[Actu] Situation financière de l'Etat grec

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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par Alter Egaux » 27 mai 2011, 13:11

ticaribou a écrit :fin avril 2010 vidéo très intéressante entre mélenchon et touati dans l'émission arrêtsurimage.
http://www.dailymotion.com/video/xd8n76 ... mages_news
la vidéo est centrée surtout sur la grèce et un peu sur les retraites. un an après ça reste d'actualité........
Oui, très intéressant, que je connaissais déjà. Dommage que "Arrêt sur images" soit réfugié sur internet, les émissions sont encore de très bonnes qualités.

Je crois en plus que c'est Mélenchon qui a raison : le FMI/BCE ne sauvera pas la Grèce dans l'état. Il faudra soit changer les règles (emprunt à taux réduit, par exemple), soit refuser de payer.
On s'oriente vers la dernière solution, comme personne ne veut changer les règles.

Le jour où la Grèce annonce qu'elle ne payera pas, serrer les fesses, cela va tanguer en zone euro.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par navidad » 27 mai 2011, 15:34

Alter Egaux a écrit : Oui, très intéressant, que je connaissais déjà. Dommage que "Arrêt sur images" soit réfugié sur internet, les émissions sont encore de très bonnes qualités.

Je crois en plus que c'est Mélenchon qui a raison : le FMI/BCE ne sauvera pas la Grèce dans l'état. Il faudra soit changer les règles (emprunt à taux réduit, par exemple), soit refuser de payer.
On s'oriente vers la dernière solution, comme personne ne veut changer les règles.

Le jour où la Grèce annonce qu'elle ne payera pas, serrer les fesses, cela va tanguer en zone euro.
Impossible, notre leader minimo l'affirme ce jour :
La France "n'acceptera pas" une éventuelle restructuration de la dette grecque, a réaffirmé le président français Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse à Deauville à l'issue du sommet du G8.

"Si la restructuration signifie qu'un pays ne rembourse pas ses dettes, c'est non. C'est clair et net", a-t-il répété, ajoutant que "ce mot est mal employé". "La France n'emploie pas ce mot", précise le chef d'État.

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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par Alter Egaux » 27 mai 2011, 15:52

navidad a écrit :
La France "n'acceptera pas" une éventuelle restructuration de la dette grecque, a réaffirmé le président français Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse à Deauville à l'issue du sommet du G8.

"Si la restructuration signifie qu'un pays ne rembourse pas ses dettes, c'est non. C'est clair et net", a-t-il répété, ajoutant que "ce mot est mal employé". "La France n'emploie pas ce mot", précise le chef d'État.
:lol: (le c.. !)
Tu m'étonnes, vu la prise de participation des banques françaises.
Sarkozy, après la Libye, va se farcir les grecques... :-D

Franchement, vivement 2012, il y en a marre des branquignoles.
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par La tortue » 27 mai 2011, 19:02

Les dirigeants des partis politiques grecs ont échoué à trouver un consensus d'ensemble sur la cure d'austérité, pourtant réclamée par l'UE et le FMI, ont indiqué deux d'entre eux, le populiste Georges Karatzaféris et la communiste Alekas Papariga, après une réunion d'urgence convoquée par le chef de l'Etat.
Le parti communiste, farouchement opposé au plan de redressement de l'économie grecque dicté au pays par l'Union européenne et le Fonds monétaire internationale "n'est tombé d'accord sur aucun des points" avancés par le Premier ministre socialiste, Georges Papandreou, a déclaré Mme Papariga. Elle a dénoncé le "chantage" exercé selon elle par le gouvernement et les bailleurs de fonds du pays pour arracher le soutien des Grecs à la rigueur.

"Ils n'ont pas compris" que sans entente nationale, le pays n'avance pas, a de son côté regretté M. Karatzaferis, citant un exemple tiré de l'antiquité. "Certains mettent leur fauteuil au dessus de la Grèce", a-t-il déploré. Le Premier ministre Georges Papandreou se préparait de son côté à délivrer un message aux Grecs, dans l'attente des réactions des autres partis, dont la plus attendue est celle du chef de l'opposition de droite, Antonis Samaras.

La réunion de crise, qui a duré 3H30, avait été convoquée par le chef de l'Etat, Carolos Papoulias, dans une ultime tentative pour décrocher un consensus politique à minima sur les nouvelles mesures d'austérité jugées nécessaires par le gouvernement pour garantir le maintien du soutien financier de l'UE et du FMI au pays.

Savoir Plus
A Athènes, les "Indignés" grecs montent leur campement

Après Madrid, les "Indignés" grecs, qui réunissent des milliers de personnes depuis deux jours à Athènes via les réseaux sociaux, montent un campement place Syntagma, devant le Parlement, pour exiger une "vraie démocratie" ou un "référendum" contre l'austérité. Vendredi, la place centrale d'Athènes, lieu de convergence de toutes les manifestations qui rythment le quotidien du pays depuis un an, est devenue une sorte de ruche, où se côtoient touristes flâneurs, députés pressés et petits groupes de militants de tous bords qui disent vouloir "réveiller" la démocratie grecque.

Sous un arbre, une grande table sur des tréteaux porte l'inscription "une vraie démocratie maintenant" (realdemocratie.gr). Des listes y sont accrochées portant des en-têtes comme "secrétariat", "traduction juridique", "transport", ou encore "sécurité", et les passants sont invités à inscrire leurs noms. Une pétition? non. "Nous collectons les adresses et contacts des gens qui peuvent nous aider à nous organiser selon leurs talents", explique à l'AFP un jeune homme barbu, qui s'affaire au-dessus d'un carton plein de fiches et préfère taire son identité.

"Nous dormons ici sous des tentes", ajoute-t-il, en montrant derrière lui plusieurs petites tentes rouges et vertes tassées les unes contre les autres. "Ce que nous voulons? une vraie démocratie, c'est tout", se contente-t-il de dire, les yeux tournés vers le Parlement voisin. "Revenez à 21 heures", ajoute-t-il, "nous vous dirons exactement qui nous représentons car nous n'avons pas encore élu nos chefs".

Plus loin, une bannière a été hissée sur le mur de l'entrée d'une station de métro portant, rédigée en français, l'inscription en lettres géantes: "Et vous combien de temps allez-vous dormir? ", invitant les Français à se joindre aux mouvements de protestation pacifiques, à l'instar de ceux qui ont eu lieu en Espagne. En Grèce, où la contestation était jusqu'à présent portée par des manifestations quasi-institutionnelles, ritualisées à l'extrême, et encadrées de près par les partis, tous les mouvements et groupuscules actifs sur internet, certains se disant apolitiques, d'autres ultra-engagés, se sont révélés au grand jour mardi.

Ce jour là a eu lieu le premier rassemblement "d'Indignés" sur la place Syntagma, lancé notamment via Facebook. Il a réuni spontanément 8.000 personnes, selon la police, mais plus probablement 20.000, selon la plupart des médias, venus sans slogan, sans étiquette, juste dire que la vie devient trop difficile en Grèce. Le lendemain, plusieurs milliers de personnes ont à nouveau afflué. De fait, après un an d'austérité draconienne, et surtout plus de deux ans de profonde récession, la population a du mal à digérer les nouvelles mesures de rigueur en préparation, censées stopper l'avancée de la crise de la dette qui fait trembler toute la zone euro.

Vendredi, les créanciers du pays, UE et FMI, étaient d'ailleurs engagés dans une partie de poker à trois avec le gouvernement grec et l'ensemble des partis politiques du pays pour exiger un consensus sur le renforcement de l'austérité et des privatisations en échange de leur soutien financier. "Ce n'est que du théâtre, et ils sont de très mauvais comédiens", juge Panos Theodorides, un agent d'assurances présent depuis dimanche place Syntagma, après avoir lancé, sur internet également, le groupe "Les 300 Grecs" pour demander un référendum sur l'arrêt du mémorandum signé en 2010 par la Grèce avec l'Union européenne et le Fonds Monétaire international. "Nous avons recueilli 5.000 signatures en quelques jours" dit-il. "Nous ne partirons pas d'ici avant qu'il n'y ait un référendum".

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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par energy_isere » 08 juin 2011, 22:01


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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par navidad » 08 juin 2011, 23:24

Grèce : une restructuration jugée inévitable et effrayante

08/06/2011

Alors que la zone euro peine à rassurer les marchés, des experts préconisent une mesure radicale: tirer un trait sur une partie de la dette grecque.

Alors que les dirigeants européens s'efforcent de rassurer les marchés financiers en affirmant que la dette grecque ne sera pas restructurée, certains stratégistes affirment le contraire. «Pour sortir du régime de crise financière dans lequel se sont installés les pays européens, la Grèce doit subir une restructuration «dure», affirme Christophe Donay, chef stratège de Pictet & Cie. Autrement dit, l'Europe doit tirer un trait sur une partie de la dette grecque -ce que j'appellerais un défaut partiel-, tout en recapitalisant les pertes des banques enregistrées en raison de la restructuration».

Or, la solution en discussion actuellement au niveau européen vise à tout faire pour éviter un «évènement de crédit» sur la dette grecque, c'est-à-dire un défaut de paiement. Il est ainsi envisagé de verser un nouveau prêt de 60 à 65 milliards d'euros d'ici à 2014. Le secteur privé serait également mis à contribution, les banques étant incitées à continuer à investir dans la dette grecque à hauteur de 15 à 20 milliards d'euros.


Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.

« Mais en donnant toujours plus d'argent à la Grèce, l'Europe ou le secteur privé entretiennent le régime de crise», prétend Christophe Donay. «La lecture des marchés financiers sur l'endettement des Etats européens a changé. Jusque-là, ils ont adopté une approche comptable. Autrement dit, ils se sont demandés combien l'Europe devait verser pour sauver un pays en difficulté. Aujourd'hui, ils s'interrogent pour savoir si les pays européens génèrent assez de croissance pour rembourser leurs dettes à cinq ou dix ans.»
45 ans pour respecter Maastricht

Pour le stratégiste de Pictet, le constat est clair: les taux de croissance des pays en difficulté financière (Grèce, Portugal, Irlande et Espagne) sont insuffisants pour financer leurs dettes. Ainsi, la Grèce, l'Irlande et le Portugal devraient afficher des croissances annuelles respectives de 21%, de 13% et de 8% pour atteindre dans dix ans un ratio dette/PIB de 60% comme l'exigent les critères de Maastricht. Et si l'on envisageait des taux de croissance annuels réalistes (2%), il faudrait 45 ans à la Grèce pour respecter ce critère de dette et 30 ans à l'Irlande. «Il n'est pas sûr que les marchés financiers attendent autant de temps» conclut Christophe Donay.

Du temps, c'est ce qu'il faut pourtant à la zone euro, selon Anton Brender, chef économiste chez Dexia AM. «Un défaut de la Grèce, seul, ne pose pas de problème en soi», selon lui. Mais un tel évènement a toutes les chances, dans le contexte actuel de fragilité des autres pays de la périphérie, de provoquer un phénomène de contagion. Si la Grèce fait défaut, pourquoi pas aussi l'Irlande ou le Portugal, qui bénéficient également d'une aide de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, se demanderont alors les marchés.

Au-delà même de ce groupe de pays à risque, «il existe un grand risque de transmission de la crise aux pays comme la Belgique, l'Italie et l'Espagne», continue l'économiste. «Il faut donc donner du temps à cette dernière, surtout, pour sortir de la zone de contagion en se plaçant sur une trajectoire stable de réduction de la dette», défend Anton Brender. Pour cela, il faut allier plan de rigueur et croissance, deux objectifs peu compatibles à court terme.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011 ... ayante.php

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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par Angelus68 » 11 juin 2011, 14:10

Grèce : Juncker pour "une restructuration douce" de la dette

Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a prôné samedi sur une radio allemande "une restructuration douce" de la dette grecque, avec une participation volontaire des créanciers privés, comme le demande l'Allemagne.

"Il n'y aura pas de restructuration totale, là-dessus les gouvernements sont d'accord, l'appui de la BCE à une telle option ne pourrait être obtenu", a dit M. Juncker.

"Il va falloir qu'il y ait une restructuration douce et volontaire", a-t-il ajouté.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 5768e655f8

On y arrive tout doucement..
<< La décennie 2010-2020, c'est la décennie de tous les dangers. >>

Yves Cochet

http://www.youtube.com/watch?v=Ulxe1ie-vEY

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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par Alter Egaux » 13 juin 2011, 21:05

La Grèce se rapproche un peu plus d'un défaut

Deux semaines après Moody's, l'agence de notation américaine Standard & Poor's a dégradé de trois crans la note de la Grèce. Le président de la banque centrale américaine, Jean-Claude Trichet, calme le jeu.

Alors que les dirigeants européens tentent de rassurer les marchés financiers en écartant tout idée de restructuration ou de défaut, les agences de notation n'en finissent plus d'enfoncer la Grèce. Après Moody's le jeudi de l'Ascension, Standard & Poor's a dégradé de trois crans la note de la Grèce en ce lundi de Pentecôte. Et ce un mois après l'avoir déjà abaissé de deux. Encore deux crans et le pays serait en défaut. «La dégradation reflète notre opinion qu'il y a un risque encore plus élevé d'un ou de plusieurs défauts », souligne l'agence dans un communiqué, alors que le débat fait rage sur la possibilité de restructurer la dette publique de la Grèce.

S&P juge que, dans le cadre d'une restructuration de la dette grecque, le secteur privé (banques, fonds d'investissement, assureurs), mis à contribution, se retrouverait face soit à un «échange de titres» soit à un «allongement des maturités». De telles opérations seraient considérées «comme un défaut» par l'agence de notation, et dans ce cas, elle pourrait attribuer à la Grèce une note encore plus basse, la reléguant dans une situation de défaut partiel.

Standard and Poor's souligne en revanche qu'elle pourrait stabiliser la note du pays à «CCC», si la zone euro trouvait une solution qui ne corresponde pas à un défaut selon ses critères, même en prenant en compte un risque de restructuration de la dette «sous forme d'une décote » d'ici 2013. L'agence de notation américaine ajoute que la Grèce ne pourra pas aller sur les marchés financiers en 2012 et «probablement après», comme il était convenu dans le cadre du plan d'urgence de soutien de l'UE et du FMI pour le pays.

Cette nouvelle dégradation n'a pas provoqué de fortes baisses des marchés d'actions américaines, Wall Street affichant toujours de légères hausses : +0,23% à 11.981,28 points pour le Dow Jones et + 0,18% à 2648,30 points pour le Nasdaq. Les agences de notation n'ont pas encore gagné leur bras de fer. En attendant les réactions des marchés financiers mardi.
http://www.lefigaro.fr/marches/2011/06/ ... defaut.php
Avec des rumeurs de bank run en Grèce...
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par navidad » 13 juin 2011, 21:11

Alter Egaux a écrit :
La Grèce se rapproche un peu plus d'un défaut

Deux semaines après Moody's, l'agence de notation américaine Standard & Poor's a dégradé de trois crans la note de la Grèce. Le président de la banque centrale américaine, Jean-Claude Trichet, calme le jeu.
.....
http://www.lefigaro.fr/marches/2011/06/ ... defaut.php
Avec des rumeurs de bank run en Grèce...
Ah, le Figaro et ses journalistes de grand talent :oops:

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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par Alter Egaux » 13 juin 2011, 21:12

navidad a écrit :Ah, le Figaro et ses journalistes de grand talent :oops:
:lol:

Le trouble des journalistes doit venir du fait que Trichet est allé chercher ses "ordres" de :
Voici la liste du club Bilderberg des « maîtres du monde »

Chaque année depuis 1954, ces chefs d'entreprise et politiques y échangent sur l'économie mondiale. En grand secret.

Depuis jeudi, 130 personnalités du monde des affaires et de la politique sont réunies dans l'hôtel Suvretta House, à Saint-Moritz : des « global leaders » qui ont l'habitude de se retrouver et de s'enfermer, jusqu'au dimanche, pour discuter de l'actualité de la planète.

Ce club très fermé s'appelle le « Bilderberg ». Cultivant le secret des discussions, il fait le bonheur des conspirationnistes de tout poil, prompts à imaginer un gouvernement mondial occulte. Certes, c'est le seul club ou vous risquez de renverser votre café sur David Rockefeller, Bill Gates,ou Henry Kissinger.

Aucune décision n'y est prise : il ne s'agit que de discussions à bâtons rompus entre des gens influents ou puissants, flanqués de quelques experts pour relever le niveau.

Bilderberg veut parvenir à un consensus sur l'évolution du monde

En cela, Bilderberg participe, comme d'autres clubs du même type (où on retrouve d'ailleurs souvent les mêmes gens) à l'élaboration d'un consensus international des élites sur la façon dont le monde évolue – consensus qui ne heurte jamais les intérêts des élites, on s'en doutera.

Restreint et fermé aux regards extérieurs, ce club fait passer Davos pour le camping de Palavas-les-Flots. Il tient son nom de l'hôtel Bilderberg, aux Pays-Bas, où il s'est réuni pour la première fois en 1954. Il se réunit chaque printemps dans une ville différente, invariablement du jeudi soir au dimanche midi.

Le lieu de la rencontre est tenu secret le plus longtemps possible. Les discussions sont franches et rien ne doit filtrer dans la presse ou sur internet : le moindre écart, et l'indiscret est rayé de la liste. C'est cette opacité qui permet aux nombreuses théories du complot de s'épanouir.

La liste des participants de 2011 a été dévoilée par le site suisse 20 Minuten Online. La voici, complète, en anglais, et en commençant par la France

Organisations internationales
•Almunia, Joaquín. Vice-President, European Commission
•Daele (Van), Frans. Chief of Staff to the President of the European Council
•Kroes, Neelie. Vice President, European Commission ; Commissioner for Digital
•Lamy, Pascal. Director General, World Trade Organization
•Rompuy (Van), Herman. President, European Council
•Sheeran, Josette. Executive Director, United Nations World Food Programme
•Solana Madariaga, Javier. President, ESADEgeo Center for Global Economy and Geopolitics
•Trichet, Jean-Claude. President, European Central Bank
•Zoellick, Robert B. President, The World Bank Group
[...]
Etats-Unis
•Alexander, Keith B. Commander, USCYBERCOM ; Director, National Security Agency
•Altman, Roger C. Chairman, Evercore Partners Inc.
•Bezos, Jeff. Founder and CEO, Amazon.com
•Collins, Timothy C. CEO, Ripplewood Holdings, LLC
•Feldstein, Martin S. George F. Baker Professor of Economics, Harvard University
•Hoffman, Reid. Co-founder and Executive Chairman, LinkedIn
•Hughes, Chris R. Co-founder, Facebook
•Jacobs, Kenneth M. Chairman & CEO, Lazard
•Johnson, James A. Vice Chairman, Perseus, LLC
•Jordan, Jr., Vernon E. Senior Managing Director, Lazard Frères & Co. LLC
•Keane, John M. Senior Partner, SCP Partners ; General, US Army, Retired
•Kissinger, Henry A. Chairman, Kissinger Associates, Inc
•Kleinfeld, Klaus. Chairman and CEO, Alcoa
•Kravis, Henry R. Co-Chairman and co-CEO, Kohlberg Kravis Roberts & Co.
•Kravis, Marie-Josée. Senior Fellow, Hudson Institute, Inc.
•Li, Cheng Senior. Fellow and Director of Research, John L. Thornton China
•Mundie, Craig J. Chief Research and Strategy Officer, Microsoft Corporation
•Orszag, Peter R. Vice Chairman, Citigroup Global Markets, Inc.
•Perle, Richard N. Resident Fellow, American Enterprise Institute for Public Policy Research
•Rockefeller, David. Former Chairman, Chase Manhattan Bank
•Rose, Charlie. Executive Editor and Anchor, Charlie Rose
•Rubin, Robert E. Co-Chairman, Council on Foreign Relations ; Former Secretary of the Treasury
•Steinberg, James B. Deputy Secretary of State
•Thiel, Peter A. President, Clarium Capital Management, LLC
•Varney, Christine A. Assistant Attorney General for Antitrust
•Vaupel, James W. Founding Director, Max Planck Institute for Demographic Research
•Warsh, Kevin Former Governor, Federal Reserve Board
•Wolfensohn, James D. Chairman, Wolfensohn & Company, LLC

http://www.rue89.com/2011/06/12/voici-l ... nde-208978
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par navidad » 13 juin 2011, 21:16

Il s'agissait en fait de John-Klod Try-cheat.

Bon, je vais dégrader ce journaliste.

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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par Alter Egaux » 15 juin 2011, 06:10

Moody's pourrait dégrader les notes de SocGen, BNPP et CASA
L'agence Moody's a annoncé mardi avoir placé sous surveillance les banques françaises Société générale, Crédit agricole et BNP Paribas pour une possible dégration de leur note du fait de leur exposition à la crise grecque.

Dans un communiqué publié à Madrid, l'agence de notation précise que l'examen portera notamment sur la dette à long terme et les dépôts.
http://lci.tf1.fr/filnews/economie/mood ... 35914.html
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par Alter Egaux » 16 juin 2011, 07:04

Les bourses dévissent, l'Euro dévisse, les banques françaises sous surveillance des agences de notation, le chaoc en Grèce, hum... :-k
L'Europe impuissante à enrayer le chaos grec

Les marchés s'inquiètent de l'incapacité des Européens à trouver un accord pour sauver Athènes. Le premier ministre grec a annoncé ce mercredi le remaniement de son gouvernement pour la fin de semaine.

La course contre la montre pour sauver la Grèce d'une banqueroute prend des allures de marathon s'effectuant au rythme d'un sprint. Échec de la réunion exceptionnelle des ministres des Finances de la zone euro, mercredi à Bruxelles; grève générale à Athènes; remaniement du gouvernement Papandréou qui aura lieu jeudi ou vendredi; nouveau coup de semonce des agences de notation contre les banques françaises et grecques… tous ces événements réunis ont fait chuter de 1,49% l'indice CAC 40 mercredi et fait plonger la monnaie unique sous la barre des 1,42 dollar.

Outre les tensions politiques qui vont crescendo en Grèce, c'est surtout le blocage total au niveau européen sur les mesures à prendre pour refinancer Athènes qui inquiète les observateurs. Jusqu'à présent, le calendrier misait sur un accord formellement approuvé lors du sommet des chefs d'État les 23 et 24 juin prochain. Mais mercredi, les ministres des Finances luxembourgeois et slovaque ont tous deux laissé entendre que les divergences étaient telles qu'on ne pouvait exclure l'absence d'accord avant le 11 juillet. Une telle hypothèse serait dramatique car le Parlement grec est supposé, d'ici là, avoir adopté sa nouvelle stratégie de réduction de ses déficits à moyen terme.

Éviter un scénario noir
Pour éviter ce scénario noir, l'Europe entame à partir de jeudi et jusqu'au 23 juin une série de réunions cruciales. Le premier acte se déroulera à Berlin où la chancelière allemande Angela Merkel doit recevoir, jeudi après-midi, le candidat à la succession de Jean-Claude Trichet à la présidence de la BCE - Mario Draghi - en attendant un sommet avec le président français, Nicolas Sarkozy, vendredi. Ces deux rencontres seront décisives pour infléchir la position allemande. Le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, porté par une partie de l'opinion publique, veut en effet obliger les investisseurs à accepter un rallongement de sept ans de la date de remboursement des obligations grecques qu'ils détiennent. Une telle option serait assimilée à un défaut. Dans ce cas, selon un document de travail européen cité mercredi par le Financial Times, il faudrait trouver 20 milliards supplémentaires pour refinancer les banques grecques. Ces chiffres sont brandis par les opposants à la mesure allemande - France et BCE en tête - pour qui la meilleure des solutions consiste à demander «volontairement» aux banques de maintenir inchangées leurs expositions à la dette grecque. Cette opération, connue sous le label «d'initiative de Vienne», reste pourtant hautement hasardeuse. L'agence Fitch a précisé mercredi qu'elle considérerait une telle démarche comme un défaut si les nouveaux titres émis devaient s'avérer de qualité inférieure aux précédents et s'ils ne permettent pas à la Grèce de se prémunir définitivement contre un défaut de paiement.

Le second acte de ce drame se déroulera à partir de dimanche. Les ministres européens des Finances se retrouveront au Luxembourg pour une nouvelle réunion. Prévu lundi à l'origine, ce sommet a été avancé d'une journée pour faciliter la recherche d'un compromis. Signe que de tous bords on s'attend encore à de longues et difficiles tractations, alors que la Grèce s'enfonce un peu plus chaque jour dans le chaos.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011 ... s-grec.php
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par navidad » 16 juin 2011, 09:50

Comparaison "amusante", la dette publique grecque ramenée par habitant, et convertie en $, donne environ 40000$, soit la même somme qu'aux USA.

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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

Message par Raminagrobis » 16 juin 2011, 10:23

navidad a écrit :Comparaison "amusante", la dette publique grecque ramenée par habitant, et convertie en $, donne environ 40000$, soit la même somme qu'aux USA.

Certes mais les américains ont un PIB/hab supérieur. Après faut voir aussi le taux d'imposition : aux USA ils ont encore de la marge pour augmenter les impots éventuellement, en france on est déjà au taquet...

Quandà tout ceux qui s'indignent sur le taux franchement abusif des obligations grecques, pourquoi ils ne se précipitent pas tout pour en acheter, ça ferait baisser le taux :lol:
Toujours moins.

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