Le végétarisme n'est pas sans contradiction, puisqu'il admet la consommation d’œufs (fœtus de poulet, tous ne sont pas clairs, et indirectement le traitement des poules pondeuses) ; sur le plan de la souffrance animale, la consommation de produit laitier n'est pas non plus neutre (toujours par le traitement des vaches laitières et en général le sacrifice des veaux nuisant à la rentabilité de la mère).batista a écrit :On est tout à fait schizophrène : prêt à dépenser des milliers d'euros pour soigner son chien, tout en faisant griller des côtes de porc. Face à cette contradiction, il se pourrait bien que la consommation de viande devienne marginale dans les temps à venir et que le végétarisme devienne la norme.
Resterait le végétalisme... mais on entérine l'idée reçue selon laquelle on peut tuer et faire souffrir des êtres vivants (les plantes, dont la sensibilité à la douleur a été prouvé, mais dérange les consciences puisqu'elle nous met face à notre nature ; en fait, on ne peut qu'atténuer la quantité de douleur nécessaire à notre survie).
Pour revenir sur les contradictions, on a les mêmes envers notre propre espèce : nous acceptons de donner des milliers d'euros (sous forme d'impôts) à l’État pour assurer son rôle de "redistribution", d'en verser encore quelques centaines auprès des grandes œuvres caritatives pour nos semblables malades ou pauvres à l'autre bout du monde... et de passer sans un regard devant un humain au pied de son arrêt de bus, mendiant son prochain repas, et tout ça sans remord.