vu que le nombre de lits de réa représentent 0,01 % de la population, ça ne me parait pas du tout dérisoire.LeLama a écrit : ↑02 janv. 2022, 15:15Yes, mais 0.07% proche du sommet de vague ou on nous annonce l'apocalypse tous les jours, ca reste derisoire si on fait attention aux ordres de grandeur usuels.
EN france, y'a 1% de personnes qui decedent chaque annee. Ca veut dire que y'a sans doute entre 2et 3% de personnes en situation critique, tres fragile, qui vont mourrir entre demain et dans 5 ans, en fonction des petits aleas de la vie, une petit virus et de la fievre, une chute, des personnes aimees qui restent presentes ou disparaissent... Et probablement 5% de personnes moins directement menacees par des évenements mineurs, mais susceptibles d'etre fauchées les mauvaises années ( canicule, grippe, covide...) si y'a des concours de circonstances. Totutes ces personnes sont susceptibles d'aller plusieurs fois a l'hopital avant de mourrir. C'est un parcours de vie et de mort naturel. On va de plus en plus souvent a l'hopital quand on avance en age.
Du coup, 0.07% en soins critiques en sommet de vague, avec une politique de tests et de classification qui maximise le comptage, ca ne me semble pas particulierement affolant du point de vue de la santé publique.
Il a toujours été clair que le covid ne représentait pas une menace majeure sur la démographie, uniquement sur le système de santé.
Ma mère vient de décéder en EhPAD, elle n'a pas du tout occupé plusieurs semaines de lits de réa. Comparer aux décès habituels n'a aucun sens. C'est pas la peine de raisonner sur des chiffres abstraits alors que tu sais très bien que ce sont seulement les soins intensifs et les réas qui sont sous pression, encore une fois où veux tu en venir avec ton discours ?