Dans le processus d'évolution des espèces, il y a un processus d'adaptation aux conditions externes mouvantes ( climat, etc )..: c'est l' hybridation génétique entre sous espèces ( cf ours ou renard blanc). Notre problème est que depuis peu, nous n'avons plus d'espèces voisines.nemo a écrit : ↑07 nov. 2022, 12:16L'uniformisation n'a rien d'une fatalité. Elle est le fruit de processus lié aux capitalisme pour une bonne part (mais pas uniquement).mobar a écrit : ↑07 nov. 2022, 09:16La pluralité culturelle ne peut exister que dans un monde partitionné et étanche
Dès lors que les échanges interculturels se font, les cultures se modifient et évoluent vers une homogénéisation naturelle ou forcée
Juste une question de quelques générations pour que les cultures originales ne disparaissent et donnent naissance à un patchwork qui n'a plus rien à) voir avec les originaux qui eux sont folklorisés!
On peut soutenir que les dérives culturelles se sont développées pour palier à cette absence (c'est une hypothèse).
Ca a a peu près fonctionné jusqu' à présent mais le processus de globalisation le met hors service. Le capitalisme en est une des raisons , mais surtout l' énergie et des ressources gratuites, a mon avis.
La destruction des cultures est aussi dramatique que l'extinction des espèces.
La thèse d'hybridation culturelle tient le coup si effectivement il y a une certaine étanchéité entre les cultures avec un taux de porosité assez faible. L. Strauss évoque ce processus dans "Race et histoire"....je crois qu'il dit aussi que cette ressource ( hybridation culturelle) tend à s'épuiser qd on s'en sert.
Il montre aussi que certaines tribus des steppes et de montagne, au mode de vie lus dur, plus frustre, ne sont pas des groupes plus archaïques, mais des groupes rétrogrades , probablement expulsés des forets ou la vie est bien plus cool. Il le montre par la rémanence de pratiques agraire et de termes linguistiques ( vocabulaire bien moins riche qu'en foret).
Il n'empèche que ces groupes archaïques participent à la régulation de population du groupe global ( le nomadisme limite la reproduction), et de plus ces groupes serviront à repeupler le territoire riche , en cas de cata ( épidémie, massacre, ere glaciaire, etc ..). En tant qu'individus plus archaïques ils sont plus résilients .
En terme de complexité et de systèmes complexes non linéaires, on dit que les bruits ( sous systèmes ) participent à la stabilité du signal global .
En gros, chaque variante culturelle peut devenir un "joker" et il est criminel de la supprimer sous prétexte que le mode de vie de Gilles est le meilleurs .