Remundo a écrit :ah oui, je le remets, je l'ai vu déjà quelque part, il est aussi pertinent qu'impertinent.


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Remundo a écrit :ah oui, je le remets, je l'ai vu déjà quelque part, il est aussi pertinent qu'impertinent.
D'où vient la tentation du gain de productivité?kercoz a écrit :Si je parle de vitesse de circulation de la monnaie, c'est que la vitesse est liée à l' énergie et que c'est un des freins possible à cette circulation. Sans frein, rien ne marche. Un moteur ne peut fonctionner que grace au frein des frottements air et roues. Sinon il explose.
En prenant le problème par un autre coté, il n'est pas normal de payer le maquereau au même prix à Concarneau et à Chamonix. Parce qu'il faudrait pouvoir faire du ski à Concarneau.
La tentation du gain de productivité tue la vie et les particularismes qui en font le sel.
Mon approche part de l' autre bout de la lorgnette.mobar a écrit :
D'où vient la tentation du gain de productivité?
De la recherche de la maximisation du profit qui va permettre d'augmenter la quantité de monnaie disponible pour satisfaire des besoins insatisfaits, des nouveaux besoins nés du matraquage publicitaire ou créés par la complexification consubstantielle à la maximisation de la performance
De façon intuitive,( il faudrait faire une approche économique ((modèle)) appuyée sur les bilans énergétiques....mais j' ai la flemme, pas le temps etc), je pense que le bilan de type "EROI" induit par la spécialisation, est à l' équilibre ( =o)lorsqu' on couvre les besoins essentiels ( bouffe chaud toit, un peu de déplacement, vêtements...) sitot que tu bascule sur une production de biens inutiles, il y a exploitation d' un maillon sur un autre.mobar a écrit :Quand tu prends conscience que tout gain de productivité entraine de nouvelles contraintes et que ces contraintes finissent par faire plafonner la productivité en impliquant une croissance exponentielle des efforts pour enregistrer de nouveaux gains, naturellement tu cesse tout développement .........
La perte d'humanité ne vient que si les développements à grande échelle des avancées techniques et scientifiques sont entrepris sans contrôle, sans en évaluer la pertinence, le sens et les apports objectifs
Le truc qui va t'apparaitre inutile à toi va apparaitre utile à un autre et celui-ci n'aura de cesse de recruter des comparses pour mettre en œuvre son idée du sièclekercoz a écrit :De façon intuitive,( il faudrait faire une approche économique ((modèle)) appuyée sur les bilans énergétiques....mais j' ai la flemme, pas le temps etc), je pense que le bilan de type "EROI" induit par la spécialisation, est à l' équilibre ( =o)lorsqu' on couvre les besoins essentiels ( bouffe chaud toit, un peu de déplacement, vêtements...) sitot que tu bascule sur une production de biens inutiles, il y a exploitation d' un maillon sur un autre.mobar a écrit :Quand tu prends conscience que tout gain de productivité entraine de nouvelles contraintes et que ces contraintes finissent par faire plafonner la productivité en impliquant une croissance exponentielle des efforts pour enregistrer de nouveaux gains, naturellement tu cesse tout développement .........
La perte d'humanité ne vient que si les développements à grande échelle des avancées techniques et scientifiques sont entrepris sans contrôle, sans en évaluer la pertinence, le sens et les apports objectifs
L' intéret d'affiner le calcul serait de montrer le "pic" du truc: s'il est positionné sur le peu utile ou sur l' inutile.
ta "seule solution" ne marche pas ( Ca fait des siecles que le centralisme échoue).mobar a écrit :
Le truc qui va t'apparaitre inutile à toi va apparaitre utile à un autre et celui-ci n'aura de cesse de recruter des comparses pour mettre en œuvre son idée du siècle
.......
La créativité de l'individu pour inventer de nouveaux besoins (et les faire partager) est illimitée
La seule solution pour arrêter la gabegie, ce serait de faire passer au crible de la critique de la population toute entière toute nouvelle innovation qui va demander du financement public ou va impacter des biens communs
Tu devrais pouvoir le refuser, mais ce n'est pas possible, surtout si tu évolues dans des modèles fonctionnant en parallèle sans interactions entre eux, ce qui est une situation du passé qui ne reviendra paskercoz a écrit :ta "seule solution" ne marche pas ( Ca fait des siecles que le centralisme échoue).mobar a écrit :
Le truc qui va t'apparaitre inutile à toi va apparaitre utile à un autre et celui-ci n'aura de cesse de recruter des comparses pour mettre en œuvre son idée du siècle
.......
La créativité de l'individu pour inventer de nouveaux besoins (et les faire partager) est illimitée
La seule solution pour arrêter la gabegie, ce serait de faire passer au crible de la critique de la population toute entière toute nouvelle innovation qui va demander du financement public ou va impacter des biens communs
C'est un problème de rétroaction: c'est la structure centraliste qu' t'oblige à "te les faire partager", surtout à partager à 90% du financement pour ceux qui n' utilisent pas le truc.
Seule la rétroaction courte peut freiner cet Hubris du groupe.
Tu n'as pas de ine de cuivre dans ta commune. Donc il est normal de participer au financement de la filière cuivre de la région OU du pays ( sauf à refuser l'élec) .....Mais, par exemple financer le transport aérien si tu ne l' utilises pas ou uniquement en cas de nécessité, alors que 80% des km effectués n' ont pas ce caractère de nécessité .....tu dois pouvoir le refuser.
mobar a écrit : Tu devrais pouvoir le refuser, mais ce n'est pas possible, surtout si tu évolues dans des modèles fonctionnant en parallèle sans interactions entre eux,...On peut être nostalgique, mais l'histoire ne fait pas de retour en arrière ou alors c'est un reset complet comme celui qui a amené les extinctions de masse du Permien, du Trias ou du CrétacéJe crois qu'on nous refourgue 3 à 5% de craburant même pas bio à l' insu de notre plein gré dans la pompe !Dans la situation actuelle, il y a plusieurs voies possibles :pas besoin d'extinction, l' effondrement de civilisation est un classique jamais évité. Ce qui rassure c'est que la seule trace de l' effondrement romain ce n'est pas des charniers mais la multiplication de monnaies locales
- la fuite en avant,
- le chaos déclenché par une décision malheureuse qui déclencherait une apocalypse nucléaire ou environementale,
- un délitement continu des systèmes suite à des régulations inexistantes
- une remise à zéro des fondamentaux à l'aune des enseignements de la science et des expériences avec une mise en place planétaire d'un système fédéral global sur base de gouvernements locaux de taille adaptée aux territoires
- ...tu oublies la solution individuelle ( cf Le Tao)
kercoz a écrit :Sur le "Tao" versus Confucius,Chez Adèle, une émission à ne pas rater...tres claire et ludique ( j' ai tout compris !):
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... vs-taoisme
Qu'est ce qui, plus que la vraie démocratie, est l'effacement du "moi-individuel" au profit du "nous-collectif"?Comment habiter au sein de la Voie ? Confucius dit : il faut suivre la Tradition. Lao Tseu dit : il faut se couler dans la mouvementation du monde. Leur point commun : le moi doit s'effacer
Je ne le comprends pas tout à fait comme ça.mobar a écrit :
Qu'est ce qui, plus que la vraie démocratie, est l'effacement du "moi-individuel" au profit du "nous-collectif"?