Si la justice pouvait éliminer le crime, il y a longtemps qu'elle aurait été supprimée!

La justice n'a qu'un seul but : défendre les puissants et leur assurer que des malandrins ne mettent pas en péril leur hégémonie!
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Si la justice pouvait éliminer le crime, il y a longtemps qu'elle aurait été supprimée!
c'est bien pour ça que je dis que ça dépend de la décision du dictateur ....
si elle était non écrite, il ne l'a pas enfreint. Et il a été élu à chaque fois, ça ne dépendait pas que de lui mais aussi des électeurs.J'aurais plutôt dit Roosevelt (qui enfreint la règle alors non écrite de se limiter à 2 mandats)
y a pas de paradoxe non plus là dedans. Un dictateur "éclairé" peut très bien prendre de lui même les mêmes décisions qu'une démocratie. Ca reste une dictature.Bien, tu admets déjà l'autre aspect de ce que j'énonçais: le paradoxe de la dictature est que le pouvoir peut supprimer le régime à sa guise, pourquoi pas vers une démocratie (ce qui est en fait logique : le pouvoir fait ce qu'il veut).
Il n'est pas contradictoire que la démocratie interdise au peuple de prendre des décisions qui reviendraient à priver leurs descendants de ce droit. Après le peuple peut toujours renverser une démocratie par la violence si il n'est pas content.Je signale que dans une démocratie, le pouvoir est censé émaner du peuple lui même, il faudrait donc que ce soit lui même qui la fixe ET qui décide de se l'appliquer quand lui même demande un changement, ce qui est contradictoire.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/mar ... negibiliteL'INA éclaire l'actu
Marine Le Pen en 2004 : «Les Français en ont marre de voir des élus qui détournent de l'argent»
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Dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Front national, Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds publics. En février 2004, elle s'insurgeait justement contre ce genre de d'actes.
Par la rédaction de l'INA - Publié le 31.03.2025
Comme je le disais, le droit d'un dictateur (d'un autocrate, en fait) vient de lui même, il fait logiquement ce qu'il veut.
Quoi? Ce qui n'est pas écrit n'existe pas?
Et si les électeurs choisissent un changement de régime? Hmm? Tu soutiens?
Ce n'est pas la question, plutôt que si le droit vient d'une entité, elle a tout pouvoir, tu l'admets pour un dictateur, mais pas pour le peuple
La violence dirigée contre qui?
« Vous êtes plus de 10 000 », a lancé Jordan Bardella, qui s’est exprimé devant ses partisans ce dimanche l’après-midi, lors du rassemblement en soutien à Marine Le Pen. Cette dernière, voulait mobiliser ses troupes après sa condamnation à quatre ans de prison dont deux ans ferme aménageables, et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Une condamnation qu’elle estime « politique » et non « judiciaire ».
https://www.leparisien.fr/politique/ras ... KPRULM.phpÀ 15 heures, une source policière estimait qu’il n’y avait que 1 500 manifestants présents sur la place Vauban.
le parallèle est assez débile car "le peuple", ce n'est pas une personne, et il n'a pas de volonté.mahiahi a écrit : ↑07 avr. 2025, 15:14Comme je le disais, le droit d'un dictateur (d'un autocrate, en fait) vient de lui même, il fait logiquement ce qu'il veut.
Le droit d'une démocratie vient du peuple, logiquement il doit faire ce qu'il veut.
Les limites à ses libertés signifient que le droit n'émane pas complètement de lui.
tu passes de "non écrit" à "pas de constitution", le Royaume Uni à des règles écrites, mais pas dans une constitution. Mais les jugements faisant jurisprudence en droit anglo-saxon sont bien sûrs écrits quelque part.Quoi? Ce qui n'est pas écrit n'existe pas?![]()
Tu veux dire que le Royaume Uni n'a pas de constitution et n'est donc pas une démocratie, alors?![]()
Pour un coup, tu donnes un coup de canif dans les limites aux choix du peuple, là![]()
a priori si son programme prévoyait un non respect de la constitution, il devait etre empêché par la cour Suprême, donc la question ne se pose pas. Par exemple on ne peut pas en France faire un référendum anticonstitutionnel.
ça n'a rien de paradoxal logiquement qu'un système mette fin à sa vie; Pour un humain réel ça s'appelle un suicide, un suicide est regrettable mais pas "paradoxal".
déjà, c'est une fiction de parler "du peuple" comme un individu doué d'une volonté propre.Ce n'est pas la question, plutôt que si le droit vient d'une entité, elle a tout pouvoir, tu l'admets pour un dictateur, mais pas pour le peuple.
Je crois bien que les Grecs et/ou les Romains élisaient un dictateur qd ça chauffait trop. C'était pour une raison et un temps déterminé ...des droits supérieurs étaient justifiés pour des cas d'urgence.GillesH38 a écrit : ↑07 avr. 2025, 16:44
Je "n'admets" pas vraiment une dictature comme je "n'admets" pas qu'on commette un crime, mais force est de reconnaitre que ça existe.
Si un peuple n'est pas content de sa démocratie, même si elle ne lui permet pas d'y mettre fin avec ses propres règles, il peut toujours soutenir le coup d'état d'un dictateur.
mahiahi a écrit : ↑07 avr. 2025, 15:14Comme je le disais, le droit d'un dictateur (d'un autocrate, en fait) vient de lui même, il fait logiquement ce qu'il veut.
Le droit d'une démocratie vient du peuple, logiquement il doit faire ce qu'il veut.
Les limites à ses libertés signifient que le droit n'émane pas complètement de lui.
Il a un mode d'expression (qu'on peut appeler élection, référendum, plébiscite, votation...) auquel tu soutiens des limites... imposées par qui? par quoi? au nom de quoi?
Le "peuple" est l'ensemble des citoyens, et le sujet n'a pas à être bridé si le pouvoir lui appartient vraiment.
la règle n'existe pas si elle est non écrite, selon toi.
Le croiras-tu? Une jurisprudence n'est pas un article de constitution
Et si les électeurs choisissent un changement de régime? Hmm? Tu soutiens?
On peut faire un référendum pour changer la constitution : tu en as vécu plusieurs...
et la dictature le permet, ta version de la démocratie non.
traiter le peuple comme un enfant est l'un des signes de toutes les bonnes dictatures (dotées d'un fuhrer, d'un caudillo, d'un duce, d'un père de la patrie, d'un petit père [des peuples], d'un guide suprême, d'un conducator, d'un maréchal...)
ne joue pas l'idiot, tu admets que si le droit vient d'une entité, elle a tout pouvoir, dans le cas d'une dictature, pas dans celui d'une démocratie
Autrement dit, tu lui dénies le droit de changer de régime sans violence dans un régime que tu appelles démocratie.
GillesH38 a écrit : ↑07 avr. 2025, 16:44
Je "n'admets" pas vraiment une dictature comme je "n'admets" pas qu'on commette un crime, mais force est de reconnaitre que ça existe.
Si un peuple n'est pas content de sa démocratie, même si elle ne lui permet pas d'y mettre fin avec ses propres règles, il peut toujours soutenir le coup d'état d'un dictateur.
je te dis qu'il n'est pas contradictoire qu'une démocratie limite son application à ceux qui ne veulent pas la détruire.
si la modification de la règle est contenue dans la règle, on reste dans la règle. Sinon on en sort et c'est un coup d'état.Le "peuple" est l'ensemble des citoyens, et le sujet n'a pas à être bridé si le pouvoir lui appartient vraiment.
Ses représentants ne se gênent pas pour modifier les règles du jeu.
c'est précisément ce que je t'explique, ça peut etre écrit sans que ce soit une constitution.
On peut faire un référendum pour changer la constitution : tu en as vécu plusieurs...
oui, la dictature permet son abandon, mais elle ne le garantit pas, alors que la démocratie garantit qu'elle sera respectée, et ne permet donc pas son abandon.et la dictature le permet, ta version de la démocratie non.
c'est de parler du peuple comme un individu qui est infantile.traiter le peuple comme un enfant est l'un des signes de toutes les bonnes dictatures (dotées d'un fuhrer, d'un caudillo, d'un duce, d'un père de la patrie, d'un petit père [des peuples], d'un guide suprême, d'un conducator, d'un maréchal...)
oui, la démocratie comme tous les états exerce la violence légitime de se défendre. Les cas où la démocratie s'est autodissoute, comme sous le nazisme ou l'Etat français de Vichy, n'ont pas spécialement laissé de bons souvenirs.Autrement dit, tu lui dénies le droit de changer de régime sans violence dans un régime que tu appelles démocratie.