Les résistants ne se laisseront jamais enfumer de la sorte et ce sont eux qui font l'histoire
Personne n'a jamais vu de solution à deux états s'imposer en Algérie, en Indochine, en Afrique du Sud, en Rhodésie, en Amérique du Nord, latine ou du Sud, voire en Afrique francophone, anglophone ou autre
Le colonisateur doit se résoudre a achever le génocide ou à faire ses valises ... si les indigènes lui en laissent le temps
Mais pour les Israéliens ce ne pourra être que la valise (pour le moment) ou le cercueil (quand l'occident cessera d'accompagner le génocide)
Vaincre et exterminer les quelques millions d'arabes vivant ou ayant vécu en Palestine, ne réglera pas le problème des sionistes, ils se retrouveront demain à la merci de leurs frères qui feront autant moins pas de quartier que les crimes auront été nombreux, la lucidité s'impose
Entretenir le flou ne fait que retarder l'échéance et amplifier les massacres, la logique elle est là!
https://france.attac.org/IMG/pdf/khalfa ... les_38.pdf
Au-delà, quelle peut être la solution politique ? L’apartheid mis en place en Israël est non seulement une faute morale, mais il est porteur de conflits majeurs à l’intérieur même du pays non seulement entre juifs et non-juifs, mais aussi au sein de la majorité juive entre les partisans d’un État théocratique et ceux d’un État démocratique et laïque. Les premiers ont pour eux la logique et l’histoire du sionisme, ce qui leur donne un fort dynamisme. Les seconds auront-ils la volonté et le courage de faire un retour critique sur cette histoire pour la dépasser, pour passer à un post-sionisme et rompre définitivement avec la conception ethnique de la nation portée par le sionisme ?
La solution à deux États paraît de plus en plus incertaine au vu de la colonisation et du morcèlement de la population palestinienne. Mais la perspective d’un seul État binational, démocratique paraît encore plus utopique. En effet comment penser qu’à court terme puissent cohabiter dans le même État des communautés qui se haïssent comme c’est le cas aujourd’hui. Un processus de paix peut se conclure entre des ennemis qui se détestent, mais une vie commune est difficile à envisager si la haine demeure. Or celle-ci mettra du temps à s’effacer même si l’exemple de l’Afrique du Sud montre que rien n’est impossible. Quoi qu’il en soit, et au-delà des formes institutionnelles, le droit à l’autodétermination du peuple palestinien doit pouvoir s’exercer. Se posera ensuite la question de la cohabitation entre deux peuples. Avec l’espoir que la dynamique des évènements permette de bousculer une situation qui semble bloquée. Un espoir est que la dynamique des évènements permette de bousculer cette situation. L’Histoire produit des surprises et de l’inédit…