GillesH38 a écrit :Pierre , tu fais référence à des sociétés où l'accumulation de richesses n'avait aucun sens pour le commun des mortels parce que de toutes façons il n'y avait aucune possibilité technique de le faire pour la masse. Seuls une minuscule caste de dirigeants pouvaient le faire en exploitant le peuple, et eux, ils ne s'en privaient pas. Pourquoi on aurait fait des révolutions sinon?
Si tu regardes bien tu verras que leur capacité à écraser les autres connaissaient certaines limites. Le danger du monde modere c'est une certaine disparition de ces limites. (note le coté relatif de mon affirmation STP). De plus une révolution peut avoir bien des causes qui ne sont pas toujours l'injustice. même si les démagogue ralliront toujours les mécontents de cette façon.
C'est comme si on inventait un moyen de voyager à travers l'espace intersidéral et que quelqu'un disait dans 300 ans "ah mais au XXe siecle, les gens n'en avaient pas envie ".
L'exemple que donne Pierre du potlach devrais te montrer que ce n'est pas une question de moyen. Même si les moyens existaient l'accumulatuion en question est impossible car "l'institution imaginaire de la société" (merci Castoriadis) ne le permet pas. C'est en fait d'ailleurs pour cela que les moyens n'existent pas, car on ne les recherche pas, à quoi cela servirait-il?
Ceci dit pour répondre à Pierre : le potlach ne montre pas que l'avidité n'existe pas, mais que la société à instituer des mécanismes qui la régule, la contrarie. Elle s'exprimera donc moins, mais existera tout de même, prendra d'autre forme...
Mais (et c'est ça qui est capital) les dégat sociaux qu'elle peut causer seront limité.
enfin bordel, relisez les philosophes du XVIIIe, si vous croyez que les sociétés préindustrielles etaient paradisiaques ! vous crachez dans la soupe pour laquelle vos ancetres, sur les memes idées que vous, ont donné leur sang.
Qui a dit que les sociétés préindustrielle était paradisiaque? Ce que je dis, pour ma part, c'est qu'elles ont des choses à nous apprendre. Qu'une multitude d'erreurs du monde moderne pourrait être effacer si on sait appliquer un peu de la sagesse des anciens. Mais les anciens ont évidemment eux aussi leur propres erreurs pour lesquels on peut et doit utiliser notre expérience de moderne.
Et tu peux me sortir tout les exemples a 2 balles de chatré des temps anciens que tu veux : il n'en reste pas moins qu'ils ont des choses à nous apprendre. Encore faut-il comprendre de quoi il s'agit pour savoir en quoi une chose est une erreur, et comment adapter leur sagesse au monde moderne.
De nouveau l'exemple du potalch est exellent car si notre seul horizon est l'accumulation de richesse il est une simple absurdité. Et c'est bien ainsi qu'il a été considéré par les colons britaniques. Changer de regard est nécessaire mais cela demande de l'humilité.
"Peut-il sortir quelque chose de bon de Nazareth?"