https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 274f8ed7b2La comète Tsuchinshan-ATLAS risque sa peau vendredi
AFP •27/09/2024
La comète Tsuchinshan-ATLAS risque sa peau vendredi en passant au plus près du Soleil, dans un périple entamé il y a des millions d'années, qui promet un spectacle remarquable aux Terriens en octobre si elle y survit.
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Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 7cb1bbaca6Le télescope James Webb détecte du dioxyde de carbone sur la grande lune de Pluton
AFP •01/10/2024
Le télescope spatial James Webb a permis de découvrir du dioxyde de carbone à la surface gelée de Charon, la plus grande lune de Pluton, ont annoncé des chercheurs mardi dans une étude dans Nature Communications.
Cette découverte, avec celle d'un autre élément chimique, du peroxyde d'hydrogène, doit aider à comprendre comment ces mondes glacés ont évolué, aux confins du système solaire.
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 948c7d6664La sonde Hera bientôt en route pour étudier un astéroïde dévié par la Nasa
AFP •06/10/2024
Percuté par un vaisseau de la Nasa pour dévier sa trajectoire, l'astéroïde Dimorphos va désormais être étudié par la sonde européenne Hera, dont le lancement est prévu lundi afin d'apprendre comment protéger l'humanité d'une éventuelle menace future.
Dans un scénario digne d'Hollywood, le vaisseau de la mission Dart s'était délibérément écrasé en 2022 sur l'astéroïde Dimorphos, la "Lune" d'un astéroïde plus grand nommé Didymos.
Cette mission test inédite de "défense planétaire" devait voir s'il était possible de dévier sa trajectoire, au cas où un astéroïde menacerait un jour de frapper la Terre.
On estime qu'un objet de un kilomètre - déclenchant une catastrophe globale comme l'extinction des dinosaures - s'écrase sur la Terre tous les 500.000 ans, et un astéroïde de 140 m - le seuil d'une catastrophe régionale - tous les 20.000 ans.
Parmi ces objets géocroiseurs -dont la plupart proviennent de la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter- quasiment tous ceux de un kilomètre sont connus et aucun ne menace la Terre dans le siècle à venir.
Aucune menace directe n'a non plus été recensée pour ceux de 140 m. Mais seulement 40% d'entre eux ont été identifiés.
S'il s'agit donc d'un risque naturel "parmi les moins probables", on a "l'avantage de pouvoir mener des actions pour s'en protéger", a indiqué lors d'un point de presse, Patrick Michel, responsable scientifique de la mission Hera de l'Agence spatiale européenne (ESA).
Dimorphos, situé à quelque 11 millions de kilomètres de la Terre au moment de l'impact, mesurait environ 160 m de diamètre et ne représentait aucun danger pour notre planète.
En le percutant, l'appareil de la Nasa -de la taille d'un gros réfrigérateur- est parvenu à le déplacer en réduisant son orbite de 33 minutes.
Mais on ne sait pas quels effets l'impact a eu sur le petit astéroïde, ni même quelle était sa structure interne avant celui-ci.
Or si l'expérience Dart (Double Asteroid Redirection Test) a permis de démontrer la faisabilité de la technique, il faut en savoir plus pour la valider et être capable de déterminer quelle énergie serait nécessaire le cas échéant pour dévier effectivement un astéroïde menaçant.
- Nanosatellites -
Les simulations numériques laissent penser que Dimorphos est un agglomérat de roches liées entre elles par la gravité, un corps ayant très peu de résistance dans lequel "on s'enfonce comme dans un sable sans cohésion", avance M. Michel.
"La conséquence, c'est qu'au lieu de faire un cratère", Dart aurait "complètement déformé" Dimorphos, ajoute-t-il.
Mais il y a "d'autres possibilités", les scientifiques ayant encore du mal à comprendre ces corps à la très faible gravité, "dont le comportement défie l'intuition", selon M. Michel.
D'un coût de 363 millions d'euros et équipé de 12 instruments, Hera va embarquer avec lui deux nanosatellites, Juventas et Milani.
Le premier va essayer de se poser sur Dimorphos, une première sur un objet aussi petit. Il est équipé d'un radar basse fréquence et d'un gravimètre pour sonder la structure de l'astéroïde et mesurer son champ de gravité.
Le deuxième étudiera la composition de Dimorphos à l'aide d'une caméra multispectrale et d'un détecteur de poussières.
La sonde doit normalement être lancée lundi depuis Cap Canaveral (Etats-Unis), dans la coiffe d'une fusée Falcon 9. Mais une anomalie récemment détectée sur le lanceur de SpaceX pourrait obliger à reporter ce lancement. L'ESA espère un feu vert des autorités américaines d'ici dimanche.
La fenêtre de tir court jusqu'au 27 octobre. Après un survol de Mars l'année prochaine, Hera arrivera près de Dimorphos en décembre 2026, pour une durée initiale de six mois.
Au terme de sa mission, les responsables d'Hera espèrent déjà offrir à la sonde une fin comparable à celle de son ancêtre Rosetta, qui avait exploré la comète Tchourioumov-Guérassimenko entre 2014 et 2016, en la posant délicatement sur Dimorphos ou Didymos avant qu'elle ne s'éteigne.
et
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hera_(mission_spatiale)
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
suite du post au dessus.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... bf5521eae9Défense planétaire: Hera a décollé pour étudier l'astéroïde Dimorphos
AFP •07/10/2024
a sonde Hera a décollé lundi pour étudier l'astéroïde Dimorphos, percuté il y a deux ans par un vaisseau de la Nasa pour dévier sa trajectoire lors d'un test inédit de "défense planétaire".
Nichée dans la coiffe d'un lanceur Falcon 9 de SpaceX, la sonde de l'ESA a décollé de Cap Canaveral, en Floride, à 10H52 locales (14H52 GMT).
Le lancement avait été précédé de plusieurs jours d'incertitudes. SpaceX, dont le Falcon 9 avait rencontré une anomalie sur son précédent vol, n'a obtenu le feu vert des autorités américaines que dimanche.
Et les conditions météorologiques étaient incertaines, à l'approche de l'ouragan Milton sur les côtes de Floride (sud-est des Etats-Unis).
Milton, qui s'est renforcé en ouragan de catégorie 4 lundi, a déjà entraîné le report du lancement, initialement prévu jeudi prochain, d'une mission de la Nasa, Europa Clipper, qui doit étudier une Lune glacée de Jupiter, Europe, pour savoir si son océan souterrain peut abriter la vie.
Le voyage d'Hera sera moins lointain. Son objectif est situé à 11 millions de kilomètres dans la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter.
La sonde doit aller à la rencontre de Dimorphos, un petit corps de seulement 160 mètres de diamètre, qui est la Lune d'un astéroïde plus grand, Didymos.
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Après un survol de Mars l'année prochaine, Hera arrivera près de Dimorphos en décembre 2026, pour une durée initiale de six mois.
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suite de ce post du 12 aout 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 8#p2396308
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 85c06348aeDe la vie possible sur une lune de Jupiter? La Nasa part investiguer
AFP •14/10/2024
Se pourrait-il que notre système solaire abrite un deuxième corps céleste avec de la vie, en plus de la Terre? Les implications d'une telle découverte seraient vertigineuses et la mission Europa Clipper, qui doit décoller lundi, représente une première étape pour le déterminer.
Une imposante sonde de la Nasa s'apprête à entamer son long voyage vers Europe, l'une des nombreuses lunes de Jupiter, qu'elle atteindra en avril 2030.
Il s'agit d'un monde que l'agence spatiale n'a encore jamais observé de façon aussi détaillée: sous sa surface glacée se trouve un océan d'eau liquide, pensent les scientifiques.
Le décollage aura lieu depuis Cap Canaveral en Floride, à bord d'une puissante fusée Falcon Heavy de SpaceX. La Nasa a indiqué viser un lancement "pas avant" 12H06 locale lundi (16H06 GMT).
"Europe est l'un des endroits les plus prometteurs pour chercher de la vie au-delà de la Terre", a souligné lors d'une conférence de presse Gina DiBraccio, responsable à la Nasa.
La mission ne cherchera pas directement des signes de vie mais répondra à la question de l'habitabilité: Europe contient-elle les ingrédients qui permettraient à la vie d'y être présente?
Si c'est le cas, alors une autre mission devra s'y rendre pour tenter de la détecter.
"C'est l'occasion pour nous d'explorer non pas un monde qui a pu être habitable il y a des milliards d'années", comme Mars, "mais un monde qui pourrait être habitable aujourd'hui, en ce moment même", s'est enthousiasmé Curt Niebur, responsable scientifique pour la mission.
La sonde est la plus grosse jamais conçue par la Nasa pour l'exploration interplanétaire: 30 mètres de large une fois ses immenses panneaux solaires étendus. Ceux-ci ont été conçus pour capter la faible lumière parvenant jusqu'à Jupiter.
- Vie primitive? -
Les premières images rapprochées d'Europe, dont on connaît l'existence depuis 1610, ont été réalisées par les mythiques sondes Voyager en 1979, qui ont révélé les lignes rougeâtres mystérieuses striant sa surface.
Elle a ensuite été survolée par la sonde Galileo dans les années 1990, qui a confirmé la présence très probable d'un océan.
Cette fois, Europa Clipper emporte de nombreux instruments ultrasophistiqués -- caméras, spectrographe, radar, magnétomètre...
La mission doit permettre de déterminer la structure et la composition de sa surface glacée, la profondeur et même la salinité de son océan, ainsi que la façon dont les deux interagissent - pour savoir par exemple si l'eau remonte à la surface par endroits.
Le tout afin de comprendre si les trois ingrédients nécessaires à la vie sont bien présents: l'eau, l'énergie et certains composés chimiques.
A priori, si elle existe, la vie se trouverait dans l'océan sous la forme de bactéries primitives, a expliqué Bonnie Buratti, responsable scientifique adjointe de la mission. Mais trop profondément pour qu'Europa Clipper puisse la voir.
Et si Europe n'était finalement pas habitable? "Cela ouvrirait également la voie à toute une série de questions: pourquoi avons-nous pensé cela et pourquoi ce n'est pas là?", a indiqué Nikki Fox, administratrice associée à la Nasa.
- 49 survols -
En cinq ans et demi de voyage pour atteindre Jupiter, la sonde parcourra 2,9 milliards de kilomètres. A partir de son arrivée, la mission principale durera quatre ans.
La sonde effectuera 49 survols proches au-dessus d'Europe, jusqu'à 25 kilomètres de la surface.
Elle sera alors soumise à d'intenses radiations - l'équivalent de plusieurs millions de radio du thorax à chaque passage.
Quelque 4.000 personnes ont travaillé depuis environ une décennie sur la mission, dont le coût est de 5,2 milliards de dollars.
Un investissement justifié par l'importance des données à récolter, selon la Nasa.
Si notre système solaire se révèle abriter deux mondes habitables (Europe et la Terre), "pensez à ce que cela signifie lorsque vous étendez ce résultat aux milliards d'autres systèmes solaires de cette galaxie", a lancé Curt Niebur.
"Même en mettant de côté la question de savoir s'il y a de la vie sur Europe, la seule question de l'habitabilité ouvre un nouveau paradigme pour la recherche de vie dans la galaxie", a-t-il ajouté.
Europa Clipper opérera en même temps que la sonde Juice de l'Agence spatiale européenne (ESA), qui doit elle étudier deux autres lunes de Jupiter, Ganymède et Callisto, en plus d'Europe.
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
suite du post au dessus.

Le décollage a eu lieu ce lundi à bord de la puissante fusée Falcon Heavy de SpaceX depuis le centre spatial Kennedy, en Floride. AFP/Chandan Khanna
https://www.leparisien.fr/sciences/un-m ... J7QCFY.php
Une sonde part chercher des conditions à la vie sur une lune de Jupiter
AFP •14/10/2024
La sonde Europa Clipper de la Nasa a décollé lundi des Etats-Unis en direction d'une lune de Jupiter, afin de révéler si elle réunit les conditions qui lui permettraient d'abriter de la vie dans son océan, une découverte dont les implications seraient vertigineuses.
Le décollage a eu lieu à bord de la puissante fusée Falcon Heavy de SpaceX depuis le centre spatial Kennedy, en Floride. La Nasa a par la suite confirmé avoir reçu un premier signal de la sonde, qui "fonctionne comme prévu".
Son voyage sera long: elle atteindra Europe, l'une des nombreuses lunes de Jupiter, en avril 2030.
Il s'agit d'un monde que l'agence spatiale américaine n'a encore jamais observé de façon aussi détaillée: sous sa surface glacée se trouve un océan d'eau liquide, pensent les scientifiques.
"Europe est l'un des endroits les plus prometteurs pour chercher de la vie au-delà de la Terre", a souligné lors d'une conférence de presse Gina DiBraccio, responsable à la Nasa.
La mission ne cherchera pas directement des signes de vie mais répondra à la question de l'habitabilité: Europe, qui fait à peu près de la taille de notre Lune mais pourrait contenir deux fois plus d'eau que la Terre, renferme-t-elle les ingrédients qui permettraient à la vie d'y être présente?
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Le décollage a eu lieu ce lundi à bord de la puissante fusée Falcon Heavy de SpaceX depuis le centre spatial Kennedy, en Floride. AFP/Chandan Khanna
https://www.leparisien.fr/sciences/un-m ... J7QCFY.php
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... de3f904b02La mission Proba-3 a quitté la Terre pour observer la couronne solaire
AFP •05/12/2024
La mission de l'Agence spatiale européenne (ESA) Proba-3 a décollé jeudi avec une fusée indienne pour observer la couronne du Soleil en expérimentant un vol de deux satellites en formation, avec une précision millimétrique.
Les deux satellites ont quitté la Terre à 16H04 locales (10H34 GMT) à bord d'un lanceur depuis le centre spatial Satish Dhawan, près de Chennai (sud de l'Inde), selon une retransmission en direct de l'Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO).
La fusée PSLV-C59 a "réussi à s'élancer dans les cieux", a écrit l'ISRO sur le réseau social X, saluant ce "moment de fierté" pour l'activité spatiale de l'Inde.
L'utilisation d'une fusée indienne répond à des impératifs de coût et d'adéquation du site de lancement à l'injection des satellites sur une orbite spécifique.
"Une fois en orbite, les deux satellites de Proba-3 permettront d'observer de manière durable l'atmosphère ténue qui entoure le Soleil, ou couronne, qui n'est jusqu'à présent visible que pendant de brefs instants lors des éclipses solaires terrestres", explique l'ESA sur son site internet.
Pour y parvenir, les deux véhicules spatiaux s'aligneront de manière à ce que l'un projette son ombre sur l'autre, utilisant dans l'espace le principe du coronographe.
Équipé d'un large bouclier d'1,40 mètre de diamètre, le premier satellite jouera le rôle de la Lune en occultant l'astre solaire. Il sera suivi par le deuxième satellite, portant le coronographe ASPIICS, qui pourra ainsi observer la couronne solaire dans la pénombre créée par l'occulteur.
L'opération exigera une précision encore jamais atteinte dans un tel exercice de vol en formation, effectué à 144 mètres de distance.
Les deux satellites, qui boucleront en 18 heures une orbite hautement elliptique autour de la Terre, les amenant jusqu'à 60.000 km d'altitude, travailleront en tandem et en mode automatique pendant deux ans.
La mission, opérationnelle à partir du printemps après la séparation des deux satellites attendue au début de l'année, complémentera les observations des deux sondes Solar Orbiter et Parker Solar Probe.
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... f4ac&ei=54À plus de 690 000 km/h, la sonde Parker Solar Probe se rendra au plus près du Soleil pour le réveillon de Noël
Article de Pierre Monnier 12 dec 2024
La sonde de la Nasa s'apprête à battre son propre record en se rapprochant à 6,1 millions de kilomètres du Soleil. Un exploit inédit qu'elle réalisera à plus de 690 000 km/h, une vitesse qu'elle n'avait encore jamais atteinte.
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192 km/s
0,064% de la vitesse de la lumière

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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
c'est normal, l'énergie chimique c'est environ un milliardième de l'énergie de masse (typiquement un 1 eV alors que l'énergie de masse du proton c'est 1 GeV donc un milliard d'eV). Convertie en vitesse, ça fait au mieux un 1/30 000 e de la vitesse de la lumière (on gagne un peu avec le principe de la fusée où on largue une partie de la masse , et avec les frondes gravitationnelles, mais ça reste l'ordre de grandeur).
Avec l'énergie nucléaire, on est plutot un millième de l'énergie de masse , donc on peut espérer 1/30e de la vitesse de la lumière au mieux.
Avec l'énergie nucléaire, on est plutot un millième de l'énergie de masse , donc on peut espérer 1/30e de la vitesse de la lumière au mieux.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
A priori l'énergie cinétique de la sonde à son périhélie provient principalement de l'énergie potentielle de la gravité du soleil.
L'orbite de la sonde est une orbite elliptique dont les foyers sont le Soleil et Venus.
Si je ne me suis pas trompé dans mes calculs, l'énergie potentielle de la gravité du soleil entre 120 Mkm (aphélie) et 6,8 Mkm (6,1 M + rayon du Soleil) permet d'accélérer une masse depuis l'aphélie (au repos par rapport au soleil), atteignant 192 km/s à la périhélie :
Ec = 1/2 * m sonde * V² = Ep perihélie - Ep aphélie
Ep = m sonde * µ soleil / R
d'où
V perihélie = racine ( 2 * µ soleil * ( 1/R perihélie - 1/R aphélie ) )
avec µ soleil = 132712440018 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Param%C3% ... l_standard)
La sonde a été lancée à près de 24 km/s.
11,2 km/s ont été utilisés pour sortir du puit gravitationnel de la Terre.
Reste 12,4 km/s utilisés pour l'injection sur l'orbite elliptique.
En sachant qu'il y a aussi les 30km/s de vitesse orbitale terrestre (je ne sais pas dans quelle mesure cette vitesse orbitale a aidé ou gêné pour l'injection en orbite elliptique).
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
En fait les deux calculs sont comparables (il y a des points critiquables dans le tien comme l'addition des vitesses alors que ce sont plutot les énergies qu'il faut considérer mais c'est un détail), car 'par hasard", l'énergie potentielle de gravitation dans le système solaire est une fraction comparable de l'énergie de masse (de l'ordre du milliardième) à celle des énergies chimiques.
(cette fraction vaut GMm/r /mc^2 = GM/rc^2 = rg/r où rg est le "rayon gravitationnel" du Soleil, le rayon d'un trou noir de masse solaire à un facteur 2 près; qui vaut environ 1,5 km.)
C'est ce qui fait que c'est possible même si c'est un peu difficile d'échapper à l'attraction solaire avec des combustibles chimiques. A la surface d'une étoile à neutron par exemple ce serait impossible.
Ca fait partie des coïncidences "curieuses" de la physique qui n'ont pas vraiment d'explication.
(cette fraction vaut GMm/r /mc^2 = GM/rc^2 = rg/r où rg est le "rayon gravitationnel" du Soleil, le rayon d'un trou noir de masse solaire à un facteur 2 près; qui vaut environ 1,5 km.)
C'est ce qui fait que c'est possible même si c'est un peu difficile d'échapper à l'attraction solaire avec des combustibles chimiques. A la surface d'une étoile à neutron par exemple ce serait impossible.
Ca fait partie des coïncidences "curieuses" de la physique qui n'ont pas vraiment d'explication.
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
https://www.cnetfrance.fr/news/le-rover ... 423949.htmLe rover Perseverance livre ses premières photos depuis le bord du cratère Jezero
Sur Mars, le rover de la Nasa a marqué la fin d'une ascension difficile hors du cratère Jezero avec de nouvelles images et une nouvelle campagne scientifique.
Par Marc Zaffagni le 14/12/2024
L'ascension a été longue et difficile, mais le rover Perseverance y est parvenu. L'explorateur de Mars a atteint le bord du cratère Jezero et s'est arrêté pour admirer la vue. Les premières photos prises depuis « Lookout Hill » le 10 décembre montrent des collines, des crêtes, des rochers épars et un ciel brumeux. Le rover a également immortalisé les traces de ses roues. Cette étape marque le début d'une nouvelle campagne scientifique après celle conduite à l'intérieur du cratère.
Perseverance a atterri dans le cratère de Jezero début 2021 et a depuis exploré un ancien delta de rivière, trouvé des molécules organiques et constitué une collection d'échantillons de roche que la Nasa espère un jour ramener sur Terre pour une étude plus approfondie.
Une ascension complexe et délicate
« Au cours de l'ascension du bord du cratère de Jezero, nos conducteurs de rover ont fait un travail incroyable en négociant certains des terrains les plus difficiles que nous ayons rencontrés depuis l'atterrissage », a déclaré le directeur adjoint du projet Perseverance, Steven Lee.
Le rover a passé 3,5 mois à gravir 500 mètres de dénivelé. Il a dû faire face à des pentes de 20 % et à des surfaces glissantes. La combinaison de pentes raides et sablonneuses a obligé l'équipe du rover à essayer diverses stratégies pour gravir la pente : la conduite en marche arrière, en lacets et un itinéraire qui permettait au rover d'avoir un peu plus d’adhérence.
Une nouvelle campagne scientifique
« Aucune mission de rover martien n'a tenté de gravir une montagne aussi haute et aussi vite », a déclaré Camden Miller, pilote du rover au JPL. Tout s'est bien passé. Le Jet Propulsion Lab a publié un panorama capturé quelques jours avant que Perseverance n'atteigne le sommet. Le panorama met en évidence la pente abrupte du terrain que le rover a dû parcourir.
Perseverance débute sa nouvelle campagne scientifique « Northern Rim ».
La Nasa a déjà établi des plans pour la première année de la campagne. Le rover devrait parcourir 6,5 kilomètres au total et visiter quatre sites géologiques. Il collectera également davantage d'échantillons au fur et à mesure de son parcours.
De nouvelles merveilles nous attendent. « Cela marque notre transition des roches qui remplissaient partiellement le cratère Jezero lorsqu'il s'est formé par un impact massif il y a environ 3,9 milliards d'années aux roches des profondeurs de Mars qui ont été projetées vers le haut pour former le bord du cratère après l'impact », a expliqué Ken Farley, scientifique du projet Perseverance.
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
attend j'ai pas bien compris.GillesH38 a écrit : ↑13 déc. 2024, 22:52
(cette fraction vaut GMm/r /mc^2 = GM/rc^2 = rg/r où rg est le "rayon gravitationnel" du Soleil, le rayon d'un trou noir de masse solaire à un facteur 2 près; qui vaut environ 1,5 km.)
C'est ce qui fait que c'est possible même si c'est un peu difficile d'échapper à l'attraction solaire avec des combustibles chimiques. A la surface d'une étoile à neutron par exemple ce serait impossible.
Ca fait partie des coïncidences "curieuses" de la physique qui n'ont pas vraiment d'explication.
C'est quoi la valeur curieuse?
moi celle que je considère, c'est l'énergie chimique pour s'extraire de la gravité terrestre, on est à peu près à 1kep pour faire sortir 1kg.
Echapper à l'attraction du soleil en partant d'où?
Est-ce que cette curiosité semble être un paramètre qui joue pour que le système solaire puisse accueillir la vie, ou une civilisation technologique?
- GillesH38
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Re: Exploration spatiale dans le système solaire (hors Lune)
c'est une coïncidence que les réactions chimiques représentent à peu près l'énergie gravitationnelle qu'il faut vaincre pour échapper à l'attraction de la Terre, ou à l'attraction du Soleil dans la région de la Terre (ce que tu confirmes, le kilo de pétrole peut fournir à peu près l'énergie qu'il faut pour le faire échapper à l'attraction terrestre)Jeuf a écrit : ↑14 déc. 2024, 19:58attend j'ai pas bien compris.GillesH38 a écrit : ↑13 déc. 2024, 22:52
(cette fraction vaut GMm/r /mc^2 = GM/rc^2 = rg/r où rg est le "rayon gravitationnel" du Soleil, le rayon d'un trou noir de masse solaire à un facteur 2 près; qui vaut environ 1,5 km.)
C'est ce qui fait que c'est possible même si c'est un peu difficile d'échapper à l'attraction solaire avec des combustibles chimiques. A la surface d'une étoile à neutron par exemple ce serait impossible.
Ca fait partie des coïncidences "curieuses" de la physique qui n'ont pas vraiment d'explication.
C'est quoi la valeur curieuse?
Je ne vois pas a priori en quoi ça serait lié à la présence de la vie vu que ce n'est a priori pas un problème que la vie a eu à traiter.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".