phyvette a écrit : ↑16 févr. 2025, 12:18
C'est peut être bien ça le problème, les contestataires de l'ordre établi pour être majoritaire, sont multiple et désunis. Du coup leur actions ou leurs idées s'annulent. Au moins quand on doit se liguer contre un rois, un tsars ou un despote, la convergence des luttes est plus facile, et possible.
Chuis d'accord avec ca. En France, il y a au moins trois poles de contestation, qui n'ont presqu'aucun lien entre eux : l'extreme gauche, l'extreme droite, et la population issue de l'immigration. Au centre, les globalistes entretiennent cette division ( pour le coup, il ont raison, ca fait partie du jeu politique normal).
Le fait que la population immigree fasse bande a part est dificile a résoudre, c'est grandement une question d'identité, qui ne se change pas en qq mois, ni même en qq années.
En revanche, le fait que l'extreme droite et gauche ne puisse pas converger est une construction assez artificielle, ou la gauche a abandonné tout projet politique en dehors de faire payer les riches et lutter contre l'extreme droite. La question des dépenses somptuaires, de la liberté, des contraintes administratives,... sont habilement classée par la presse mainstream comme des demandes d'extreme-droite. La gauche par manque de courage politique ne touche plus à ces thématiques. Elle est devenue incapable de s'opposer à la multiplication des ONG qui grenouillent a coup d'argent public, aux ZFE , à la subvention massive au privé au nom du climat ou de la santé, ou à l'enfer bureaucratique européen. Toutes ces thématiques sont travaillées par l'extrême droite et les populistes ( sauf sans doute la subvention au privé, la droite s'y oppose au nom de l'efficacité economique plutôt qu'au nom de l'injustice sociale).
D'une certaine facon, je ne vois pas comment ca pourrait changer à moyen terme. La gauche est vidée de sa substance et il lui reste comme principal projet le fait d'augmenter les impots pour les redistribuer et de lutter contre l'extreme-droite. Je ne vois pas de convergence possible. D'un autre côté, quand je discute avec les gens autour de moi, le sentiment d'écoeurement face à la situation politique continue à monter. Et il est difficile de deviner ce que ca va donner si la pression fait péter la marmite. Ya une tradition contestataire et révolutionnaire en France, ça peut péter.