les armes, et nous n'avons chez nous principalement que des collabos.

J'en ai rien à foutre de l'euro si c'est pour ne profiter qu'à une petite minorité. Qu'ils le bouffent leurs putains de billets de merde. J'espère qu'un jour ils auront des comptes à rendre, les costumes cravates, ces escrocs portés par un égo sur dimensionné.

Perso, je n'ai pas oublié 2005. Et vous ?

Plus tard, si l'espèce humaine existe toujours, je crois qu'ils se poseront des questions sur nos comportements quand on connais les enjeux actuels (je ne pense pas seulement pour la Grèce): Etaient-ils fous ?

[sceptique]

Je dis pourtant exactement la même chose que Costas Lapavitsas au début et je répète :
les dirigeants grecs actuels ne veulent surtout pas sortir de l'Euro.

Et bien non, tu n'as rien compris.

Je recite donc le texte sur lequel tu t'es appuyé :

Dans un article intitulé « Sortie de l’euro, une occasion historique » publié dans le Monde diplomatique du mois de juillet 2015, l’économiste, député de Syriza, Costas Lapavitsas, rappelle que Syriza n’a jamais eu pour objectif de quitter la zone euro

il me semble suffisamment clair !
Visiblement, tu es en donc en contradiction avec ta propre argumentation. Et cela je le comprends bien !

tout à fait, la dévaluation va permettre de sortir du nuage de la BCE and co pour revenir à la réalité, la réalité pour ne parler que de l'Europe c'est que les riches sont toujours plus riches et les pauvres toujours plus nombreux, tout d'un coup en dévaluant, les pauvres vont sortir de l'assistanat intellectuel pour retrouver une dignité.
La seule issue pour que le peuple Grec retrouve sa dignité c'est de sortir de l'Euro, ainsi il y aura plus de production locale, moins d'importations etc.
La seule issue pour les peuples Européen retrouvent leur dignité c'est que la Grèce sorte de l'Euro et qu'on arrête de fabriquer de la fausse monnaie (dette) au profit des spéculateurs et autres banksters.

Par exemple, de l'entrée dans l'Euro à la crise de 2009 le pouvoir d'achat des fonctionnaires grecs a augmenté de 117% (En france, à titre comparatif de 36%). j'en déduis donc que les fonctionnaires grecs sont, je cite :
des riches (qui) sont toujours plus riches, des spéculateurs et autres banksters

[Glycogène]

il me semble suffisamment clair !
Visiblement, tu es en donc en contradiction avec ta propre argumentation.

Pas du tout, tu ne comprends vraiment rien !
Les dirigeants grecs n'ont pas comme objectif de sortir de l'euro.
Ca veut dire que ce n'est pas leur but, qu'ils ne font pas une fixette sur la sortie de l'euro.
Mais ils ne disent pas qu'ils ne sortiront jamais de l'euro.
Si pour atteindre leur objectif, qui est d'améliorer la situation des grecs, ils se rendent compte qu'ils n'ont pas d'autre solution de sortir de l'euro, et bien ils sortiront de l'euro !
La sortie de l'euro est un moyen, qu'ils peuvent employer ou non, mais ils n'en font pas un objectif, du style "on sort de l'euro et on réfléchit ensuite".

[sceptique]

il me semble suffisamment clair !
Visiblement, tu es en donc en contradiction avec ta propre argumentation.

Les dirigeants grecs n'ont pas comme objectif de sortir de l'euro.
Ca veut dire que ce n'est pas leur but, qu'ils ne font pas une fixette sur la sortie de l'euro.
Mais ils ne disent pas qu'ils ne sortiront jamais de l'euro.
Si pour atteindre leur objectif, qui est d'améliorer la situation des grecs, ils se rendent compte qu'ils n'ont pas d'autre solution de sortir de l'euro, et bien ils sortiront de l'euro !

Ceci, en italique, est ce le discours des dirigeants grecs ou bien ton interprétation personnelle ?
Moi je me contente de commenter et d'expliquer la position des dirigeants grecs. Apparemment, la réalité, cela n'a pas l'air de faire plaisir ... Mais les faits sont tétus.

[phyvette]

La solution miracle est trouvé.
La Grèce fait défaut, reste dans l'Euro et instaure une circulation monétaire à double monnaie ; Euro/Drachme.

Comme un grand nombre de pays le font également avec le us$.

Philippe Herlin, économiste et chargé de cours au CNAM, prend l'exemple de la Croatie. Le pays, qui vient d'approuver son entrée dans l'Union, a mis en place une double circulation monétaire entre l'euro et sa monnaie locale : la kuna. L'économiste milite en faveur d'une solution qui s'en inspire pour les Grecs. Ces derniers continueraient ainsi d'accueillir les euros des touristes mais les salaires seraient versés en drachmes (l'ancienne monnaie officielle) et les nouvelles dettes contractées en monnaie locale. Une solution qui permettrait de disposer de plus de souplesse pour l'économie du pays.

http://www.challenges.fr/economie/20120 ... -euro.html

[matthieu25]

Les grecs ont intérêt à investir dans une brouette pour transporter leurs billes...

[phyvette]

La Finlande lâche la Grèce. C'est le chant du... "Cygne Noir".

http://www.20minutes.fr/economie/165039 ... ier-grexit

[nemo]

La Finlande lâche la Grèce. C'est le chant du... "Cygne Noir".

http://www.20minutes.fr/economie/165039 ... ier-grexit

Vraiment ils nous font un de ces feuilletons...

[Remundo]

Bonne nuit les gars, demain est un autre jour !