C'est exactement ce que je disais plus haut.Les centres de pharmacovigilance appellent le public et les professionnels de santé à ne pas utiliser la chloroquine et l'hydroxychloroquine contre le coronavirus, en raison de ses bénéfices inconnus et de ses risques avérés. Et demandent aux médecins hospitaliers la testant dans un cadre protocolaire comme un essai clinique de procéder à un électrocardiogramme sur leurs patients avant l'instauration du traitement, puis 3-4 heures après, puis deux fois par semaine.
Sans étude médicale digne ce ce nom sur un vaste échantillon on prend des risques à utiliser un nouveau traitement.
L'argument classique :
serait correcte si les chances de survivre étaient faibles. Mais ici elles sont très grandes.de toutes façons on à rien à perdre et comme il n'y a rien d'autres ...
Exemple (déjà fait mais sûrement faux):
1 000 personnes contaminées dont 800 vont guérir spontanément. Si ces 800 prennent du plaquenil et que disons 5 en meurent de complications cardiaques quel est le bénéfice/risque ?
Il faut donc réserver ce traitement aux 200 qui évolue vers une forme sévère. Facile si on commence le traitement après l'évolution, difficile avant l'évolution.
D'un point de vue statistique le taux ci-dessus est indécelable sur les échantillons actuellement testés.
En tout état de cause, il faut arrêter de médiatiser ce "traitement miracle" pour laisser les chercheurs faire leur travail.
Conclusion : l'immense majorité des gens guérissent spontanément. Ce serait dommage qu'un médicament miracle en tue plus que le covid19 sur le reste de la population avec une forme sévère. Mais rien n'est sûr, ni dans un sens ni dans l'autre.